Affirmant vouloir, à travers «son» Festival mondial des arts nègres, montrer au reste du monde que l'Afrique peut voler de ses propres ailes, malgré des siècles d'exploitation et de colonisation, Me Abdoulaye Wade a été très paradoxal dans la démarche. L'essentiel des activités de l'organisation est confié aux blancs.
Dans l'organisation du 3e Festival mondial des arts nègres, c'est l'image d'un chef d'Etat en manque de confiance à l'expertise de ses gouvernés et doutant encore de leur capacité à gérer leurs propres affaires qui s'est illustrée de fort belle manière. Fête de nègres, la cérémonie d'ouverture a été animée par les blancs qui ont donné le tempo, le rythme et la cadence. Pour s'en rendre compte, il fallait être au Stade Léopold Sédar Senghor, le théâtre de la cérémonie d'ouverture de la manifestation, où ce sont des blancs qui dictaient leurs lois aux uns et aux autres et limitaient les zones d'accès aux médias, qu'ils soient visuels ou radiophoniques. Les journalistes noirs étaient parqués au niveau des gradins ou sur les pistes, alors que leurs confrères de l'Hexagone avaient le loisir de se déployer sans contrainte et même sur la pelouse.
Cependant, il faut écouter le discours servi par le président de la République aux populations, à cette occasion pour se rendre compte de combien est considérable l'écart entre ce qu’il a dit et les actes qu'il a posés, en préférant confier l'organisation du Fesman à des techniciens étrangers d'origine européenne, snobant ainsi ses concitoyens ou africains.
Dans le discours dont il a eu à traduire certains passages en anglais, il affirme que l'idée essentielle à la base de ce festival est de reconnaître que malgré des siècles de colonisation et d'exploitation, l'Afrique est toujours debout et peut construire son avenir avec ses enfants. C''est à l'en croire «ce qu’exprime ce rassemblement d'aujourd'hui (Ndlr: hier) à Dakar».
Pour le père du monument de la renaissance africaine, ce festival est entre autres activités celui qui va permettre aux Africains «de montrer la culture dans toutes ses dimensions». Parce que convaincu que «les paroles des hommes politiques se meurent dans l'espace, alors que lorsque ces thèmes sont repris par les artistes, cela va loin».
Cependant, il faut écouter le discours servi par le président de la République aux populations, à cette occasion pour se rendre compte de combien est considérable l'écart entre ce qu’il a dit et les actes qu'il a posés, en préférant confier l'organisation du Fesman à des techniciens étrangers d'origine européenne, snobant ainsi ses concitoyens ou africains.
Dans le discours dont il a eu à traduire certains passages en anglais, il affirme que l'idée essentielle à la base de ce festival est de reconnaître que malgré des siècles de colonisation et d'exploitation, l'Afrique est toujours debout et peut construire son avenir avec ses enfants. C''est à l'en croire «ce qu’exprime ce rassemblement d'aujourd'hui (Ndlr: hier) à Dakar».
Pour le père du monument de la renaissance africaine, ce festival est entre autres activités celui qui va permettre aux Africains «de montrer la culture dans toutes ses dimensions». Parce que convaincu que «les paroles des hommes politiques se meurent dans l'espace, alors que lorsque ces thèmes sont repris par les artistes, cela va loin».
7 Commentaires
Hal Pulaar Tigui Ni
En Décembre, 2010 (13:10 PM)Mayama
En Décembre, 2010 (13:23 PM)Ninki_nanka
En Décembre, 2010 (13:25 PM)Le Psy
En Décembre, 2010 (13:45 PM)Lula
En Décembre, 2010 (13:49 PM)Le Blanc
En Décembre, 2010 (14:01 PM)Akd
En Décembre, 2010 (15:38 PM)Participer à la Discussion