Le front unitaire qui regroupe des centrales syndicales a décidé de se faire entendre. Il veut que l’État respecte ses engagements. En effet, celui-ci avait promis financer les centrales syndicales pour un montant de 600 millions Fcfa. Les différentes formations syndicales avaient applaudi à cette nouvelle. Cette promesse est restée lettre morte. Face à cette situation, les syndicalistes n’entendent pas se laisser faire. Selon M. Mademba Sock, Secrétaire général de l’Unsas et membre du front unitaire : « Demain (aujourd’hui, Ndlr.) le comité scientifique se réunit pour statuer sur la marche que nous comptons réaliser pour exiger le respect des engagements pris par l’État. Nous sommes en train d’organiser la riposte qui sied ». Les centrales syndicales enfourchent à nouveau le cheval de la contestation à une période où les regards sont tournés vers la campagne électorale.
Le front social risque de se réchauffer pleinement. D’ores et déjà, les enseignants, à travers l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) mènent, pour 48 heures, un mouvement de grève. Sans compter les agents de santé qui présentement sont très remontés contre les autorités et menacent même de déposer un préavis de grève. Cette conjonction de revendications sociales augure d’un front social en ébullition les jours à venir. La balle est dans le camp des pouvoirs publics.
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