Le 26 décembre, c’est le Grand rendez-vous des émigrés. Cette rencontre a été initiée par l’Organisation des émigrés pour le développement du Sénégal (Oeds) qui vise à placer les Sénégalais vivant à l’étranger au cœur du processus de développement du pays. Mame Coumba Ndiaye Touré, présidente de l’Oeds, fixe les enjeux de cette rencontre : « Nous nous sommes rendu compte que les émigrés sont incontournables dans le développement économique et social. Ce rendez-vous a été initié parce que nous avons senti le besoin de nous connaître et faire connaître nos objectifs consistant à investir dans des projets de développement.»
Il s’agit surtout de briser ce cliché qui fait du Modou-Modou la personne providentielle qui entretient sa famille à... coûts de transferts d’argent. La présidente de l’Oeds cite des études menées au Sénégal qui ont montré que 30 à 80% du budget des ménages proviennent des transferts d’argent effectués par les Sénégalais de l’extérieur. Et les envois cumulés attendraient 700 milliards F Cfa et constituant 10% du Produit intérieur brut. «Mais cet argent est utilisé le plus souvent dans la dépense quotidienne, les besoins élémentaires de la famille et dans la construction de maisons. Ces transferts ne se reflètent presque pas dans l’économie sénégalaise parce que leur apport est plus senti dans le développement social qu’économique du pays», explique Mme Touré.
Face à cette situation, l’Organisation des émigrés pour le développement du Sénégal (Oeds) propose un investissement beaucoup plus judicieux de cet argent dans la réalisation des projets de grande envergure à l’intérieur du pays. Le processus mis en place a consisté à collecter des fonds afin de les investir dans les 14 régions du Sénégal. «Nous demandons à chaque émigré de cotiser 25 euros (16 500 F Cfa). Et si nous faisons le décompte, ce sera 32 milliards F Cfa. Et chaque année, nous allons investir dans une région par rapport à ses potentialités économiques. Ces investissements vont leur permettre de pouvoir vivre dans leur pays avec dignité et participer à leur tour à son développement parce que nous savons les conditions dans lesquelles vivent nos compatriotes à l’étranger», explique Mme Touré qui salue l’engouement des autorités et des émigrés autour de ce projet.
« Nous voulons convaincre par les résultats. Si on arrive à collecter 25 milliards, l’Etat sera contraint de nous soutenir», poursuit la présidente.
Au final, l’objectif est de créer aussi des emplois, lutter contre l’exode rural, faciliter le retour des Sénégalais établis à l’étranger. «Les réalisations vont créer des emplois parce que nous avons pensé que 70% des emplois seront aux jeunes résidant dans les régions d’implantation du projet, 10% aux personnes vivant avec un handicap et les 20% aux émigrés qui désirent rentrer chez eux», détaille Mme Touré. Et elle espère que le tour est joué. <7> [email protected]
Il s’agit surtout de briser ce cliché qui fait du Modou-Modou la personne providentielle qui entretient sa famille à... coûts de transferts d’argent. La présidente de l’Oeds cite des études menées au Sénégal qui ont montré que 30 à 80% du budget des ménages proviennent des transferts d’argent effectués par les Sénégalais de l’extérieur. Et les envois cumulés attendraient 700 milliards F Cfa et constituant 10% du Produit intérieur brut. «Mais cet argent est utilisé le plus souvent dans la dépense quotidienne, les besoins élémentaires de la famille et dans la construction de maisons. Ces transferts ne se reflètent presque pas dans l’économie sénégalaise parce que leur apport est plus senti dans le développement social qu’économique du pays», explique Mme Touré.
Face à cette situation, l’Organisation des émigrés pour le développement du Sénégal (Oeds) propose un investissement beaucoup plus judicieux de cet argent dans la réalisation des projets de grande envergure à l’intérieur du pays. Le processus mis en place a consisté à collecter des fonds afin de les investir dans les 14 régions du Sénégal. «Nous demandons à chaque émigré de cotiser 25 euros (16 500 F Cfa). Et si nous faisons le décompte, ce sera 32 milliards F Cfa. Et chaque année, nous allons investir dans une région par rapport à ses potentialités économiques. Ces investissements vont leur permettre de pouvoir vivre dans leur pays avec dignité et participer à leur tour à son développement parce que nous savons les conditions dans lesquelles vivent nos compatriotes à l’étranger», explique Mme Touré qui salue l’engouement des autorités et des émigrés autour de ce projet.
« Nous voulons convaincre par les résultats. Si on arrive à collecter 25 milliards, l’Etat sera contraint de nous soutenir», poursuit la présidente.
Au final, l’objectif est de créer aussi des emplois, lutter contre l’exode rural, faciliter le retour des Sénégalais établis à l’étranger. «Les réalisations vont créer des emplois parce que nous avons pensé que 70% des emplois seront aux jeunes résidant dans les régions d’implantation du projet, 10% aux personnes vivant avec un handicap et les 20% aux émigrés qui désirent rentrer chez eux», détaille Mme Touré. Et elle espère que le tour est joué. <7> [email protected]
16 Commentaires
Canada
En Décembre, 2015 (19:54 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:55 PM)Anonymekao
En Décembre, 2015 (21:14 PM)chaque fois des personnes engagées politiquement cherchent à se faire remarquer en sortant ; la diaspora, les immigrés de patata et patati....
Ces personnes feraient mieux d'aller travailler que de chercher des planques...
Immigré de 48 ans en France....
M
En Décembre, 2015 (21:52 PM)Sokhnaaastou
En Décembre, 2015 (22:09 PM)Ibra
En Décembre, 2015 (22:41 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (00:13 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (00:14 AM)Immigré
En Décembre, 2015 (05:44 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (06:46 AM)Il y a quelques 2 à 3 ans j'ai lu un mémoire universitaire d'un certain ''Malick Sané en France'' parlant Entrepreneuriat social privé pour la Mise en place (Réalisation) et Gestion et Entretien des infrastructures structurantes et prioritaire (construction de voies terrestres, ferrées fluviales de toute catégorie :principales entre régions, secondaires et pistes de production, mise en place d'Unités d'exploitation et Transformation de produits agricole, élevage, ... des Centres de Formation, de Tourisme....etc) particulièrement dans ces riches Zones rurales en majorité potentielles à 99% (Casamance SineSaloum, Baol, etc.).
Voilà une excellent idée qui malheureusement n'a pas existé longtemps sur le Site sénéweb pour être mieux connue, mais sachez que pour un vrai développement durable de notre pays Sénégal ( voir de tout pays d'ex-AOF-AEF) il faut créer des Entreprises sociales dont les résultat à 80-90% sont réinvestis dans ce Développement social, économique et environnement de localités rurale; les Salariés permanents sont quelques citoyens locaux ou de la diaspora avec des compétences réellement exercées , accomplies et récompensées avec ces 10 à 20% des résultats car pour des Missions particulières (Etudes financières, Stratégies commerciales, industrielles , Recherche agronomiques, ...etc) les Jeunes Sénégalais(e)s universitaires et/ou en fin de cycle peuvent bien faire un travail aussi excellent (et beaucoup moins payé) que ces Salarié(e)s des ONG qui parcourent le monde en SOS pour le Sénégal (voir l'Afrique) depuis un demi-siècle sans résultat probant.
Je prie à ce Mr Malick Sané de remettre son idée en Site Séné web car c'est vraiment l'outil innovant qu'il faut pour sa Casamance, son Sénégal, son Afrique : il n'y a pas de magouilles possibles dans une Entreprise sociale d'intérêt général et Partenaire privée du Secteur public local ; c'est une structure encadrée par des lois strictes et des jeunes des retraités (ceux-ci et ceux-là tous issus des Zones locales et de la Diaspora originaire) sont là pour dénoncer toute déviation des objectifs vers des finalités personnelles.
Lb Fam
En Décembre, 2015 (08:36 AM)A la sortie du pays il y a pas de cotisations je vois difficilement pourquoi il faut se cotiser dans l autre sens.
Aussi le development ca passe par l entrepreneuriat = initiative privee= prendre son own money inject dans un business et aller voir la banque ensuite pour leverager.
Bref il faut oser prendre des risques (individuellement), le reste c est du bavardage.
Je suis totalement contre ces histoires de regroupements publiques ou semi-publics
Mangui dem jobbi outti money
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:06 AM)Ok très bien.
Mais OU ?
Même pas cap' d'écrire un article avec toutes les infos utiles...
Rendez Vous Où
En Décembre, 2015 (12:14 PM)Je suis en France. le rendez vous c'est où? On est aujourd'hui le 17 décembre et le rendez-vous est le 26 décembre OU? Donc si ce n'est pas dans ma ville je ne pense pas pouvoir y aller surtout en cette période de fin d'année.
merci de donner plus de précision dans vos articles.
Nous sénégalais on est tellement radin que cela se voit dans cet article. On fait toujours les choses à moitié. Il faut aller au bout des choses.
merci wassalam
et bonne fête de fin d'année à toutes et à tous
Germany
En Décembre, 2015 (00:52 AM)Meme pas capable de gerer leur quotidien sans mic mac. Tek deal bi dafa doy!
Thiey Babylon? ...Koufi ne nioukh rek fok ne ya gueuneu intelligent .
Bon mane bokouma. .
Anonyme
En Décembre, 2015 (01:34 AM)Avec ce texte extrement laborieux elle pense gerer 25 milliards.
25 Euro ce n est rien mais 25 Euro × Diaspora senegalaise hummm!
Et puis yaw koula nomme akh fo fallo?
Citoyen Du Senegal
En Août, 2016 (10:22 AM)Participer à la Discussion