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Paix, cohésion sociale et retour aux valeurs en Casamance : Le khalife général de Cheikhna Cheikh Mahfouz Ould Aïdara de Dar Salam prend son bâton de pèlerin

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Paix, cohésion sociale et retour aux valeurs en Casamance : Le khalife général de Cheikhna Cheikh Mahfouz Ould Aïdara de Dar Salam prend son bâton de pèlerin
« La Casamance a connu beaucoup de péripéties, une région meurtrie, une région de conflit, une région où il y a même une perte d’espoir, une région où des familles se sont déchirées et une région qui a connu l’exode à cause du conflit », a relaté Chérif Boune Aïdara, porte-parole de Cheikhna Cheikh Sydatt, khalife général de Cheikhna  Cheikh Mahfouz Ould Aïdara  de Dar Salam Chérif.  Ce passé continue de ronger les Casamançais et à diviser des familles, dit-il.

Ainsi, face à cette situation et au-delà de la Casamance, avec la violence qui sévit un peu partout dans le pays et qui menace l’islam dans certaines régions, il y a besoin d’un véritable retour aux valeurs en Casamance et dans le Sénégal, aux valeurs islamiques.  

Ce qu'a compris le khalife général de Cheikhna  Cheikh Mahfouz Ould Aïdara, qui a accepté de prendre son bâton de pèlerin et sur demande des populations pour prêcher la réconciliation, le vivre-ensemble et la paix. Sa tournée pour la paix et de la cohésion sociale a commencé dans le département de Bignona, par le Blouf qui a été secoué par le conflit. Dans cette localité,  du département de Bignona déchirée par la guerre du MFDC, le khalife a exhorté, par la voix de son chef du protocole, Cheikh Mahfouz, les populations au pardon et à la réconciliation. 

Cette tournée est précédée, à chaque étape dans le Blouf, par un récital du Coran pour la paix et la réconciliation. 

D’autres contrées de la Casamance vont être visitées pour répandre « la paix, la cohésion sociale et le retour aux valeurs », dans les Kalounayes, le Fogny, le Kassa, le Balantacounda, entre autres.

Cheikhna Cheikh Sydatt a formulé des prières pour le développement du  Sénégal dans la paix et la sécurité.


8 Commentaires

  1. Auteur

    Salut

    il y a 1 semaine (22:26 PM)
    Affairou folklore rek ! Sous marabout done deugueu, ils n'ont qu'à prier pour que le Sénégal soit développé c'est tout le contraire ils ne sont capables de rien à part profiter des passeports diplomatiqques, des semences, des angrais, du foncier, des caisses de l'état, "le tok mouye bakh" les marabouts khalifs, descendants, fils, petits fils, arrières petits fils doivent arrêter  "ces péchés, ces bakar", cette forme de paresse et d'exploitation en se cachant derrière un nom "mbacké, sy, niass, aidara, thiaw, tall ...... etc. Les sénégalais qui dorment encore doivent aussi se réveiller et passer à autre chose en arrêtant d'aller perdre leur temps, leur énergie et leur argent et surtout de risquer leur vie en chemin dans ces "folklore" ces "taneu beer", ces ndadjé de "business" qui servent seulement à accumuler de l'argent gratuitement et qui ne servent que les intérêts  d'une minorité et ni Dieu ni eux même. Je n'ai aucun doute que de donner un peu de son temps, son énergie, son argent à un necessiteux, un pauvre du coin, à celui qui en est besoin est mieux apprécié et mieux rénuméré par Dieu que de le donner à un déjà richissisme marabout jamais dans le besoin, c'est une question tout simplement de bon sens. Ce ne seront jamais ces "folklores" qui feront avancer le pays. Cela fait plus 150 ans, ça gamou, ça ziarr, ça grand ziarr, ça bourde, ça 18 safar, ça magal ta dara magoul, dara développéwoul au contraire la pauvreté augmente en même temps que les marabouts et leurs familles s'enrichissent de manière indécente. Ce ne sont pas ces "folklore" et ces "croyances" qui changeront quelques choses dans 1000 ans, ce sera le travail, rien que le travail. Le peuple sénégalais doit donc se réveiller et se détourner en masse de ces conglomérats d'intérêts avec leurs "folklores business" pour se remplir uniquement leurs poches au détriment d'une jeunesse qui meurent de pauvreté dans les océans. 

     
    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:42 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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  2. Auteur

    La Casamance

    il y a 1 semaine (23:14 PM)
    valeurs islamiques en Casamance? La Casamance est une terre aux valeurs traditionnelles de nos ancêtres africains. 
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:43 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:46 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:50 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
    Auteur

    il y a 1 semaine (04:51 AM)
    Trafiquants d'influence et maquereaux 
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:47 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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    Auteur

    il y a 1 semaine (07:06 AM)
    Les casamancais sont les 0lus indixplines ils passent tout leur temps à insulter ces rebelles ratés. 
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    • Auteur

      il y a 1 semaine (10:01 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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    Auteur

    Casaçais

    il y a 1 semaine (09:04 AM)
    Perte de temps de ce marabout. Lorsque Abdou Diouf, Wade et Macky Sall tuaient les Casaçais où était ce marabout ? où était l'islam ? où était la recherche de la paix ? Foutaises
    • Auteur

      il y a 1 semaine (09:47 AM)
      Qui est Cheikhna Cheikh Makhfouz Ould Cheikh Abeu( Talibal Khayar Ould Mame Cheikhna Cheikh Mouhamed Fadal Ould Mamine)????
       
      Ce saint homme a œuvré à l’islamisation des peuples du Mali, de la Guinée, de la Sierra Léone, de la Guinée Bissau, de la Gambie et du Sénégal. Fédérateur et intégrateur, sa stratégie reposait sur la non-violence. Par ses œuvres, il mérite la reconnaissance de nos Etats respectifs.
       
      Intégrateur et fédérateur
       
      Décédé un 19 novembre 1919 à Darsalam Chérif dans la région naturelle de la Casamance, Cheikh Mahfouz a œuvré durant toute sa vie à l’islamisation, à l’intégration et à la fédération des peuples d’Afrique. Né en 1855 dans le Hoad Chagri en Mauritanie, le saint homme a fait ses humanités à Walata, naguère carrefour du savoir et du commerce avant de terminer par la « tarbiyatou » (science spirituelle qui permet aux musulmans d’accéder à son créateur) chez son oncle Cheikhna Cheikh Saadbou qui deviendra son guide spirituel.
      C’est vers 1876 que Cheikh Mahfouz s’installera au Sénégal plus précisément dans le Niany à Sandoungou, région de Tambacounda. Adepte de la non-violence, en 1877, il ira à la rencontre du roi du Firdou Moussa Molo Baldé à Sambal Sinding dans le Fouladou avant de rallier la Guinée Bissau où il contribuera à l’islamisation des peuples du Gabou, de Kanadou, de Biribang, de Kinara, du Woye, etc.
       
      Le Gabou face aux Almamys du Fouta
       
      Dans le Gabou, il se rendra chez Mamadou Pathé, frère du roi Sellou Koyada. Pathé avait reçu une annonce de guerre de la part d’Alpha Yaya Diallo, marabout du Fouta Djalon. Ce dernier avait comme ambition de lancer une guerre sainte du Gabou en Guinée Portugaise à Kombo Brikama en Gambie en passant par la Casamance.
      Son armée était non seulement puissante, mais avait également bénéficié d’un important appui du colon français en armes et en hommes. Alpha Yaya Diallo qui était à Fouta Mory attentait le signal de son marabout Kan Koutoubo Diaby de Fouta Touba pour marcher sur le Gabou. Et ses régiments s’étendaient sur neuf provinces où il avait nommé des Imams appelés les Almamy du Fouta. Grâce aux prières de Cheikh Mahfouz, l’armée d’Alpha Yaya ne marchera pas sur le Gabou car ce dernier sera arrêté par son allié, le colon français. C’est ainsi que le Cheikh islamisa le royaume du Gabou dans la paix.
       
      Le Cheikh chez le Gouverneur Danting de Banjul
       
      Après l’étape de la Guinée portugaise, Cheikhna Cheikh Mahfouz rallia Kombo Brikama en Gambie. Au-delà de sa mission d’islamisation, le saint des forêts et savanes avait plaidé au début des années 1900, auprès du Gouverneur de Bathurst (Banjul) Mr Danting, la cause des musulmans dans cette île de la Gambie.   C’est depuis cette date que les musulmans de Banjul obtiennent du Gouverneur l’autorisation de pratiquer librement leur religion sans être inquiétés.
      En 1900, le saint homme entra au nord-ouest de la Casamance où il commença sa mission d’islamisation à Diana dans le Fogny Diabancounda. Mamady Diabang fut la première personne à être convertie à l’islam. Cette conversion de Mamadou Diabang à la religion du Prophète Mohamed (PSL) sera suivie par une forte adhésion des populations du Fogny Diabancounda et du Narang. Cette zone comprend, aujourd’hui, les villages des Communes de Kafountine, Diouloulou et Kataba1. Dans le Narang il fonda le village de Darsalam Thiénéba en 1900 et celui de Darsalam Cherif en 1913.
       
      L’étape du Fogny païen
       
      Cette étape sera suivie par celle du Fogny-Siat qui vivait sous la terreur du roi Jihadiste Fodé Kaba Doumbouya. Dans cette zone, sa stratégie lui a permis de s’attirer la confiance des populations du Fogny païen. Ce qui fait dire au Professeur Sékou Sagna Chef de la Section des Langues Etrangères Appliquées de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans sa thèse de doctorat qui s’intitule, « LES JOOLAA : un groupe ethnique de Casamance naguère hostile à l’Islam » : « Crédité d’une grande ouverture d’esprit, il (Cheikh Mahfouz) sut faire corps avec les habitants de la localité qu’il venait d’intégrer. Servi par une grande éloquence, il parvint sans peine à s’attirer la sympathie des éléments malléables du Fogny païen. Ces derniers tirèrent bonne augure de son attitude résignée. A juste raison, ils s’assimilèrent à un pacte de non-agression tacite, et vinrent à la rencontre du pieux saint. Au moins d’une sage exhortation ou « hikmatul-hasana », il les mit en confiance, et les fit entrer peu à peu, dans la paix de l’islam.»
      Ainsi, ont été convertis à l’islam, Ousmane Badji à Sindian, Bacary Bodiang à Diatang, Youssouf Sané à Médiédié, Sissawo Badji à Djinaki, Bacary Diémé à Badiana, Youssouf BADJI à Gnankit, etc.
       
      La route de Thiobon qui mène au Blouf
       
      Après le Fogny, cap sur le Blouf où il a commencé par Thiobon. Entré par le fleuve Erongol, Cheikh Mahfouz a été bien accueilli dans ce village. Cheikh Dianko Diédhiou sera la première personne à embrasser l’islam. A titre illustratif, les premières personnes qui se sont converties à l’islam dans le Blouf sont Ousmane Goudiaby de Mandégane, Alassane Diédhiou de Kartiack, Arfang Sonko de Bessir, Abdou Rahmane Sambou de Moulomp, Abdoulaye Sonko de Kagnobon, Alioune Sagna de Bagaya, Alioune Diatta de Betine Essyl, Mamadou Diatta de Kamanar Essyl, Babacar Diatta de Daaga Essyl, Cheikh Souleymane de Gnaganane Essyl, Ibrahima Bodiang de Balingor, Bacary Bodiang de Diégoune, etc.
      Avant le Balantacounda, c’est la zone des Kalounaye qui a accueilli le Cheikh. Cette zone marqua une étape très importante dans les déplacements de Cheikh Mahfouz qui faisait escale à Wong durant ses navettes maritimes entre Darsalam et Binako. Les premières personnes à être converties à l’islam par le saint homme sont, entre autres : Amadou Bodiang de Koubalang, Mamadou Tamba de Koubanao, Souleymane Sané de Bancouwouleng, Bacary Sagna de Gnamone, etc. 
       
      La résistance du peuple balante
       
      Après l’islamisation du monde diola, Cheikh Mahfouz entame celle du peuple balante. Si les diolas ont suivi les prédications du Cheikh sans résistance, ça ne sera pas le cas dans le Balantacounda où il fonda le village de Binako en 1908. L’érection de ce village n’a pas du tout été du goût des balantes. Pour manifester leur refus, Karcadji de Mangaroungou et ses sembles ont eu à perpétrer plusieurs attaques accompagnées de vols de bétails à Binako. Ce qui causa la perte en vies humaines de quelques disciples de Cheikh Mahfouz.
      Malgré ses nombreuses attaques et la mort de quelques disciples, Cheikh Mahfouz a toujours répondu par la non-violence. Une attitude qui avait certes causé le découragement chez certains disciples, mais avait fini de séduire les balantes car ces derniers ont finalement accepté de cohabiter avec le Cheikh et de se convertir petit à petit à la dernière des religions révélées.
       
      Cheikh Mahfouz chez Samory Touré
       
      Cheikh Mahfouz dans sa stratégie de pacification de l’Afrique de l’Ouest alla à la rencontre Almamy Samory Touré en Guinée Forestière. A cette époque, Samory Touré recevait les dioulas (grands commerçants) de Côte d’Ivoire qui lui fournissaient des armes en provenance d’Accra et de Koumassi au Ghana. A ces armes s’ajoutent celles achetées auprès des dioulas du  Cayor, du Baol, du Diolof, du Sine et du Saloum. Le saint homme demanda à Samory de mettre fin à ces guerres où les seuls perdants restaient les africains. Car le colonisateur utilisait des Sénégalais contre les maliens, les Sierra-léonais contre les Libériens, les Guinéens contre les Bissau guinéens, etc. Mais le roi du Wassalou refusa non seulement la demande du Cheikh, mais donna aussi des ordres pour qu’il soit exécuté. Après des échanges lors d’une rencontre, Samory Touré fera acte d’allégeance au Cheikh tout en lui demandant de le laisser combattre les blancs.  Après 36 ans de guerre, Samory Touré sera arrêté par les français et déporté au Gabon.
       
      Les huit tributs du Niombato
       
      Après sa rencontre avec Samory Touré Cheikh Mahfouz prend la destination de Nimzatt dans le Trarza chez son guide spirituel Cheikhna Cheikh Saabdou. Satisfait de son disciple, Cheikhna Cheikh Saadbou écrivit des poèmes de prières et de remerciements en son honneur. Prenant congé de son guide, le fondateur de Binako marqua un temps d’arrêt à Dakar chez Youssou Bamar Gueye avant de rallier les Iles du Saloum plus précisément à Niomy Bétinti chez Alkali Madi. Ce dernier sera d’ailleurs le premier à se convertir à la religion musulmane à Bétinti. A l’époque, il y avait huit tribus dans le Niombato que sont: Kadioumany, Kadiambou, Kadiassy, Womanky, Kounoukoum, Fatar-Fatour, Diakhanor et Wadouh. A l’unisson, elles décidèrent de suivre les prédications du saint homme et entrèrent dans la paix de la dernière des religions révélées.
       
      Al Fadilya
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (10:02 AM)
      C'est le problème avec eux, quand il faut passer à l'action, ils sont discrets.
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (14:45 PM)
      Il faut reconnaître que c'est aussi grâce à certains chefs qu'il n'y a eu "que" 35 mille captifs au départ du Sénégambie comparé au millions du Bénin ou du centre de l'Afrique. Les gens qu passent leur temps à passe leur temps à accuser les  certaines tribus musulmanes d'être des traitres nés. L'africain n'a pas besoin de religion pour vendre ou exploiter d'autres personnes.
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 1 semaine (14:55 PM)
      Il y a des écrits où des Français se plaignent de ne pouvoir remplir les bateaux de personnes .
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    Auteur

    il y a 1 semaine (14:57 PM)
    Le problème si les gens prient et  ils ne travaillent pas, forcément ils ont besoin de faire travailler les autres
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    Auteur

    il y a 1 semaine (15:02 PM)
    Aucun problème avec ces vieux mais un problème avec le fait de ne jamais rien vouloir changer. Il y a des traditions qui ne sont plus adaptés. La polygamie, les mutilations sexuelles, les mariages précoces, l'endoctrinement religieux dès le jeune, âge etc
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    Auteur

    il y a 1 semaine (17:34 PM)
    Il faut avant tout rendre l'ecole obligatoire et former les esprits jeunes plutôt que d'abrutir des enfants de religion. Chez les chrétiens tous les serviteurs ont une formation, ils sont sélectionnés. Il suffit d'entendre de voix et de jouer aux religieux. En plus régulièrement ils rémanient des textes
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