A l’occasion de la semaine de la petite enfance, les acteurs de ce domaine ont tenu un forum sur «l’enregistrement à l’état civil à la naissance un droit pour chaque enfant», ce jeudi 17 décembre 2015 à l’hôtel terrou-bi.
L’Etat du Sénégal a institué, à travers le décret n° 2007-1207 du 08 octobre 2007, une semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits. L’enquête de l'Agence nationale de la démographie et de la statistique (Ands) 2014 révèle qu’au Sénégal, seuls 62,5% des enfants âgés de 2 à 5 ans ont été enregistrés à la naissance, avec une variation, selon les milieux (79,5% en zone urbain et 49,5 % en zone rural).
Cette problématique de l’inscription des enfants à l’état civil à la naissance se pose ainsi avec acuité, dans un contexte marqué par la détermination des plus hautes autorités à relever le défi de la prise en charge de la petite enfance en général, et de la protection des droits des enfants, en particulier. Sur cet angle, la récente directive du président de la république, Macky Sall, est relative à la généralisation de la prise en charge de la petite enfance. Ce qui démontre la nécessité de prendre en charge tous les aspects liés au développement du jeune enfant notamment l’éducation, la santé et la nutrition. «Ce programme basé sur la prise en charge de l’enfant bien avant sa naissance, permet de lui assurer un suivi sanitaire et nutritionnel adéquat, un enregistrement à l’état civil à la naissance et la constitution d’une épargne pour les frais de scolarité durant le cycle primaire » affirme Thérèse Faye Diouf, directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (Anpectp). Elle lance un appel pour qu'il n'y ait «plus jamais d’enfants sans acte de naissance”.
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Anonyme
En Décembre, 2015 (01:52 AM)Participer à la Discussion