CM2018 : la Croatie invite le photographe qui avait été submergé par ses joueurs

Yuri Cortez avait été écrasé par la masse des joueurs croates lors de la demi-finale de la Coupe du monde. L'office de tourisme du pays a décidé de l'inviter à passer une semaine de vacances.

Le photographe de l'AFP Yuri Cortez a sans doute besoin de souffler après la Coupe du monde. Lors de la demi-finale, il s'était retrouvé étouffé sous le poids des joueurs croates, tout heureux d'avoir inscrit un but contre l'Angleterre. Littéralement submergé, voire étouffé, sous la masse des footballeurs, il avait continué à prendre des photos de la liesse croate une fois à terre. La scène avait fait sourire le monde entier, mais elle va désormais lui permettre de passer une semaine de vacances bien méritée.

L'office de tourisme de la Croatie l'a en effet invité à visiter le pays. "Assurez-vous juste d'amener votre bonne humeur et votre appareil photo et précisez-nous les conditions dans lesquelles vous souhaiteriez visiter la Croatie". Yuri Cortez s'est dit "très heureux" et explique avoir été contacté par le directeur de l'office, Kristjan Stanicic. "On a discuté quelques minutes. Il a dit qu'il voulait m'inviter à découvrir le pays, sa beauté, sa gastronomie" et qu'il fallait "juste leur dire où je voulais aller."

#CM2018 Incroyables images du photographe #AFP @YuriYurisky enseveli sous les joueurs croates en pleine célébration du but de la victoire inscrit par Mario Mandzukic ! #CROENG pic.twitter.com/eulbxqrJye

— Grégoire Lemarchand (@greglemarchand) 12 juillet 2018

"Cela a complètement changé mon quotidien"

Au cours de cette visite d'une semaine, qui aura lieu fin août ou début septembre, Yuri Cortez et ses proches auront l'occasion de découvrir la capitale Zagreb mais aussi d'autres hauts lieux du tourisme qui pèse pour 20% du PIB de ce pays de quelque 4,2 millions d'habitants. "Après Zagreb, nous allons montrer à Yuri tout ce qu'il y a de mieux en Croatie, notre côte, nos îles et la Croatie continentale", a précisé Kristjan Stanicic, sur le site de l'office de tourisme.

Cette histoire "a complètement changé mon quotidien", a reconnu le photographe salvadorien, qui a débuté dans les années 1980 en couvrant la guerre qui déchirait son pays et qui a l'habitude de couvrir les conflits, les crises humanitaires et les catastrophes naturelles. "Je crois que je vais avoir une autre occasion de voir [les joueurs], pas amassés sur moi, mais près."