Le ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a assuré, mercredi, que l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour satisfaire la demande en moutons, lors de la fête de la Tabaski, malgré la situation de crise au Mali, principal pourvoyeur du Sénégal en ovins.‘’Toutes les dispositions ont été prises malgré la situation au Mali, pour que les moutons ne manquent pas durant la Tabaski'', a-t-elle dit lors d’une rencontre de préparation de la prochaine fête de Tabaski. Aminata Mbengue Ndiaye a souligné que l’Etat du Sénégal tient à ce que chaque Sénégalais dispose d’un mouton quel que soit le montant de sa bourse.
''Dans les cinq prochaines années, il faudrait que le Sénégal soit auto-suffisant en moutons. Mais pour l'heure, nous pouvons faire appel aux autres pays membres de l’Union économique monétaire ouest africain pour satisfaire nos besoins'', a dit Mme Ndiaye. Elle a rappelé que l’année dernière, les besoins en moutons étaient évalués à 712.000 au Sénégal et 280.000 pour la région de Dakar. Abordant la question du transport du bétail, le ministre de l’Elevage a soutenu que chaque année, le prix du transport a tendance à tripler. A cet effet, elle a demandé aux concernés de revoir leur prix à la baisse d’autant plus que le Premier ministre, Abdoul Mbaye, a pris des dispositions pour enlever les taxes sur le transport.
Pour plus de sécurité, elle leur a demandé de reconduire le même dispositif de trois personnes par camion, lors du transport des moutons vers les différents points de vente. S’agissant de la fluidité du transport, Aminata Mbengue Ndiaye a rassuré que l’Etat du Sénégal d’installer le maximum de postes de police pour que les éleveurs puissent transporter leur bétail en toute tranquillité. ‘’Pour la question de la disponibilité de l’eau, le gouverneur va fixer les différents points de vente. Et nous espérons que dans les jours à venir l’arrêté sortira pour définir ces lieux de vente’’, a-t-elle dit, avant d’assurer que ''le gouvernement du Sénégal a mis tous les moyens pour que tout soit disponible''. ‘’L’aliment de bétail est disponible. 19 000 tonnes ont été achetées pour les éleveurs’’, a-telle fait savoir. Selon le ministre, ''la sécurité des éleveurs ne sera pas laissée en rade, car de grandes mesures sécuritaires seront déployées durant la période de vente des moutons.
Les éleveurs, qui ont pris part à la rencontre, ont assuré que les moutons viendront en masse. Toutefois, ils ont demandé à l’Etat des investissements de base pour assurer la sécurité contre le vol de bétail et leur aliment. Ils ont demandé également au gouvernement d’intervenir auprés des banques pour la réduction des taux d’intérêt qui, selon eux, ''sont très lourds'' pour les éleveurs.
15 Commentaires
Monn
En Août, 2012 (17:31 PM)Yegori
En Août, 2012 (17:33 PM)Saad Bouh
En Août, 2012 (17:44 PM)Les pèlerins sénégalais, estimés cette année à trente mille, convoyés par au moins 230 bus sans compter les particuliers et les autres cars de transports en commun, ont effectué la ziarra au Mausolée des Saints à Nimzatt, où repose Cheikhna Cheikh Saad bouh.
Mais les difficultés rencontrées par les sénégalais, tout au long du trajet, de la frontière sénégalo-mauritanienne à la ville sainte de Nimzatt, nous poussent à interpeller les autorités étatiques des deux pays.
Comment peut-on rester indifférent au déplacement d’une si grande composante de sa population ?
Trente mille sénégalais se déplacent ensemble, en territoire étranger sans que le gouvernement sénégalais ne prenne aucune mesure d’accompagnement,
Ni sécuritaire, ni sanitaire, ni administrative.
Les problèmes rencontrés, commencent à Rosso Sénégal, l’INSALUBRE, où les pèlerins sont obligés d’observer une attente de trente heures(30), en moyenne avant la traversée du fleuve Sénégal par bac, pause durant laquelle ils sont tous exposés à la chaleur, la poussière, l’absence d’assistance sanitaire, de structures d’accueil.
L’inhospitalité observée dans cette ville du Sénégal pose problème (il faut payer pour aller aux toilettes ou prendre un bain).
Pas de sapeur pompier. Un service d’ordre presque inexistant (pas plus de dix gendarmes et policiers).
Nous passons sur l’institution d’une assurance (mesure nouvelle), mais l’application a été cahoteuse, et une enquête devra être diligentée par les autorités sénégalaises, pour en connaître le fondement et ses connexions.
Une nébuleuse nous semble en être à la base, de sa progression de huit mille francs à vingt mille francs, et l’acharnement du côté sénégalais pour faire payer cette assurance, dont ne devrait profiter que la Mauritanie, nous semble suspect.
La fonctionnement du bac, de dix(10) heures du matin à quatorze heures,( pause de 14 h à17h), reprise pour deux heures de temps puis nouvelle pause jusqu’après vingt une heure(21h), montre avec quel mépris les autorités mauritaniennes traitent les pèlerins sénégalais.
Le calvaire de la traversée TICKENT – NIMZATT (48km) est tellement ancien qu’il se confond avec le pèlerinage.
Le bitumage de ce tronçon, ne devrait pas poser de problème compte tenu des retombées économiques du passage des pèlerins sénégalais.
Mais le problème fondamental que se posent les disciples khadryas, c’est l’absence de considération des autorités sénégalaises à leur endroit.
Comment un gouvernement peut – il rester indifférent au déplacement de trente mille (30 000) citoyens en territoire étranger ?
Le ministère des affaires étrangères est il au courant de cet événement ?
Un conseil interministériel ou au moins un CRD Spécial ne devrait il pas être organisé pour en assurer la préparation ?
La démarche non ostentatoire des khadryas, prônée par le Saint Seydi Mouhidîne, Cheikh Abdoul Qadr Jîlan, devrait il les confiner à cette indifférence des autorités sénégalaises ?
Nous osons penser le contraire, tout en disant que çà doit cesser.
Les disciples khadryas ont été atteints dans ce qu’ils ont de plus cher :
LEUR FOI.
Le pèlerinage annuel de Nimzatt est leur événement majeur.
Continuer à le marginaliser nous semble injuste.
Cette confrérie, la plus ancienne implantée au Sénégal, et la plus importante dans le monde, ne réclame que justice et traitement équitable. Rien d’autre.
Elzo41
En Août, 2012 (17:53 PM)Savez-vous quel jour sera le Tabaski Incha'Allah ? à +/- 2 jours quoi !!
Diaadieuff
Coplan
En Août, 2012 (18:11 PM)Un pays en dégenerescence avec un Président qui ne pige rien!
Des ministres qui parlent de nombre de moutons.
Des dirigeants de partis, comme Tanor, qui sont des hommes d'étape.
Mouton
En Août, 2012 (19:06 PM)Limazo
En Août, 2012 (19:16 PM)toi tu ne n’élève pas de mouton, tu ne vends pas de mouton, ton directeur même chose, tes inspecteur régionaux même chose, tes départementaux même chose et c'est normal. et mieux tu ne dispose pas de statistique fiable. seulement des estimations alembiquées de cheptel et non de prévision de commercialisation. tu ne sait pas ce que les les éleveurs du sénégal ont décidé de vendre.
tu ne sais pas ce que les mauritaniene et autres maliens vont apporter. et tu prends des engagements spéculatives. en effet, les mauritaniens et maliens qui entendront cette information ne viendront pas s'ils ont le sens des affaires.
cessez de gouverner dans l'informelle.
que de nullard au sénégal
Aida
En Août, 2012 (19:21 PM)Immolation
En Août, 2012 (19:40 PM)Car il est bon de recevoir et de donner les forces de la vie, de la parole.( Ogotemmeli).
Origine de l'immolation.
Wae
En Août, 2012 (20:10 PM)Cette nouvelle ministre doit refuser d’être pris en otage par ces docteur vétérinaires qui ne voient pas plus loin que leur nez.
Réfléchit Mme le ministre sur d'autres stratégies ce sera ton succès.
Wade
En Août, 2012 (20:18 PM)Wade
En Août, 2012 (20:31 PM)Xxxx
En Août, 2012 (08:07 AM)Listo
En Août, 2012 (09:00 AM)Cette dame, ministre de l'élevage, une politique, me parait , à chaque fois faire excessivement confiance, d'une part, aux techniciens de son département pour les statstiques quant au cheptel et d'autre part aux éleveurs d'autre part qui disent pouvoir approvisionner correctement le marché, ce qui est faux!
Et dans l'article ci dessus, on nous dit que le Mali est le "principal pourvoyeur du Sénégal en ovins", or ce pays traverse actuellement des difficultés internes à tel point que le transport pose problème, quelles dispositions sont prises par le Sénégal pour que les moutons en provenance du Mali puissent aisément passer la frontiére ?
C'est cela, la question car si jamais cela n'est pas fait, nous serons à la merci des éleveurs locaux et de toute façon, le cheptel national ne couvre pas les besoins de 712 000 moutons évoqués ci dessus!
A défaut il faudra que la ministre démissionne!
Coplan
En Août, 2012 (09:21 AM)Participer à la Discussion