Ce qui arrive aujourd'hui au patron de Jls peut arriver à tout le monde. Telle est la conviction de Jacques Habib Sy. «À part Abdoulaye Wade, personne n’est à l'abri de ce qui est arrivé à Bara Tall», avertit-il. Parce que, selon lui, «nous sommes dans une conjoncture de quasi-dictature». Car pour Jacques Habib Sy, «il y a une campagne d'intimidation menée par un chef d'Etat qui ne paie pas ses dettes et ne cache pas sa volonté d'écraser un adversaire politique».
Regrettant que l'engagement politique de Bara Tall n'ait pas dissocié de ses actions en tant qu’entrepreneur, Jacques Habib estime que «les actions qu'il a subies ont mis plus de 3000 chefs de famille dans la rue, ruiné des économies, un capital, des savoir-faire». «Là où l'ancien Premier ministre Idrissa Seck a été entièrement blanchi, les charges qui étaient les mêmes ne devaient plus peser», indique-t-il. À en croire le responsable d’Aid Transparency, «ce qui arrive à Bara Tall est un scandale de plus». Mieux, «on a affaibli davantage le tissu économique qui était déjà faible. Car on a sabré un homme d'affaire vaillant», ajoute-t-il.
Interpellant le secteur privé et Bennoo, Jacques Habib Sy note qu'ils «sont concernés par cette affaire». Selon lui, «le secteur privé doit agir. Parce qu'en acceptant qu'on fragilise Bara Tall, il se fragilise lui-même. Et Bennoo, Bara Tall lui a tout donné. Il doit s'attendre à un soutien et un engagement sans faille de leur part».
6 Commentaires
Direlaverite
En Janvier, 2011 (16:27 PM)Doff
En Janvier, 2011 (16:28 PM)Hertz
En Janvier, 2011 (16:29 PM)Ndarè
En Janvier, 2011 (16:36 PM)Pif
En Janvier, 2011 (16:38 PM)Gonga La Verite
En Janvier, 2011 (17:13 PM)Participer à la Discussion