A l’instar des pays du monde, le Sénégal a célébré ce samedi 15 septembre 2018, la journée mondiale du nettoiement. Une journée que l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) a célébrée en effectuant le pré-lancement des travaux du projet de dépollution de la baie de Hann.
L’Onas a déployé de gros moyens pour nettoyer l’exutoire du canal 6 et de la plage de Hann. Des jeunes venus d’un peu partout, notamment de la commune de Hann-Bel Air, des agents de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg), entre autres, ont apporté leur concours.
En effet, ils ont abattu un travail colossal. Tous les coins et recoins de ces zones précitées ont été nettoyés. Des tonnes de déchets solides, composés notamment de pneus, de bouteilles vides, de pots, de sachets plastiques, etc., ont été ramassés. Ce qui a libéré les eaux usées du canal 6 et donné un nouveau souffle à la plage de Hann.
Compte à rebours
Venu présider la journée, le directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho, accompagné du maire de la commune de Hann-Bel Air et des représentants de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, a expliqué que le choix de Hann-Bel Air pour célébrer cette journée symbolique de nettoiement montre que c’est «un compte à rebours qui commence» en vue de la dépollution de la baie de Hann.
De l’avis de Lansana Gagny Sakho, ce projet a pu voir le jour grâce à «une volonté politique» du président de la République, Macky Sall. Car, signale-t-il, «il existe depuis le régime de Senghor», mais n’a jamais été mis en œuvre. Le souhait le plus ardent du patron de l’Onas aujourd’hui, c’est de démarrer officiellement les travaux de ce projet au plus tard le 31 décembre 2018.
Babacar Mbengue, maire de la commune de Hann-Bel Air, pour sa part, a soutenu que ce projet de dépollution de la baie de Hann est «venu à point nommé». Car, 6 mois après son élection à la tête de la commune en 2009, le projet devait démarrer. Et depuis lors, rien n’a été fait. Après avoir remercié le directeur général de l’Onas et son équipe pour le choix de sa localité, il a déclaré considérer cette journée de nettoiement comme le lancement officiel des travaux de dépollution de la baie de Hann.
«Adhésion populaire»
Dans le cadre de ce projet de dépollution de la baie de Hann, qui polarise plusieurs communes, Babacar Mbengue a signalé qu’«il y a un volet extrêmement important» qui a débuté : la restructuration du quartier de Yarakh. Aussi, signale-t-il, le projet a noté «une forte adhésion populaire» parce que «les populations de l’ensemble des communes bénéficiaires savent son «importance» sur leur cadre de vie.
1 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
2 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
3 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
4 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
5 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
6 – L’Onas réhabilite la plage de Hann
10 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (14:52 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (15:11 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (16:34 PM)Anonyme
En Septembre, 2018 (17:15 PM)Onas
En Septembre, 2018 (18:07 PM)Onas
En Septembre, 2018 (18:07 PM)Onas
En Septembre, 2018 (18:07 PM)Golo
En Septembre, 2018 (18:56 PM)Le financement du Projet de Dépollution de la Baie de Hann a fait l’objet d’un échange holistique entre l’ONAS et les différents bailleurs de fonds comme l’Agence Française de Développement (AFD), la Délégation de l’Union Européenne, les Pays-Bas à travers leur Ambassade à Dakar.
MAIS
A cause d'un marché scandaleux de 15 milliards, la dépollution de la baie de Hann n'aura pas lieu...............
la dépollution de la Baie de Hann qui, naguère faisait la fierté des populations voisines de Hann à Mbao en passant par Dalifort et Thiaroye, et suscitait l’espoir des nombreux industriels gros pollueurs installés sur le tracé situé entre le Port autonome de Dakar, Yarakh jusqu’à Petit Mbao, est réellement hanté. Alors que les franges de populations qui étaient jusque-là réticentes commençaient à accepter la mise en œuvre à la suite d’une action soutenue de communication sociale, ce projet n’arrive plus à décoller. Il est devenu complètement plombé.
Les raisons ne seraient rien d’autres que de forts soupçons de manipulations concernant un lot de marché de plus 15 milliards FCFA pour la réalisation de l’intercepteur long de plus de 13 km, qui avait poussé l’un des bailleurs à vouloir relancer l’appel d’offres. Un autre marché de moindre ampleur mais posant également de sérieux problèmes de respect de procédures est relatif à l’attribution de la mise en œuvre des activités d’IEC (Information, Education et Communication) y afférentes, qui risque d’échapper à l’entreprise qui a réellement gagné parce que de faux procès-verbaux ont été maladroitement confectionné au profit d’un autre soumissionnaire qui se trouverait en deuxième position mais étant plus cher d’une centaine de millions environ.
Anonyme
En Septembre, 2018 (22:22 PM)Participer à la Discussion