Depuis qu’il est accusé d’avoir ôté la vie à sa patronne, Fatoumata Mactar Ndiaye, en lui tranchant la gorge, SambaSy, 31 ans, chauffeur de la défunte, divise le cercle de ceux qui le connaissent.
Ange pour les uns, démons pour les autres. Tantôt dépeint en garçon sans histoire, « incapable de tuer un poulet », tantôt en jeune homme fourbe, taciturne, qui aura bien caché son jeu. Les lignes se creusent.
« S’il est le vrai coupable de ce crime crapuleux dont on l’accuse, c’est vrai qu’il aura alors pris tout le monde de court », pose avec précaution un témoin rencontré à Pikine aux abords du domicile de la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) tuée samedi.
Neveu de Fatoumata Mactar Ndiaye, Aliou acquiesce : « Jusqu’à présent, j’ai du mal à croire que Samba a tué ma tante. Il était comme un frère pour nous. Franchement, on ne lui connaît aucun problème. »
Recruté en 2012
C’est certainement conscient de ses a priori positifs sur son compte qu’il a dit à ceux qui l’ont interpellé, juste après le drame, alors qu’il sortait en courant de la maison de sa patronne, les habits tachés de sang, qu’il était à la poursuite du meurtrier de cette dernière.
« Quand on l’a rattrapé, il niait être l’auteur du crime, rembobine un voisin. Il disait s’être blessé au cours de sa bagarre avec le vrai meurtrier. Nous l’avons naïvement cru, parce qu’il a toujours été correct. C’est sur le tard qu’on a compris qu’il ne s’agissait que d’un subterfuge pour échapper au lynchage. »
Samba Sow a été recruté par Fatoumata Mactar Ndiaye en 2012. Il doit ce travail à sa tante, Fatou Sow, responsable politique Apr et amie intime de la défunte. Rapidement, il a été adopté chez la vice-président du Cese. « Samban’avait pas de sens interdit dans la maison, confie Pape Ndiaye, frère de la victime. C’était l’homme de confiance de Fatoumata. D’ailleurs, cette dernière attendait de sortir de sa viduité pour faire les démarches nécessaires concernant son projet de mariage. »
Mariage fantôme ?
D’après le témoignage du tueur présumé aux enquêteurs, ce mariage serait le mobile du crime. N’arrivant pas à réunir le budget pour la dot et les frais du mariage, il aurait cherché à faire main basse sur tout ou partie de l’argent que sa patronne gardait dans son armoire.
Mais le doute subsiste à propos de ce mariage. Visiblement, la nouvelle n’est pas connue de tous. En tout cas sa tante, celle qui l’a accueilli pendant quelques années sous son toit et lui a trouvé le poste de chauffeur de la vice-présidente du Cese, n’était pas informée.
Lyssa Sow, fille de cette dernière, témoigne : « Samba ne peut pas décider de la date de son mariage, sans en parler à ma mère qui est sa tante. »
Lyssa se rappelle que « la rumeur avait couru durant le mois de Ramadan ». « Quelques temps après, indique-t-elle, un oncle a appelé maman pour confirmer la rumeur. Ma mère était surprise. Mais depuis on n’en a plus entendu parler. C’est dans les journaux qu’on a appris son projet de mariage.
Une autre facette du double jeu auquel Samba Sow avait l’habitude de se livrer ? Un neveu de la victime : « Quand il parle, il ne te regarde même pas. Nous l’avons toujours pris pour un homme timide. On vient de se rendre compte qu’il n’était pas en vérité celui qu’il prétendait être. »
« Le meurtrier était en djellaba, notre frère n’est pas cet homme »
Les membres de la famille du tueur présumé objectent. Sa sœur, Mamy Sow, est persuadée que son frère est innocent. Elle jure : « Un témoin a vu le meurtrier sortir de la maison en courant. Il était vêtu d’une djalleba blanche. Notre frère n’est pas cet homme. Lui, est un honnête homme, doublé d’un croyant. »
Samba serait aussi très généreux. Son autre sœur, Sassoum, l’a croisé deux jours avant le drame. Elle rembobine : « C’était le jeudi. Il m’a trouvée à la devanture de ma maison conjugale. Je lui ai annonçait qu’on préparait le Gamou dédié à Mame Abdou. Ce jour-là, il m’a remis 5 mille francs CFA. Il m’a demandé de chercher de la monnaie et de prendre les trois mille. »
Même au niveau du Conseil économique où il travaillait, Samba Sow passait pour un employé sans histoire. Un vigile de l’institution : « On ne l’aurait jamais cru capable d’un tel acte. C’est un homme effacé. Il était en paix avec tout le monde. Ici, je ne lui connais qu’un seul ami. C’est Khadim. Il se trouve à Mbour. »
Khadim était à Touba le jour du drame. Lorsqu’il a appris la nouvelle, il croyait à une mauvaise blague. Il martèle : « Jusqu’à présent j’ai du mal à le croire. Samba ne peut pas tuer un poulet. J’ai essayé d’appeler sa fiancée, mais en vain. Si c’est lui le meurtrier, un innocent a tué. »
« Un garçon ne doit pas pleurer de la sorte »
Samba Sow est né il y a 31 ans. À l’âge de 19 ans, il perd sa mère, Aïssatou Sall. Quatre années après, son père, Soumeymane, décède. Il pleurait comme une fontaine. « Je me rappelle que ma mère lui disait : ‘’un garçon ne doit pas pleurer de la sorte. C’est toi qui dois consoler tes sœurs et cousines’’. C’est vous dire qu’il a un grand cœur. Ce qui est arrivé est l’œuvre de Satan.
Une « œuvre » qui expose son auteur présumé à une condamnation pour assassinat et tentative d’assassinat. Après deux retours de parquet, il sera présenté ce jeudi au juge chargé du dossier. Il devrait être placé sous mandat de dépôt et envoyé à Rebeuss avant son jugement. D’ici là, il divise le jury du tribunal composé par ses proches.
(Source : L’Observateur)
47 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (22:22 PM)Bethio thioune Tueur
modou kara charlatan fumeur de chanvre indien yamba
cheikh yerim seck violeur
thionne seck delinquant economique
Bara dolly .. baiseur en plein ramadan de la femme d'autrui
youssou ndour delinquant fiscal
Aliou sall voleur de petrole ak son acolyte franck tmisou
macky sall lion dormant
wally seck pederastre
taib soce ouztaz escroc
Un Citoyen
En Novembre, 2016 (22:30 PM)Ousse
En Novembre, 2016 (22:35 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (22:38 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (22:49 PM)Sénégal Rééwou Téranga
En Novembre, 2016 (23:40 PM)Manou
En Novembre, 2016 (23:49 PM)je ne défends pas cet homme mais laissons les professionnels de la justice faire leur job sans influence de l'exécutif qui malheureusement ne s'est pas limité dans ce cas, à ses prérogatives.
Anonyme
En Novembre, 2016 (23:50 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (00:12 AM)Une autre facette du double jeu auquel Samba Sow avait l’habitude de se livrer ? Un neveu de la victime : « Quand il parle, il ne te regarde même pas. Nous l’avons toujours pris pour un homme timide. On vient de se rendre compte qu’il n’était pas en vérité celui qu’il prétendait être.
AUX ETATS UNIS SI TU NE REGARDES PAS QQ1 EN LUI PARLANT CEST GRAVE... ON DIT QUE : YOU ARE MEAN... TU PREPARES QQQ CHOSE DE GRAVE.
Mendesfrance
En Novembre, 2016 (00:17 AM)Regardez ce monsieur au fin fond: IL A TOUT LES TRAITS D'UNE SCHIZOPHRENIE
CE MONSIEUR EST UN MENTEUR CHRONIQUE COMME BEAUCOUP DE SENEGALAIS
HE IS SICK! AND NEEDS TO BE HELD IN A MENTAL FACILITY..
KI KOU GUISS NGA KHAMNEH DAFA FEBAR, BOPEUPI WEUROUL.. FAITES ATTENTION AUX GENS QUE VOUS RECRUTEZ.
Anonyme
En Novembre, 2016 (02:12 AM)...
Anonyme
En Novembre, 2016 (05:39 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (07:11 AM).
Anonyme
En Novembre, 2016 (07:12 AM)Xenophobie
En Novembre, 2016 (07:19 AM)Fiction
En Novembre, 2016 (07:41 AM)Ainsi va le Senegal avec ses assassinats politiques masques: Maitre Seye , Latif Gueye le Fondateur de Diamra, Badji l'ex president du conseil regional de Ziguinchor, etc.etc...
Il faut chercher le Commanditaire.
Une belle fiction n'est ce pas !!!!!!!!!!
Chighali
En Novembre, 2016 (07:51 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:24 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:36 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:47 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (10:23 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (12:11 PM)Adamafall
En Novembre, 2016 (23:11 PM)Adamafall
En Novembre, 2016 (23:11 PM)Adamafall
En Novembre, 2016 (23:11 PM)Adamafall
En Novembre, 2016 (23:11 PM)Adamafall
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En Novembre, 2016 (23:11 PM)Adamafall
En Novembre, 2016 (23:11 PM)Participer à la Discussion