Mardi midi, l’entraîneur nantais Thierry Anti a refusé de fredonner la petite musique de la Ligue des champions. Celle que certains de ses joueurs vont entendre pour la première fois, jeudi soir, en Ukraine (à Kharkov contre le Motor Zaporozhyé). Lui (en tant que coach), a déjà joué en 2005-2006 avec Paris la plus grande compétition européenne. Le HBCN va y participer pour la première fois de son histoire.
Un groupe abordable
« Il faut se rendre compte que c’est du très haut niveau, explique Anti. C’est une vraie chance d’y être. La Ligue des champions, si tu arrives en 8e de finale, c’est encore un autre standing. » Pour accéder à ce stade de la compétition, le « H » devra finir dans les deux premiers de sa poule composée de cinq autres équipes (Holstebro, Motor Zaporozhyé, Besiktas, Dinamo Bucarest et Universidade do Minho), puis passer un barrage (aller-retour), un 16e de finale en quelque sorte… Si le HBCN passe tous ces obstacles, « c’est le top niveau mondial », pour Anti.
Le 8e de finale comme objectif
« Quand tu as joué deux finales de Coupe EHF (2013 et 2016), tu ne peux pas te cacher en Ligue des champions et dire que tu es un petit dans la cour des grands, estime Anti. On ne vient pas les mains vides, on a fait des choses avant. »
Alors, quel objectif pour un « H » bizuth dans cette épreuve ? « Le plus ambitieux et réaliste ? Jouer les 8es de finale [avec l’entrée en lice des cadors européens]. Ça ne sera pas une mince affaire, mais, si pour notre première participation, on fait partie des 16 meilleurs, ça sera un très bel objectif atteint ! »
1 Commentaires
Hum ??
En Septembre, 2016 (08:54 AM)Participer à la Discussion