La suspension des émissions de la radio du Groupe Avenir Communication, Première Fm, était à l’ordre du jour hier dans les locaux dudit groupe. En effet, au Sénégal depuis quelques jours pour s’enquérir de la situation, le directeur de la communication de Media Development Loan Fund (Mdlf), Peter Whitehead a profité de son séjour pour tailler bavette avec la presse. Ainsi, «toute action qui entrave le développement d’Avenir Communication et lui cause des dommages commerciaux nous inquiète vivement», lit-il dans une déclaration. M. Whitehead, de poursuivre sa lecture, «nous fûmes consternés par la fermeture de Première Fm. Ce raid apparaît comme la dernière de nombreuses actions par les autorités visant à retarder le lancement de Première Fm». Convaincu de la bonne volonté du Groupe Avenir communication, qui a rempli une deuxième fois sa demande de licence et repayé les frais liés à cette licence, M. Whitehead, lance un appel aux autorités, au nom de son organisme, «afin qu’elles approuvent la candidature de Première Fm et lui permettre ainsi d’émettre librement dans Dakar et sur le territoire national». Car un manquement à ceci «pourrait être perçu comme un risque pour les investissements étrangers au Sénégal».
Auparavant, Peter Whitehead a honoré un rendez-vous avec l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), en début de soirée d’hier. «C’est important pour nous de les rencontrer d’autant plus que ça peut nuire aux investissements de ce pays», lâche t-il. «On leur a expliqué nos préoccupations, puisque le Groupe Avenir communication devrait avoir le droit de diffuser ses émissions», renchérit-il. Toujours est-il que le dernier mot revient au ministère de l’Information, qui est le seul interlocuteur fiable. Une tutelle, qui a, semble t-il, fermé les yeux sur une demande d’entretien avec l’émissaire de Media Development Loan Fund. «On leur a adressé une demande d’entretien, mais ils n’ont pas répondu».
Sous ce rapport, renseigne Peter Whitehead, une rencontre avec l’ambassadrice des Etats-Unis, Janice Jacobs, a eu lieu. Mais précise t-il, «c’est juste pour l’informer de ce qui se passe».
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