Le projet Chyao de la Coopération italienne a été lancé mercredi à Mbour, visant la réduction de la vulnérabilité des enfants et des jeunes à risque au Sénégal, pour les deux prochaines années pour un montant global de 1,635 million d’euros (1,072 milliard de francs CFA).
La rencontre a été une occasion pour les différents acteurs concernés par la question des enfants et des jeunes de réfléchir sur le thème : "Quels défis à relever pour une protection efficace des enfants et des jeunes ?".
Le projet Chyao intervient dans les départements de Mbour, Fatick, Kaffrine et Saint-Louis et Louga. Il est mené par quatre ONG italiennes. Dans le département de Mbour, Son opérationnalisation sera menée par l’ONG Commutà promozione e Sviluppo (CSP).
Tidiane Mané, adjoint au maire de Mbour, a préconisé un instrument de réponse du département pour la prise en charge des enfants et des jeunes.
Selon lui, ce serait une façon de mettre ensemble, de manière rationnelle, les moyens humains et financiers, les énergies intellectuelles, etc.
"Et là, ça permet à des partenaires comme la Coopération italienne, dans leurs interventions, de pouvoir rationnaliser la nature de leurs interventions (...). Sur le même problème, on a plusieurs réponses et ce sont souvent des réponses sectorielles", a-t-il souligné.
"Je pense qu’il faudrait une réponse globale qui prend en charge toutes les dimensions de la personne humaine", a dit M. Mané qui insiste sur la synergie des actions et des interventions entre les services techniques déconcentrés, les collectivités locales et les différents acteurs concernés.
Selon le représentant de la Coopération italienne, Roberto Angrisani, en mettant en œuvre des actions efficaces au niveau national, par l’adoption de la législation nationale aux conventions internationales en faveur des enfants, le Sénégal attache une attention de plus en plus importante aux problématiques qui rendent les enfants vulnérables.
L’Italie, a-t-il dit est inscrite dans conviction que le bien-être et l’éducation de l’enfant sont des conditions indispensables au développement d’une société démocratique et promotrice de croissance économique et sociale.
Son pays, a ajouté M. Angrisani entend réitérer son engagement à appuyer le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de mesures visant la protection des enfants, afin que ce pays puisse progresser dans sa politique d’éradication du fléau du travail des enfants pour la promotion d’une qualité de vie meilleure pour les générations futures.
Oumou Diamanka, ajointe au préfet du département de Mbour, qui a présidé l’évènement, a promis le soutien des autorités administratives qui, selon elle, sont dans la dynamique de contribuer au plein épanouissement des enfants et des jeunes.
Ce projet, a-t-elle souligné, trouve sa pertinence dans le département de Mbour dont les activités phares comme la pêche et le tourisme constituent un véritable pôle d’attraction.
Mme Diamanka estime que les premières victimes des pires de travail demeurent toujours les enfants qui, en dehors même des talibés, sont poussés par certains parents pauvres, à travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles.
3 Commentaires
Bien Mais
En Décembre, 2011 (09:26 AM)Propose
En Décembre, 2011 (10:45 AM)Au moins des personnes se mobilisent, essaie de changer les choses, ne restent pas derrière leur clavier à négativiser tout ce qui bouge. La question de la maltraitance des enfants est une responsabilité de Tous. Avant de faire des commentaires aussi idiots que les vôtres. Impliquons nous c'est mieux.
Cordialement
Rama
En Décembre, 2011 (10:46 AM)Participer à la Discussion