L'arène sénégalaise qui était en hibernation, reprend un nouveau souffle.Elle va fêter, à sa manière, le 4 avril prochain, la belle leçon de démocratie que le peuple sénégalais a démontrée, le dimanche dernier, à la face du monde.
L’arène avait suspendu ses activités pour permettre à ses acteurs et autres passionnés de s’acquitter de leur droit de vote. Le scrutin du 25 mars s’étant terminé dans les règles de l’art, elle (l’arène) a dégagé un grand ouf de soulagement. La trêve forcée ne sera ainsi pas prolongée. Ses acteurs s’activent alors pour la reprise des activités. Le 4 avril prochain, pour fêter la belle leçon de démocratie que le peuple sénégalais a démontrée à la face du monde, avec le déroulement des élections apaisées et transparentes, le rythme et le son seront au rendez-vous dans les différentes arènes du pays.
De Dakar à Kaolack en passant par Thiès, Pikine, Guédiawaye et Diourbel, on nous informe que la lutte sera un des temps forts, pour la République nouvelle. C'est ainsi que de grands combats auront lieu à Dakar avec le derby qui opposera Tonnerre de l'écurie de Pikine à Sa Thiès de l'école de lutte Double Less. Un combat qui sera sous-tendu dans sa conception et sa concrétisation, par le bon vouloir de Gaston Production. Avec en filigrane, le duel tant attendu entre Eumeu Sène de l'écurie Tay Shingher et Lac de Guiers N°2 de l'écurie du Walo, qui feront une prestation en sons et en couleurs pour vendre leur événement.
La capitale du Rail, Thiès, va accueillir une manifestation d'une grande dimension. La structure Luc Nicolaï & Co va y organiser le choc Forza-Pakala. En plus de ce face-à-face qui passionne déjà les attentions, Yékini et Balla Gaye 2 se lanceront leurs premières piques. Ce spectacle tant attendu fera de Thiès le point de convergence des amateurs et férus de la lutte avec frappe. Tout le monde de la lutte descendra dans la capitale du Rail pour assister aux premiers échanges verbaux des deux champions. Ils y seront pour sceller définitivement leur engagement du 22 avril prochain, au stade Demba Diop. Mais, la lutte traditionnelle sans frappe qui a gagné en popularité, ces derniers temps, et qui draine des milliers de férus, sera, par ailleurs, la grande attraction à travers les grandes villes du pays.
Pour symboliser cette approche, et pour la première fois dans une même aire géographique, deux galas de lutte auront exceptionnellement lieu à Dakar. La nature des formes de lutte y est pour quelque chose. L'Ong Ndef-Leng organise sa traditionnelle manifestation dotée du drapeau Mansour Kama de la Cnes, le 4 avril au stadium Iba Mar Diop. Au même moment, Diourbel et Kaolack seront aussi dans l'euphorie des festivités de notre accession à la souveraineté internationale, avec des galas de lutte dans leurs fiefs respectifs.
2 Commentaires
Gueye Malick
En Mars, 2012 (08:02 AM)Ddlk
En Mars, 2012 (10:03 AM)la lutte représente aussi le repère de nombreux arrivistes, mendiants..., vivant au crochet de ceux qui empêcher, par leur nature cleptomane, le décollage économique du pays
bref, la lutte est un produit de l'alternance alternée!
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