Avec le soutien de l’Usaid/Era (Education et recherche en agriculture), 200 enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont démarré hier, à Dakar, une formation de trois jours qui vise à renforcer leurs capacités en élaboration et production de syllabus de cours.
L’Usaid/Era (Education et recherche en agriculture) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont lancé hier, à Dakar, la deuxième étape du processus de renforcement de capacités de 200 enseignants-chercheurs pour l‘élaboration et la production de syllabus de cours. Venu représenter le recteur, le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines livre son message en ces termes : «Le syllabus part d’un ensemble de paramètres qui entrent dans le cadre de la réforme globale en cours à l’Ucad. De ce point de vue, ce que nous sommes en train de faire, c’est un processus dans cette réforme globale qui vise l’efficacité interne pour l’université de Dakar.»
Selon Amadou Abdoul Sow, à l’issue dudit atelier, chaque bénéficiaire devra, au sein de son établissement, faire un travail de démultiplication afin que les syllabus dispensés à l’Ucad soient produits et mis à la disposition des étudiants. Les diplômes délivrés, renseigne M. Sow, doivent être accompagnés par l’ensemble des cours qui, estime-t-il, font l’objet de syllabus pour qu’ils soient validés. «Les enseignants avaient l’habitude de faire leurs cours oralement. Maintenant, tout ce qu’ils vont enseigner sera écrit. Et l’étudiant doit pouvoir avoir le syllabus sur le net pour comprendre les objectifs de son cours», explique Amadou Abdoul Sow, en informant que 400 enseignants-chercheurs ont bénéficié de cette formation.
Pour Ousmane Socé Ndiaye, directeur des Affaires pédagogiques de l’Ucad, le syllabus reste le contrat entre l’enseignant et les chercheurs. «C’est le début de tout parce que l’enseignement repose sur des cours qui se déroulent entre l’enseignant et les étudiants», détaille Pr Ndiaye.
Le représentant de l’Usaid/Era a, quant à lui, noté que leur appui vise à outiller les enseignants du supérieur pour qu’ils puissent participer à assurer une meilleure sécurité alimentaire au Sénégal.
Thomas Archibald d’ajouter : «Nous travaillons directement dans le domaine agriculture, notamment du riz, du maïs, et des autres céréales. Et nous collaborons avec les autres universités spécialisées.»
<9>[email protected]
L’Usaid/Era (Education et recherche en agriculture) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont lancé hier, à Dakar, la deuxième étape du processus de renforcement de capacités de 200 enseignants-chercheurs pour l‘élaboration et la production de syllabus de cours. Venu représenter le recteur, le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines livre son message en ces termes : «Le syllabus part d’un ensemble de paramètres qui entrent dans le cadre de la réforme globale en cours à l’Ucad. De ce point de vue, ce que nous sommes en train de faire, c’est un processus dans cette réforme globale qui vise l’efficacité interne pour l’université de Dakar.»
Selon Amadou Abdoul Sow, à l’issue dudit atelier, chaque bénéficiaire devra, au sein de son établissement, faire un travail de démultiplication afin que les syllabus dispensés à l’Ucad soient produits et mis à la disposition des étudiants. Les diplômes délivrés, renseigne M. Sow, doivent être accompagnés par l’ensemble des cours qui, estime-t-il, font l’objet de syllabus pour qu’ils soient validés. «Les enseignants avaient l’habitude de faire leurs cours oralement. Maintenant, tout ce qu’ils vont enseigner sera écrit. Et l’étudiant doit pouvoir avoir le syllabus sur le net pour comprendre les objectifs de son cours», explique Amadou Abdoul Sow, en informant que 400 enseignants-chercheurs ont bénéficié de cette formation.
Pour Ousmane Socé Ndiaye, directeur des Affaires pédagogiques de l’Ucad, le syllabus reste le contrat entre l’enseignant et les chercheurs. «C’est le début de tout parce que l’enseignement repose sur des cours qui se déroulent entre l’enseignant et les étudiants», détaille Pr Ndiaye.
Le représentant de l’Usaid/Era a, quant à lui, noté que leur appui vise à outiller les enseignants du supérieur pour qu’ils puissent participer à assurer une meilleure sécurité alimentaire au Sénégal.
Thomas Archibald d’ajouter : «Nous travaillons directement dans le domaine agriculture, notamment du riz, du maïs, et des autres céréales. Et nous collaborons avec les autres universités spécialisées.»
<9>[email protected]
5 Commentaires
Parent D'eleve
En Décembre, 2015 (20:24 PM)Il est inadmissible qu'un professeur d'université puisse donner son cours sans aucune trace écrite, on doit exiger des professeur qu'il mettent en ligne sur le cite de l'université une version PDF ou power point du cours dont ils sont responsable.
Connaissant la mentalité du SAES, je ne serais pas surpris qu'il aille en grève mais les étudiants et le gouvernement devront rester ferme et exiger la production et le respect des syllabus comme cela se fait dans toutes les vraies universités.
Domou Rewmi
En Décembre, 2015 (22:37 PM)Que veut dire "Enseignant-chercheur"?
Comment s'organisent nos domaines de recherche à l'intérieur des champs disciplinaires et interdisciplinaires?
Quel est l'apport de nos recherches au plan social?
Comment contribuent-ils à l'avancement des connaissances scientifiques?
Quelle place nous accordons à nos étudiants dans les différentes institutions universitaires?
Comment leur enseigne-t-on la recherche, au plan théorique et méthodologique?
Quelle tribune nous offrons à nos étudiants pour qu'ils puissent vulgariser les résultats de leurs recherches?
Je pense que ce sont-là des questions sur lesquelles une véritable réforme de l'Université a besoin de travailler.
Notre modèle d'Université est aujourd'hui largement dépassé et il y a urgence d'agir.
L'université est aujourd'hui un important pôle de développement. Elle s'attaque à des questions importantes tant au plan social que scientifique. Notre université cultive encore le mythe de "l'homme qui sait" et non de "l'homme qui peut". Cette donne doit changer et le Sénégal ne manque pas de ressources humaines compétentes.
Merci de partager ce commentaire dans vos différents réseaux.
Avec tous mes respects.
Anonyme
En Décembre, 2015 (22:56 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (06:32 AM)Je le dis tjr il faut des senegalex pr dvlper le pays. Nos politiciens st les tocars du pays. Ts les
Domou Rewmi
En Décembre, 2015 (06:40 AM)Pour éviter des confusions et qu'on confonde n'importe quel document à un syllabus, je précise ma pensée, même si cela n'était pas l'objectif de la réflexion que j'ai posée précédemment.
Syllabus = Plan de cours
Il apporte les précisions suivantes :
1) But du cours (en lien avec le Contexte et les Enjeux)
2) Compétences (que l'on cherche à développer chez l'étudiant)
3) Calendrier des rencontres et contenus des cours (Quand? Sur quel sujet?)
4) Approche pédagogique (Comment se fera l'enseignement?)
5) Approche d'évaluation (Comment se fera l'évaluation?)
6) Ressources bibliographiques nécessaires au Cours
Merci de partager.
Domou rewmi
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