Au total, 19 soldats ont été tués depuis la résurgence des hostilités le 27 décembre dernier, entre l’armée nationale et les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Jamais dans l’histoire du conflit armé, les pertes n’ont été aussi récurrentes, dans les rangs de la grande muette.
Ce qui, d’ailleurs, a fini d’irriter beaucoup d’officiers supérieurs en retraite, qui ne pouvaient pas accepter, vu le professionnalisme de nos Jambars, autant de pertes en vies humaines en si peu de temps. Les rebelles qui se sont réarmés avec l’aide de la république Islamique d’Iran, via la Gambie, possèdent un arsenal sophistiqué. C’est ainsi que des équipements modernes antichars, tels des B10 ont été récupérés sur des bandes armées supposées appartenir au Mfdc.
Cette découverte a précipité la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Iran. Durant leur opération de ratissage, dans la zone de Sindian prés de Kanilaï, le village natal du président Yaya Jammeh, l’armée a tué plus de quarante (40) militaires gambiens. De sources dignes de foi, «cette information a été gérée avec tact et tenue secrète, par les plus hautes autorités du pays.
Cette riposte sévère et remarquée, de la grande muette, est rendue possible grâce à des troupes au sol, appuyées par des hélicoptères (Mi 17) de l’armée de l’air qui, poursuivent nos sources, «ont occasionné beaucoup de pertes dans le camp des combattants du mouvement rebelle». Avec l’achat de canons de longue portée, l’armée sénégalaise compte aller jusqu’au bout, afin de venger ses éléments tombés au champ d’honneur et, par ricochet, bouter la rébellion hors de la région Sud.
Les armes iraniennes qui ont transité par la Gambie, avant d’atterrir entre les mains du mouvement irrédentiste, sans compter la mort de soldats gambiens, lors de l’opération de ratissage, ne constituent-ils pas des motifs supplémentaires pour la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays ? Une chose pour le moment reste sûre : le nombre fréquent de pertes subies, par l’armée sénégalaise, a fini de créer un malaise au sein des troupes et des officiers supérieurs. En attendant, l’Etat a décidé de suspendre l’opération de ratissage pour des raisons non encore élucidées. Ce qui laisse certains officiers supérieurs perplexes qui croient que « l’Etat se sert du bâton et de la carotte, pour tenter de résoudre le problème casamançais».
Thierno Assane Bâ
15 Commentaires
Boulson
En Avril, 2011 (08:44 AM)Senerusse
En Avril, 2011 (08:45 AM)Max
En Avril, 2011 (08:49 AM)Xalaas
En Avril, 2011 (08:49 AM)Xalaas !
Kaddou Deug
En Avril, 2011 (08:55 AM)Confusion!!!
En Avril, 2011 (09:19 AM)Beug Fallou
En Avril, 2011 (09:21 AM)yaya boko dieme
La Gaule
En Avril, 2011 (09:31 AM)Undefined
En Avril, 2011 (09:45 AM)Taywanais Seneweb
En Avril, 2011 (10:26 AM)Baoba
En Avril, 2011 (11:29 AM)Colonel Faye
En Avril, 2011 (13:21 PM)Moi123
En Avril, 2011 (15:32 PM)Undefined
En Avril, 2011 (09:19 AM)Undefined
En Avril, 2011 (12:25 PM)Participer à la Discussion