La 122e édition du grand magal de Touba a vécu. Dans un entretien accordé au journal Le Quotidien, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, président de la commission culture et communication a révélé que près de 4 à 5 millions de fidèles ont été recensés à Touba. « L’affluence de cette année, on ne l’a jamais connue. Je dois vous informer que cette année, on a décidé de reprendre l’étude impact et de comptage des fidèles qui viennent au magal », note-t-il. Et d’annoncer : « Raisonnablement, le chiffre de fidèles doit être compris entre 4 et 5 millions ».
32 Commentaires
Borom Touba He Is A Big Marabo
En Décembre, 2015 (14:41 PM)Decompte
En Décembre, 2015 (14:41 PM)5 millions de personnes : NON.
Pour donner une idée, il faut remplir 83 fois le stade LSS pour compter ce nombre impressionnant.
A TOUBA, ce sont les mêmes personnes qui se déplacent et vont d'une mosquée à l'autre, d'une résidence des familles Mbacké Mbacké ou de Cheikh Ibra FALL à l'autre, d'un mausolée et d'un cimetière à l'autre.
Il faut 12.500 cars Ndiaga NDIAYE et autres cars qui font 10 allers-retours pour amener à TOUBA, 5 millions de personnes.
Il ne peut y avoir plus de 2 millions de personnes à TOUBA pour le MAGAL.
Anonyme
En Décembre, 2015 (14:57 PM)Murid
En Décembre, 2015 (14:57 PM)????
En Décembre, 2015 (15:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (15:10 PM)5 Fois Un Million
En Décembre, 2015 (15:11 PM)Aujourd'hui c'est 5 millions d'adeptes qui se sont déplacés à Touba!!!!Franchement
La moitié du Sénégal était à Touba
10.000 cars de 50 places ont sillonné les routes du Sénégal pour arriver à Touba
Faites la pub de votre magal mais s'il vous plait avec plus de retenue
Vous êtes ridicules, vous énervez les gens, vous mentez, vous faites du trafic d'influence, tout ça pour vous donner une contenance, une stature, un simulacre de puissance que vous êtes les seuls à avaler comme des oies
Revenez à un magal où la politique et le fonds de commerce ne submergent pas Cheikh Ahmadou Bamba qui était aux antipodes de ce que vous avez fait aujourd'hui du mouridisme, à savoir un instrument pour tenter d'influer sur les gens, d'intimider les gens
Xuluus
En Décembre, 2015 (15:30 PM)Vous me rappelez les films cow boys _ indiens. comme ces derniers n'étaient pas nombreux, ils faisaient beaucoup de bruit pour faire croire aux autres qu'ils sont une foultitude.
Et comme eux aussi, vous avez votre Manitou(Bamba), votre Totem( Mosquée deTouba); parmi vous y a des apaches, des sioux, des cherokkees...
C'est pourquoi je vous appelle mes cousins indiens. Amicalement.
Ps: mais nak, vous faites trop de bruit et Dieu reconnaitra ses siens.
Anonyme
En Décembre, 2015 (15:36 PM)Anonyme63
En Décembre, 2015 (15:50 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (15:53 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (15:58 PM)Soda Nnnnn
En Décembre, 2015 (16:12 PM)Bayefall
En Décembre, 2015 (16:12 PM)Jajeuf wayyyyy!!
Déléni wakh rek gnouy jeuf rek!!! Jeureujeufééé Borooooommm Toubaaaaa!!!!
F117
En Décembre, 2015 (17:21 PM)Pour ceux qui pensent qu'ils ne sont pas 5 millions, je réponds que c'est la manifestation religieuse qui draine le plus de monde en afrique de l'ouest.
Pour ceux qui considèrent que ce ne sont pas des fidèles, je réponds qu'ils sont au moins fidèles au magal.
Pour ceux qui considèrent qu'ils sont venus pour manger, je réponds qu'ils ont donc certainement faim et qu'ils ont pu festoyer au moins une fois dans l'année.
Pour ceux qui considèrent qu'ils sont venus pour l'ambiance, je réponds que c'est au moins une ambiance religieuse sans pinw ni dangal.
On a une sérieuse maladie = khol bou nioul
Anonyme
En Décembre, 2015 (17:43 PM)En déportation au Gabon où il a passé 7 longues années, Serigne Bamba Mbacké est rentré au bercail en 1902, sain et sauf. L’administration coloniale qui voyait, à travers ce voyage forcé vers ce pays tempéré aux conditions climatiques difficiles pour un sahélien, une manière de se débarrasser pour de bon du fondateur de la confrérie Mouride, venait d’échouer lamentablement. Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, la foi toujours en bandoulière et la morale en acier, continue d’appliquer à la lettre les recommandations divines. Le colonisateur, plus que jamais animé par un désir de faire payer au Cheikh ses positions religieuses, a changé de stratégie. L’élimination physique n’ayant pas marché. Il fallait donc théoriser une autre alternative. C’est ainsi qu’il a été à nouveau déporté en Mauritanie, la même année. Le choix de ce pays maure où vivent des érudits, qui ont une parfaite maîtrise du Coran, obéissait à une logique savamment calculée. «Une fois en Mauritanie, Serigne Touba fera face à des érudits qui maîtrisent, plus que lui, les enseignements de Dieu. De ce fait, il sera démystifié. Et puis, dans ce pays, les Noirs ne sont pas considérés», croyait dur comme fer l’administration coloniale. Elle a vite déchanté, car le fondateur de Touba a émerveillé toute la Mauritanie. Alors, il sera adulé, vénéré et respecté par les Maures qui se sont convertis en masse en disciples accomplis. Et bis repetita ! Les Blancs venaient encore d’échouer dans leur seconde tentative de liquidation du marabout. Ainsi, dès sa 5e année de résidence surveillée en Mauritanie, il sera rapatrié au Sénégal. Cependant, les colons blancs ne vont pas abdiquer. Ils déroulent une troisième stratégie qui consiste à isoler davantage l’homme de Dieu, en essayant de le séparer de ses nombreux disciples. Il fallait donc trouver, au Sénégal, une localité difficilement accessible et aux conditions de vie précaires. Thiéyène Djolof, une localité confrontée à un terrible manque d’eau, située sur une dune sablonneuse et très enclavée, répondait aux exigences des Blancs qui n’ont pas hésité à y envoyer Serigne Touba en résidence surveillée (1907- 1912).
5 ans de ruée vers Thiéyène Djolof
Le colonisateur qui avait gardé Serigne Touba en résidence surveillée à Thiéyéne Djolof, pour mieux matérialiser son isolement, avait pris des mesures draconiennes pour décourager les disciples qui tenteraient de rendre visite à leur marabout. Ainsi, il exigeait de tout talibé qui voulait rendre visite au saint homme dans sa résidence, de passer par le Commandant de cercle de sa circonscription pour pouvoir bénéficier d’un permis de communiquer. Avant d’entrer en possession de ce document, le demandeur doit payer des taxes, sans quoi, sa demande est purement et simplement rejetée. Aussi ordre a été donné aux habitants de toute la contrée de confisquer les bagages de ceux qui traversaient leur village pour se rendre à Thiéyène. Le fondateur de la confrérie mouride n’avait droit qu’à trois (3) visites par jour et seules 50 personnes avaient été autorisées à vivre avec lui dans ce hameau perdu du Djolof. Cependant, malgré ces restrictions, les talibés affluaient des quatre (4) coins du pays pour rencontrer Serigne Touba. Ils parcouraient des kilomètres à pied, bravant toutes sortes de risques : «Thiéyéne était entouré de grands arbres. Par moments, les voyageurs s’arrêtaient pour les couper, car ils se dressaient sur leur chemin et les empêchaient d’avancer. Certains disciples se perdaient au cours du trajet. Malgré tout, c’était la ruée vers le village. Et cela n’a jamais cessé durant les 5 ans qu’a duré la résidence surveillée», se rappelle Serigne Mbaye Kâ, un des responsables chargé de l’entretien du mausolée de Sokhna Faty Issa Diop. Le passage du guide des mourides à Thiéyène Djolof lui a conféré un statut assez particulier. D’ailleurs, il occupe une place de choix dans l’histoire de la confrérie mouride. Seulement, accéder à ce patelin sis dans la commune de Boulal (arrondissement de Sagatta Djolof, département de Linguère), n’est pas chose aisée. Thiéyène est ceinturé, à l’Ouest, par le Lac de Guiers. Il n’a que deux portes principales. Donc, deux possibilités s’offrent au voyageur. Soit, il passe par Thiamène. De ce fait, il remonte vers l’Est, en parcourant une distance de 36 km, sur une route très sablonneuse. Ayant opté pour la deuxième alternative, nous sommes passés par Boulal. Il fallait donc braver 22 km. Dès que la voiture démarre, une poussière rougeâtre envahit la route sur les deux sens. Au bout d’une trentaine de minutes, Thiéyène Djolof pointe enfin son nez. De loin, l’on aperçoit le minaret d’une mosquée. A l’entrée du village, se dresse un vieux forage. A sa droite, un grand abreuvoir, l’unique point d’eau où s’étanchent les milliers d’animaux du coin.
Thiéyéne «renaît» en 1981
Après le départ en Serigne Touba à Diourbel, en 1912, ses disciples l’ont rejoint et le village est tombé dans l’oubli, redevenant le repaire des animaux sauvages. Seuls quelques bergers y vivaient pendant la saison morte. Ainsi, dans les années 60, des membres de la famille de Mame Thierno Birahim Mbacké commençaient à y effectuer des séjours réguliers pour s’incliner devant la tombe de leur grand-mère, Mame Faty Issa Diop. Puis, un mausolée y a été construit. En 1981, Serigne Cheikh Mbacké Madina, fils aîné de Serigne Moustapha Mbacké, le premier Khalife de Serigne Touba, a pris la décision de faire revivre Thiéyène Djolof. Il y envoya ses premiers talibés et y a ouvert des écoles coraniques. Au fil du temps, d’autres personnes ont réinvesti le village. Le petit-fils de Serigne Touba avait aussi pour mission de réhabiliter tous les sites symboliques. Après son rappel à Dieu, son fils aîné, Serigne Cheikh Mbacké «Bomballi», prit le flambeau. Il s’est inscrit sur la ligne tracée par son père.
L’empreinte indélébile de Serigne Touba
Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride, a laissé des empreintes indélébiles à Thiéyène Djolof. Aujourd’hui, ses sites symboliques et historiques sont jalousement conservés par ses petits-fils. C’est le cas de la grande mosquée construite en 1986. D’après Serigne Abdou Khoudoss Ndiaye, le préposé à l’entretien du mausolée de la mère de Borom Darou, «Serigne Touba qui se trouvait dans sa maison dénommée Darou Rahmane, avait instruit ses talibés de parcourir une distance de 1000 mètres vers l’Ouest, avant de s’arrêter. Après, il s’est déplacé lui-même pour délimiter la mosquée à l’aide de quatre (4) pierres qu’il a placées dans chaque coin. Plus tard, ce lieu de culte où il accomplissait ses (cinq) 5 prières a été rénové, équipé et transformé en mosquée». Sa deuxième maison, «Darou Khoudoss», attire aussi l’attention des visiteurs. A l’entrée, est plantée une grosse pierre souvent visitée par les fidèles. C’est là que le guide spirituel des mourides faisait ses ablutions. La case à l’intérieur de laquelle il passait ses nuits, est également réfectionnée. Elle est construite en ciment, mais la forme n’a pas été changée. Un peu à droite est creusé un puits dont l’eau est très prisée. Selon Mor Ndiaye, le responsable de la maison, les talibés viennent de partout pour avoir de cette eau qui a plusieurs vertus. Le puits est creusé sur l’emplacement de la case où le Saint homme passait ses journées». Cette maison mesure 200 mètres sur sa partie Nord-sud et 150 mètres sur le côté Ouest-est. Elle comptait 40 cases lors du passage de Serigne Touba. A la sortie du village, un autre site historique. Il s’agit d’un four traditionnel construit sur instruction de Serigne Touba. Il est fait d’argile. Les briques en forme de rectangle, qui le supportent, provenaient de Rufisque. Elles ont été transportées par les disciples mourides. Ce four qui ravitaillait les fidèles du Cheikh en pain, est aujourd’hui réfectionné. Il est géré par le vieux Cheikh Sarr, qui continue de fournir en pain tout Thiéyène. La baguette est vendue 100 FCfa. «Notre four a été construit sur ordre de Serigne Touba. Ce pain est différent des autres. C’est pourquoi les fidèles mourides en raffolent. Parfois, certains effectuent le déplacement jusqu’à Thiéyène, pour uniquement en acheter», renseigne Mbaye Athie, le jeune boulanger, trouvé sur place.
Serigne Touba, Sokhna Faty Issa Diop et l’enterrement
Dès qu’il a été placé en résidence surveillée à Thiéyène, Serigne Touba a fait appel à Sokhna Faty Issa Diop, la mère de Mame Thierno Birahim Mbacké, pour qu’elle le rejoigne. Après quelques mois passés dans ce village, celle-ci a été rappelée à Dieu en 1908. L’on rapporte que c’est Serigne Touba lui-même, (pour la première fois de sa vie) qui l’a mise en terre. D’après Mor Ndiaye, avant son départ pour le Gabon, Khadim Rassoul avait promis à cette femme de l’assister après sa mort. C’est pourquoi il l’a inhumée. Le mausolée, situé à plus de 500 mètres du village, est soigneusement entretenu. L’odeur de l’encens et du parfum se dégage à quelques mètres du lieu sacré. Serigne Abdou Khoudoss Ndiaye, le proposé à l’entretien, témoigne : «Les fidèles mourides qui connaissent l’histoire de ce mausolée y font souvent des prières. C’est le cas des femmes infertiles. Généralement, leurs vœux, seront exhaussés par Dieu, après qu’elles s’accroupissent devant la tombe de la sainte femme.»
Les priorités de Thiéyène Djolof
La dimension religieuse de Thiéyène Djolof contraste d’avec son développement. Cette localité est confrontée à plusieurs difficultés. Un seul forage construit depuis les années 90 par Samba Yalla Diop, ancien ministre sous Abdou Diouf, ravitaille en eau les 675 âmes vivant dans les 50 maisons du village qui ne bénéficient pas de fourniture en électricité. Les poteaux électriques implantés un peu partout à Thiéyène, depuis belle lurette, n’étant toujours pas fonctionnels. La cité religieuse ne dispose que d’une case de santé sans équipement. Les malades parcourent plus de 22 km pour se faire soigner à Boulal ou à Thiaméne, distant de 36 km. Thiéyène souffre aussi de son enclavement. Une seule piste le dessert. Le réseau téléphonique mobile n’y est pas stable. Cependant, face à ces problèmes, Serigne Cheikh Mbacké Bomballi a entrepris des actions de grande envergure pour inverser la tendance. Chaque année, un grand Magal y est organisé. Ce rendez-vous religieux est souvent mis à profit pour trouver des solutions aux maux qui plombent le développement de la cité religieuse.
ABDOU MBODJ (ENVOYE SPECIAL A THIAYENE DJOLOF)
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Anonyme
En Décembre, 2015 (18:23 PM)Bamba
En Décembre, 2015 (18:28 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:43 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:54 PM)1 million de à peu pres ???
...
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:47 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:45 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:46 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (10:53 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:09 AM)www.xamsadine.com
pour apprendre le Coran et la sounna
Anonyme
En Décembre, 2015 (12:03 PM)Vrai
En Décembre, 2015 (13:09 PM)Abassy
En Décembre, 2015 (13:40 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (14:53 PM)Xuluus
En Décembre, 2015 (15:16 PM)Quel pourcentage vous occupez? Même ici au Sénégal vous êtes très loin de faire la majorité.
Sur les 14 Régions du Sénégal vous n'êtes majoritaires uniquement qu'à Diourbel.
Kara boys= Apaches
Thiantas= Cherokees
Bayes Faux= Sioux
Les autres= Navajos
Cheikh Bamba= Manitou
Grande Mosquée= Totem
Anonymerew
En Décembre, 2015 (19:30 PM)Participer à la Discussion