WASHINGTON (Reuters) - L'ancien boxeur Joe Frazier, inépuisable puncheur et plus grand rival de Mohammed Ali, est mort lundi à l'âge de 67 ans.
"Smokin' Joe" souffrait d'un cancer du foie diagnostiqué il y a un mois et était hospitalisé à Philadelphie.
Joe Frazier était devenu champion olympique des poids lourds à Tokyo en 1964 et fut champion du monde de 1970 à 1973.
"Le monde vient de perdre un immense champion. Je me souviendrai toujours de Joe avec respect et admiration. J'adresse mes condoléances à sa famille et à ses proches", a réagi Mohammed Ali dans un communiqué.
Joe Frazier est entré dans l'histoire de la boxe à l'occasion de trois combats d'anthologie face à Ali dans les années 70. Lors du premier, en 1971, il était devenu le premier boxeur à battre Mohammed Ali.
Les deux boxeurs étaient noirs et champions olympiques mais n'avaient rien d'autre en commun. Ali était un boxeur charismatique et provocateur, habile à se mettre en scène, tandis que Frazier était un homme fier et pragmatique qui avait quitté l'école à l'âge de treize ans.
Lors du "Combat du Siècle", le 8 mars 1971 au Madison Square Garden de New York, Frazier expédie Ali au tapis au 15e round d'un crochet du gauche - sa meilleure arme. "The Greatest" se relève mais Frazier l'emporte sur décision des juges à l'unanimité.
Le combat, d'une grande violence, envoie les deux hommes à l'hôpital. Joe Frazier perdit ensuite son titre mondial en 1973 à Kingston en Jamaïque face à George Foreman.
"Bonne nuit Joe Frazier. Je t'aime mon ami", a écrit George Foreman sur son compte Twitter après l'annonce de son décès.
Le deuxième combat Ali-Frazier eut lieu en 1974, toujours au Madison Square Garden, et le premier l'emporta sur décision des juges. Ali reconquit ensuite le titre face à Foreman et le défendra dans un troisième combat face à Joe Frazier.
"THRILLA IN MANILLA"
Cet affrontement aux Philippines, baptisé "Thrilla in Manilla", est présenté comme l'un des plus grands événements sportifs du XXe siècle. Dans la fournaise et après les provocations de Mohammed Ali, les deux hommes se livrent le plus violent de leurs trois combats.
Ils ne se ménagent pas pendant 14 rounds et le coin de Frazier interrompt le combat avant la dernière reprise, malgré les protestations du boxeur. Frazier ne pardonnera jamais à son entraîneur Eddie Futch d'avoir donné la victoire à Ali sur K-O technique.
Frazier ne pardonnera pas non plus les provocations d'Ali, qui qualifiait son adversaire de "gorille" ou d'"Oncle Tom", une expression insultante aux Etats-Unis pour désigner les Noirs obséquieux envers les Blancs.
Joe Frazier insistait, lui, pour appeler son rival Cassius Clay, l'identité de naissance de Mohamed Ali, changée en 1964 après sa conversion à l'islam.
"Je sais qui je suis, et oui, j'ai battu Ali les trois fois", disait Frazier en 2006 au New York Times. "Ali disait toujours que je ne serais rien sans lui. Mais qu'aurait-il été sans moi ?"
Avec le temps, l'inimitié entre les deux boxeurs s'est transformée en respect, Ali décrivant Frazier comme "le plus dur et le plus rude" des adversaires.
"Si Dieu m'appelle pour accomplir la Guerre sainte, je veux me battre avec Joe Frazier à mes côtés", avait dit Mohammed Ali dans sa biographie.
"UNE LÉGENDE"
Joe Frazier, dont la popularité n'a jamais atteint celle de son plus grand rival, a remporté 32 combats pour quatre défaites et un match nul. Seuls George Foreman et Mohamed Ali l'ont battu.
Il a pris sa retraite après une deuxième défaite contre Foreman en 1976 et l'a interrompue le temps d'un seul combat en 1981 - son seul match nul.
"C'est sûrement l'un des plus grands boxeurs. C'est une légende. Il a marqué la boxe de son empreinte. Tout le monde connaît son histoire", a déclaré sur la BBC l'ancien champion britannique des poids lourds Lennox Lewis.
Frazier était né pendant la ségrégation en Caroline du Sud, en 1944. Il était le plus jeune d'une famille de 12 enfants.
Il avait perdu quasiment toute sa fortune depuis la fin de sa carrière et vivait seul dans un appartement au-dessus du gymnase d'un quartier déshérité de Philadelphie, où il entraînait de jeunes boxeurs.
Dans les années 1980, le champion avait notamment entraîné son fils Marvis, humilié par Larry Holmes et Mike Tyson, et sa fille Jacquelyn Frazier-Lyde, qui perdit un combat contre la fille de Mohamed Ali, Laila, en 2001.
15 Commentaires
Avis
En Novembre, 2011 (20:12 PM)Un Inconnu
En Novembre, 2011 (20:12 PM)Ablaye Dabo
En Novembre, 2011 (20:13 PM)avait parfaitement raison kan elle déclarait ke mon mec évolue dans le domaine du sport comme repporter.
Ablaye Dabo
En Novembre, 2011 (20:15 PM)avait parfaitement raison kan elle déclarait ke mon mec évolue dans le domaine du sport comme repporter.
Ancien Boxeur
En Novembre, 2011 (20:18 PM)Ddgth
En Novembre, 2011 (20:22 PM)Dabo
En Novembre, 2011 (20:26 PM)avait parfaitement raison kan elle déclarait ke mon mec évolue dans le domaine du sport comme repporter.
Moi
En Novembre, 2011 (21:41 PM)Ives
En Novembre, 2011 (23:13 PM)1- INFORMATIQUE INDUSTRIELLE ET AUTOMATIQUE
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Paz
En Novembre, 2011 (23:28 PM)Buju Banton
En Novembre, 2011 (23:57 PM)Dom
En Novembre, 2011 (00:04 AM)Delondres
En Novembre, 2011 (01:40 AM)Le Maure
En Novembre, 2011 (05:20 AM)Van Pamidon
En Novembre, 2011 (09:14 AM)1/ les sportifs de haut niveaux jouissent rarement de leurs gains lors des vieux jours ; ils les perdent bêtement en cours de route. Avis à nos lutteurs et autres.
2/ Le public, les fans, les médias vous tournent le dos, lorsque l’heure de la retraite cogne : vous devenez quidam, point barre.
Enfin, les effets des stéroïdes anabolisants (si y a prise) finiront tôt ou tard à jouer leur partition dans l’organisme. Lutteurs vous êtes plus que avertis.
Moi Van Pamidon
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