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Vote de la loi sur la réforme des titres : La dignité des enseignants est restaurée, selon le Pr. Mary Teuw Niane

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Vote de la loi sur la réforme des titres : La dignité des enseignants est restaurée, selon le Pr. Mary Teuw Niane
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche analyse le vote de la loi sur la réforme des titres par l’Assemblée nationale comme une restauration de la dignité des enseignants. Le Professeur Mary Teuw Niane, qui a fait un large commentaire sur le contenu de cette loi votée en même temps que celle portant création de Centres régionaux des œuvres universitaires de Ziguinchor, Bambey et Thiès au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue ce week-end à Saint-Louis, a profité de l’occasion pour inviter les acteurs à œuvrer aux côtés du gouvernement pour rattraper le temps perdu et, du coup, rétablir le déséquilibre provoqué par le chevauchement des années universitaires.

La loi sur la réforme des titres et celle portant création de Centres des œuvres universitaires de Ziguinchor, Bambey et Thiès adoptées à l’unanimité par les députés à l’Assemblée nationale constituent deux lois importantes concernant l’enseignement supérieur, aux yeux du Professeur Mary Teuw Niane. Le ministre de l’Enseignement supérieur a expliqué qu’il s’agit de la loi modifiant la loi 81-51 portant statut des enseignants des universités modifiée, plus communément appelée la réforme des titres, et la loi portant création des Centres régionaux des œuvres universitaires de Ziguinchor, Bambey et Thiès. Ces deux lois, a-t-il fait savoir, viennent à la suite de celle dite «Loi cadre» qui a été adoptée le 18 décembre 2015. Ces trois ont été adoptées à l’unanimité à l’As­semblée nationale, a également fait savoir le ministre de l’En­seignement supérieur qui fait remarquer pour le saluer ensuite leur caractère consensuel puisqu’ayant été partagées et discutées avec les différents acteurs. 


Simplification des titres et progression plus rapide des enseignants

«C’est un tournant important dans le cadre des réformes de l’enseignement supérieur», laisse entendre Mary Teuw Nia­ne qui a expliqué que cette loi portant réforme des titres est une loi qui a été demandée par les enseignants depuis presqu’une décennie. C’est une loi importante parce qu’elle réorganise les titres et les simplifie, poursuit-il, ajoutant que ce n’est pas simplement cela parce qu’elle légalise aussi des situations où l’enseignant n’était pas pris en charge dans toute sa dignité. Cette loi permet ainsi, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de rétablir cette dignité. Elle permet une progression plus rapide des enseignants et enlève même la limite de 30 ans pour devenir Professeur titulaire.
Poursuivant ses explications, le Professeur Mary Teuw a fait savoir que désormais, cette loi simplifie les titres puisqu’on aura plus que trois titres : Assistant, Maître de conférences et Profes­seur. Cette loi, indique-t-il, profite aussi aux étudiants, car leur encadrement, particulièrement au niveau des Masters ou des projets de fin d’études de cinquième année, pourra désormais être fait par les Maîtres de conférences qui sont aujourd’hui Assistants ou Maîtres-assistants alors que ce n’était pas le cas auparavant, car n’ayant pas été jusque-là sanctionné par la loi.
Cette loi que le ministre de l’Enseignement supérieur qualifie d’avancée coûtera à l’Etat du Sénégal autour de 3 milliards de francs Cfa, a-t-il souligné avant de dire que c’est un effort important que l’Etat du Sénégal est en train de faire. 


«Il faudrait arriver à rattraper le temps perdu»

Après avoir loué les mérites de cette loi, Mary Teuw Niane n’a pas manqué d’inviter l’ensemble des acteurs de l’Université à s’engager aux côtés de l’Etat pour rattraper au plus vite le temps perdu. «Je pense qu’en allant à la rencontre à la demande des enseignants, c’est aussi l’Etat qui va demander aux enseignants de savoir que l’Etat les a entendus. Il s’agit aussi d’entendre les populations, les étudiantes et les étudiants et de s’engager à côté de l’Etat pour que les enseignements puissent se dérouler normalement. Je pense dire quelque chose qui est une évidence : ce qui est le plus important, c’est de s’engager à côté de l’Etat pour rattraper le temps perdu puisque nous le savons, dans cer­taines facultés ou Ufr, des étudiants souffrent du fait qu’il y a un décalage des années et il faudrait arriver à rattraper ce décalage», a-t-il en effet suggéré. 


Toutefois, le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu à faire remarquer que l’Etat ne peut pas régler en même temps toutes les questions. Dans sa dynamique de sortie de crise, il a dans la foulée dit son espoir de voir le gouvernement finaliser la semaine prochaine en son sein avant de pouvoir rencontrer le Saes pour finaliser avec lui. Il a terminé son face-à-face avec la presse en soulignant que la volonté du gouvernement est de régler définitivement les questions que rencontre l’université sénégalaise notamment par la poursuite de la politique de redressement de l’Enseignement supérieur initiée par le Président Macky Sall.


5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (19:06 PM)
    La loi sur la réforme des titres est à saluer
  2. Auteur

    Bill

    En Février, 2016 (19:20 PM)
    Ce texte pourrait être écrit en 4 ou 5 phrases et sur moins de 10 lignes. Que des répétitions.....
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    Auteur

    Purger La Classe Politique

    En Février, 2016 (21:01 PM)
    Le peuple est souverain qu'il "Macky" respecte le peuple, tenir ses promesses, soit qu'il se barre!!!!!!!!!!!!!
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    Auteur

    Anonymesce Diop Dione

    En Février, 2016 (08:42 AM)
    mary tew mefie toi de soce diop dione elle est tres dangereuse cette dame elle est tres mystique
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2016 (13:55 PM)
    Oui.



    2009, l’historien Lam sur la sur la réforme des grades : « Il faut une promotion par le travail » (Le Soleil 11/19/2009). Mais dans le même temps, on refusait, sans explications, d'organiser ici le HDR. Mais si on le fait ailleurs (Burkina…), c’est accepté. Ainsi, des rangs B faisaient le travail de rang A moyennant indemnité, mais les mandarins interdisaient l’accès au rang A par le travail (pas de HDR). Cela leur permettait de mettre leurs noms sur les enseignements des rangs B, souvent indûment, en raison des différences de spécialités (cf. la compétence universelle des guérisseurs de marché Tiléne). Résultats : des cours de master et des séminaires de doctorat ne se font, malgré des rappels à l’ordre, mais c’est un tabou. Le savoir expert, donc le Sénégal, a terriblement souffert de cette prétention injustifiée des mandarins. Heureusement, l’Etat a pris ses responsabilités. Il doit faire pareil pour la professionnalisation des filières, en créant un climat favorable pour l’émulation, la créativité et l’esprit d’initiative. Pour l’intérêt du pays.

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