S’il y a un commerce lucratif lors de cette 118ème Édition du Magal de Touba, c’est bien la vente de masques cache-nez. Cette marchandise s’écoule comme de petits pains dans la cité religieuse de Touba, où la poussière et le vent offrent un décor grisâtre. « On achète le carton de 100 masques entre deux mille (2000) francs et trois mille (3000) francs, que l'on revend à 100 francs l’unité, pour le grand modèle, et 50 franc l’unité, pour le petit modèle », renseigne un vendeur trouvé sur la route de Darou Minane, près du quartier « Niary Étages » avec un sachet rempli de masques, petit et grands.
Les pèlerins, quant à eux, estiment que le port de ces masques est utile, puisqu’il y a trop de poussière dans cette ville. « Les microbes sont mêlés à cette poussière, il faut se protéger afin d’éviter de tomber malade », lance une jeune fille, en partance pour la grande mosquée, recouverte d’un mouchoir de tête et de son masque cache-nez.
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Oh
En Janvier, 2013 (22:29 PM)Participer à la Discussion