Le Sénégal compte beaucoup sur ses « cracks » inscrits à dans les grandes écoles en France. Après avoir vu leur allocation d’étude revalorisée, qui est passé du simple au double, les étudiants boursiers d’excellence peuvent désormais compter sur un parrain ou une marraine pour les accompagner dans leur cursus.
Le programme a été lancé samedi à l’ambassade du Sénégal à Paris, sous l’égide de l’association Sen-Efficience, avec l’appui du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger (SGEE) dirigé par Moise Sarr. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Tew Niane, en présence des associations estudiantines et de plusieurs dizaines d’étudiants concernés par le programme.
« capitaliser sur un réseau d’anciens »
« Le but c’est de mettre en place un réseau, une communauté pour les Sénégalais qui sont à l’extérieur plus particulièrement qui, lorsqu’ils arrivent, peuvent se heurter à des difficultés d’insertion », a expliqué à Afrique Connection la présidente de l’association Sen-Efficience, Seyna Wade. « L’idée c’est qu’ils puissent capitaliser sur un réseau d’anciens qui sont là et qui sont passés par les mêmes difficultés, problématiques », ajoute cette étudiante actuellement à l’ESP Europe en Master spécialisé de conseil, stratégie et organisation.
Désormais donc, ces étudiants boursiers vont non seulement bénéficier de l’accueil et du suivi du SGEE, ils peuvent aussi compter sur un accompagnement plus personnalisé de la part d’étudiants qui leur ont précédé en France ou d’anciens qui ont déjà intégré le monde professionnel.
« J’ai toujours cru que la solidarité générationnelle et intergénérationnelle devraient être cultivées mais entretenue pour devenir ce ciment qui doit bâtir les jeunes nations que nous sommes », clame Moise Sarr, le directeur du SGEE.
Désormais donc, ces étudiants boursiers vont non seulement bénéficier de l’accueil et du suivi du SGEE, ils peuvent aussi compter sur un accompagnement plus personnalisé de la part d’étudiants qui leur ont précédé en France ou d’anciens qui ont déjà intégré le monde professionnel.
« J’ai toujours cru que la solidarité générationnelle et intergénérationnelle devraient être cultivées mais entretenue pour devenir ce ciment qui doit bâtir les jeunes nations que nous sommes », clame Moise Sarr, le directeur du SGEE.
Durant la cérémonie, il fut beaucoup question du retour de ces cerveaux au pays.
Le consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, les a non seulement exhortés de rentrer au Sénégal à la fin de leur formation, mais aussi de monter leurs propres entreprises.
« Je veux que chaque étudiant soit demain un chef d’entreprise. Il ne faut pas qu’on reste là à être des employés alors que chez nous on peut être employeur », a-t-il lancé t-il aux étudiants.
Le consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo, les a non seulement exhortés de rentrer au Sénégal à la fin de leur formation, mais aussi de monter leurs propres entreprises.
« Je veux que chaque étudiant soit demain un chef d’entreprise. Il ne faut pas qu’on reste là à être des employés alors que chez nous on peut être employeur », a-t-il lancé t-il aux étudiants.
« Notre pays c’est nous qui allons le construire »
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Tew Niane a abondé dans le même sens.
« Le parrainage par les ainés c’est le raccourci de ne pas faire les erreurs des ainés », a-t-il d’abord précisé pour saluer l’initiative de Sen-Efficience.
Avant d’insister sur ce que le Sénégal attend de ses boursiers d’excellence:
« Notre pays c’est nous qui allons le construire, personne d’autre ne le fera à notre place. Il est important de prendre conscience que notre pays a beaucoup fait pour nous, que c’est nous qui devons le construire. N’ayez donc pas le complexe, ayez l’ambition de servir notre pays. »
Cependant, Mary Tew Niane a appelé les étudiants, une fois de retour au pays, de « se battre comme ceux qui sont au Sénégal ». « Vous ne serez pas privilégiés par rapport à eux », a-t-il précisé, en expliquant que lui-même a dû gambergé un an avant de trouver un poste quand il est rentré au Sénégal après avoir bénéficié également bénéficié d’une bourse d’excellence.
« Le parrainage par les ainés c’est le raccourci de ne pas faire les erreurs des ainés », a-t-il d’abord précisé pour saluer l’initiative de Sen-Efficience.
Avant d’insister sur ce que le Sénégal attend de ses boursiers d’excellence:
« Notre pays c’est nous qui allons le construire, personne d’autre ne le fera à notre place. Il est important de prendre conscience que notre pays a beaucoup fait pour nous, que c’est nous qui devons le construire. N’ayez donc pas le complexe, ayez l’ambition de servir notre pays. »
Cependant, Mary Tew Niane a appelé les étudiants, une fois de retour au pays, de « se battre comme ceux qui sont au Sénégal ». « Vous ne serez pas privilégiés par rapport à eux », a-t-il précisé, en expliquant que lui-même a dû gambergé un an avant de trouver un poste quand il est rentré au Sénégal après avoir bénéficié également bénéficié d’une bourse d’excellence.
11 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (18:37 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (18:42 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (20:11 PM)Zoumpou
En Janvier, 2016 (21:02 PM)Mooo
En Janvier, 2016 (21:09 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (21:59 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (05:11 AM)Nous vous encourgeons a continuer dans ce sens. Le SGEE s'est complément métamorphosé. Bravo
Anonyme
En Janvier, 2016 (08:54 AM)Dans l'Informatique, tout est en Anglais et la langue du business au niveau international est aussi l'Anglais. Donc pourquoi la france???
Wakhane
En Janvier, 2016 (11:19 AM)Cheikh Thiam
En Janvier, 2016 (12:20 PM)Anonyme
En Janvier, 2016 (19:03 PM)Participer à la Discussion