Le processus d’indemnisation des ex-agents d’Air Afrique n'est toujours pas bouclé. Le collectif du personnel naviguant de cabine basé à Dakar sollicite le rétablissement du processus de paiement de leur Solde de tout Compte (Stc).
Face à la presse ce mercredi 05 juillet, ces ex-agents d’Air Afrique ont annoncé qu’ils étaient surpris de la déclaration du Premier ministre, Mahamed Boun Abdallah Dionne, qui disait que tous les 560 employés de la défunte compagnie aérienne Air Afrique ont été payés.
Les ex-travailleurs d’Air Afrique ne comprennent donc pas pourquoi ils ne sont pas indemnisés jusqu'à présent. Selon eux, au moment de sa liquidation, la Compagnie a légué un patrimoine de 44 milliards de francs Cfa alors que l’Etat leur doit près de 500 millions de franc Cfa.
«560 agents déclarés payés restent toujours dans l’attente de leur Solde de tout Compte. Pourquoi continuent-ils de donner des avances à ces agents», s’interroge Adam Diouf, porte-parole du collectif du personnel navigant de Cabine (Pnc) basé à Dakar.
Le collectif dénonce l’inaccessibilité des responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) car, soutient-il, elle devait se charger de la gestion de leur dossier. «Nous n’avons pas d’accès à cette structure. Sur la plateforme aéroportuaire de Dakar, personne ne nous représente, ni au niveau de l’Anacim, ni au niveau de l’Etat. On n’a jamais été associé à quoi que ce soit. Les 600.000 francs que nous recevons par an, nous l’apprenons par les agents des bases. Ce qui veut dire que, dans leur logique, Dakar n’existe pas. Nous sommes déterminés à leur laisser notre vie parce qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort», menace Adam Diouf.
«Certains de nos collègues n’arrivent plus à se soigner. Plus de 80 de nos collègues sont morts et enterrés. Avant de les suivre, nous sommes décidés à leur (les autorités) confier nos vies. Puisqu’ils ont décidé de nous tuer, autant le faire une bonne fois pour toute. On va rejoindre les autres, mais au moins on se sera battu et ils sauront que c’est eux qui nous auront tué», avertit-elle.
Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, lui, demande au Premier ministre de régler la situation de ces ex-employés d’Air Afrique afin de leur permettre de vivre dans la dignité. “Nous avons constaté qu'en plus des agents d’Air Afrique, d’autres agents des sociétés nationales sont dans la même difficulté. Nous lançons un appel au président Macky Sall pour qu’il règle enfin le problème de ces travailleurs d’Air Afrique, mais aussi celui des ex-agents de la Sotrac et de Ama Sénégal».
Ndèye Fatou Ndiaye
13 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2017 (18:38 PM)Air Afrqiue a disparu depuis presque 20 ans,des gens reclament encore des indemnites?
Quand une societes va en bankeroute tout le mond eperd et c'est tout....Y'a pas d'indemnites dues.
Le regime de Wade a dissous Air AFRIQUE ET lui , son fils et leurs amis ont pris les biens pour en faire d'autres sociétés.
Ce sont ces actes delictuelles qu'ils fallait juges pour les contribuables n'aient pas supporter les pertes.
Anonyme
En Juillet, 2017 (19:10 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (20:28 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (20:39 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (21:00 PM)Deuguite
En Juillet, 2017 (21:58 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (22:02 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (22:05 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (22:10 PM)Anonyme
En Juillet, 2017 (22:15 PM)A travers ce communiqué, le ministère des Transports, des Postes et de l’Economie numérique informe les ex-travailleurs que pour marquer le lancement officiel des opérations de paiement, une cérémonie symbolique de remise de chèques sera organisée à Ouagadougou au sein dudit ministère, sis building Lamizana, le mardi 27 mars 2012 à 9 heures.
Faisant suite à la liquidation de la Compagnie multinationale Air Afrique intervenue le 25 avril 2002 par arrêté du Tribunal de Grande Instance d’Abidjan et au regard de l’échec constaté du syndic liquidateur à apurer les droits sociaux évalués à 4.824.140.180 milliards FCFA au départ, l’Etat a pris des initiatives en vue de régler d’une manière échelonnée ce contentieux, qui a éprouvé et fragilisé bon nombre de familles des travailleurs déflatés.
La dernière mesure intervenue dans ce sens, est la décision du gouvernement, suite au Conseil des Ministres du 03 octobre 2011, de procéder à l’apurement définitif du reliquat des droits sociaux ainsi compromis.
Au total, 192 compatriotes burkinabè sont concernés par l’opération, dont l’adhésion effective doit toutefois se matérialiser par la signature que chacun d’eux, pris individuellement, et ce, pour solde de tout compte et sans possibilité de représentation, devra apposer sur un protocole de règlement individuel avec l’Etat burkinabè, représenté par les Ministres en charge des Finances et des Transports.
Aux fins de la formalisation de cet accord, des formulaires du protocole de règlement individuel sont disponibles au siège de la RACGAE où une équipe est spécialement commise à cet effet.
Pour les ex-agents résidant hors du Burkina Faso, des dispositions sont prises auprès des Ambassades du Burkina Faso à Abidjan, Dakar et Paris pour faciliter la finalisation des protocoles individuels.
A ce jour, 150 protocoles de règlement individuels sont signés et 42 autres sont en cours de l’être, dépendamment de la position géographique des ex- travailleurs concernés.
MOBILISATION DES FONDS
Le reliquat des droits légaux des travailleurs est évalué de manière contradictoire à 2.816.737.186 FCFA, et en vue de leur règlement effectif, toutes les diligences requises ont été accomplies en relation avec le Trésor public.
Le règlement s’entend du paiement pour solde de tout compte de la totalité des droits légaux restant dus, tels que reconnus, arrêtés et communiqués à l’Etat burkinabè par le syndic-liquidateur. En conséquence de ce règlement, l’Etat se subroge dans les droits du syndic-liquidateur.
LES MODALITES DE PAIEMENT
Les ex-travailleurs résidant au Burkina Faso seront directement payés au siège de la RACGAE.
Pour les ex-travailleurs résidant hors du Burkina Faso et qui ont des comptes bancaires domiciliés au Burkina Faso, les règlements pourront être virés, à leur demande, directement sur leurs comptes.
Pour les ex-travailleurs résidant hors du Burkina Faso et qui n’ont pas de comptes bancaires domiciliés au Burkina Faso, les règlements se feront au siège de la RACGAE.
La RACGAE se tient à la disposition des ex-travailleurs pour toutes informations utiles quant à la procédure de paiement de leurs droits.
A cette occasion, le Ministère des Transports, des Postes et de l’Economie numérique informe les ex-travailleurs que pour marquer le lancement officiel des opérations de paiement, une cérémonie symbolique de remise de chèques sera organisée au sein dudit Ministère, sis Building Lamizana, le mardi 27 mars 2012 à 9 heures précises.
Pour le Ministre et par délégation, le Secrétaire Général Donmèguilé Joachim MEDA Officier de l’Ordre National
LE CIEL SE DEGAGE POUR 150 EX TRAVAILLEURS BOUKINABAIS DE L’EX MULTINATIONLE AIR AFRIQUE.
La situation se décante pour 150 travailleurs déflatés de la défunte compagnie aérienne panafricaine Air-Afrique. Ce mardi 27 mars 2012, ils ont été définitivement rétablis dans leurs droits sociaux après dix ans d’attente et de luttes.
Près de trois milliards de francs CFA ont été débloqués par l’Etat burkinabè pour rétablir ces ex-agents d’Air-Afrique dans leurs droits. Le ministre en charge des Transports, Gilbert Noel Ouédraogo explique qu’il s’agit d’une situation qui dure depuis 2002 et qui a obligé l’Etat burkinabè «à prendre un crédit sur sept ans pour solder définitivement ces créances.» Une résolution forte appréciée par les ex-travailleurs de la compagnie. «Nous sommes ressortissants d’un pays qui a fait preuve de responsabilité. Sinon, notre lutte n’aurait abouti à rien» ont confié les ex-travailleurs par la voix de leur représentant, Karim Nana.
Tels que calculés par le syndic liquidateur, les droits sociaux des 150 travailleurs vont de moins de dix millions (pour 118 personnes) à 100 millions (pour quatre personnes).
Cependant, sur les 192 travailleurs burkinabè qui servaient cette compagnie à l’étranger au moment de la liquidation, 42 sont encore dans l’attente du traitement de leur dossier. Lequel traitement est actuellement en cours. En rappel c’est le 25 avril 2002 que la liquidation des biens de la multinationale Air Afrique a été engagée. Le syndic liquidateur avait alors, en son temps, procédé au règlement des droits des agents selon leurs pays de service. Ainsi donc, tous les travailleurs en poste au Burkina pendant la cessation des services étaient rétablis immédiatement dans leurs droits.
Le contentieux juridique qui opposait les ex travailleurs de la multinationale Air Afrique à leur ex employeur est en cours de résolution définitive. Ainsi, à hauteur de près de 3 milliards de FCFA, 150 ex agents burkinabè ayant servi à l’étranger pour le compte de la multinationale sont définitivement rétablis dans leurs droits sociaux, le 27 mars 2012 à Ouagadougou.
Le 25 avril 2002, la procédure de liquidation des biens de la multinationale Air Afrique est engagée, posant du coup un problème de gestion des droits sociaux des travailleurs.
Le cas qui vient d’être réglé est celui des burkinabè qui servaient à l’étranger. Ils sont au nombre de 192 agents vifs et morts et dont 150 ayant signé les protocoles de recouvrement des droits à être entrés en possession de leurs chèques grâce aux démarches fructueuses du ministère des transports et de celui de l’économie. Il reste à présent 42 ex travailleurs dont les dossiers sont encours de traitement. Calculé par le syndic liquidateur, les droits sociaux sont récapitulés comme suit :
De 0 à 10 000 000 FCFA sont concernés : 118 agents De 10 000 000 à 25 000 000 FCFA : 50 agents De 25 000 000 à 50 000 000 FCFA : 15 50 000 000 à 75 000 000 FCFA : 4 agents De 75 000 000 à 100 000 000 FCFA : 4 agents Plus de 100 000 000 FCFA : 4 agents Soit une enveloppe globale de 2 816 000 000 FCFA engagés par le gouvernement burkinabè en attente du règlement de la compagnie.
Dramane GUENE
RTB
Mayacine Yoro
En Juillet, 2017 (23:38 PM)Le réveil sera dur.
Ex Cadre
En Juillet, 2017 (02:06 AM)humain , le personnel des escales qui a ete operationnel des le lendemain pour continuer a traiter toutes les compagnies locales et etrangeres qui desservent la plateforme empechant de de facto sa paralysie certaine.
Anonyme
En Juillet, 2017 (14:54 PM)Participer à la Discussion