Athènes, Pékin, Londres et Rio de Janeiro : les villes qui ont organisé les derniers Jeux Olympiques ont toutes explosé leur budget prévisionnel. Un risque auquel Tokyo, hôte des prochains JO, est sérieusement confronté et qui suscite l'inquiétude du comité international olympique (CIO).
Résultat : les autorités nippones multiplient les initiatives pour réduire les coûts et désarmocer le mécontentement populaire croissant. Dernier exemple en date ? Yuriko Koike, la gouverneure de la ville de Tokyo, a envisagé de déplacer à 400 km de la capitale le site d'aviron et de canoë-kayak. Las. L'idée a rencontré la réticence du CIO au motif qu'un tel changement n'était pas réaliste et finirait par coûter... plus cher !
Yuriko Koike a par conséquent opté pour le statu quo et promis mardi, à l'occasion d'une réunion avec le CIO, les organisateurs et le gouvernement japonais, que tout sera fait pour diminuer la facture.
Tokyo doit poursuivre ses efforts
"Nous avions évoqué la possibilité que les coûts atteignent 3.000 milliards de yens (25 milliards d'euros) pour l'ensemble des Jeux, mais bien entendu nous allons tout faire à l'avenir pour éviter cela", a-t-elle déclaré. À l'origine, le budget des JO avait été estimé à 734 milliards de yens (6,14 milliards d'euros), soit quatre fois moins.
Le vice-président du Comité olympique, John Coates, a fait part de sa satisfaction face à cette prise de conscience du comité organisateur. "Nous sommes extrêmement satisfaits des progrès réalisés en vue de réduire les coûts", a-t-il assuré. Il a toutefois appelé Tokyo à poursuivre les efforts. "Nous n'avons pas donné notre accord" au plafond de 2.000 milliards (16,7 milliards d'euros) de yens fixé par les organisateurs, a-t-il prévenu, jugeant ce montant encore "trop élevé".
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