Le Comité de suivi de la campagne agricole s’est rendu à Kaolack. Il était question, pour le porte-parole du comité, Alioune Dia, de s’enquérir de l’Etat de la mise en place et de la distribution des intrants agricoles, suite à la sortie des producteurs qui se sont plaints de la quantité insuffisante des engrais.
«Quelquefois, on se pose la question de savoir si on ne peut pas augmenter effectivement les quotas. Cette demande est d’une inquiétude légitime, parce que le capital semencier du Sénégal, à l’époque, c’était 120 000 tonnes d’arachide. Si, aujourd’hui, l’Etat donne 75 000 tonnes, il faut savoir qu’effectivement qu’il y aura un manquement quelque part».
Le plus grand retard est noté dans la mise en place de certaines variétés d’engrais où, dans quelques zones «comme à Kahone, chaque paysan n’a bénéficié que d’un sac de 50 kg», renseigne-t-il. Par ailleurs, Alioune Dia condamne la défaillance de quelques opérateurs dont il faut revoir le statut, indique-t-il.
«Les ateliers seront effectivement organisés au niveau du ministère de l’Agriculture, pour qu’on définisse d’abord le statut de l’opérateur, parce qu’il y a des opérateurs qui ont très bien travaillé. Mais certains ont été vraiment très défaillants. Quand un opérateur a été indiqué pour servir de l’engrais depuis le mois de mai jusqu’à maintenant, et que ce dernier ne parvient pas à mettre à la disposition des paysans la moitié même de ces engrais, il ne doit pas, l’année prochaine, être sélectionné, parce qu'il faudrait qu’on évite les retards».
4 Commentaires
Ces opérateurs, la plupart des voleurs de semences qu'ils revendent à prix d'or !
Dans un pays comme le Sénégal, avec le soleil dont il dispose n'a pas besoin chimiques qui polluent .
Un putain, quoi.
un agriculteur qui reçoit à la place des semences une petite somme, ou qui désiste carrément à cause de celà ..... le système est effectivement à revoir
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