Une nouvelle affaire de dopage secoue l'athlétisme turc, quelques mois à peine après le scandale qui avait impliqué la championne olympique du 1500 mètres Asli Cakir Alptekin et la double championne d'Europe du 100 m haies Nevin Yanit. Neuf contrôles se sont en effet fois révélés positifs, a communiqué la fédération internationale (IAAF) mercredi.Les athlètes positifs ne sont pas ou peu connus. Le coureur de 400 mètres Ali Ekber Kayas avait toutefois participé à l'Euro-2012 en salle à Istanbul. Il y a six femmes, dont la lanceuse de disque Burcu Akmazoglu. Six athlètes ont été contrôlés positifs au stanozolol (comme Ben Johnson aux Jeux de Seul en 1988) au mois de mai lors des championnats universitaires à Burda. Les trois autres auraient oralement consommé du turinabol, un produit anabolisant démodé qui avait été massivement prescrit aux sportifs d'état de l'ex-Allemagne de l'Est dans les années septante et quatre-vingt. Akmazoglu, 17 ans, a été contrôlée positive aux deux produits. Tous ces athlètes ont écopé de un ou deux ans de suspension. Une récente étude universitaire a révélé qu'il est très facile en Turquie de se procurer des produits dopants, dont de l'EPO. Des étrangers, entre autres italiens, viendraient même faire leurs provisions d'hormones dans les pharmacies d'Antalya.
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