PSG : Ancelotti serait l’entraîneur le mieux payé au monde après impôts…

Le cabinet d’étude brésilien Pluriconsultoria a publié une liste, mardi, des entraîneurs les mieux payés au monde. Selon lui, l’entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, disposerait ainsi du plus gros salaire du football mondial après impôts et devancerait le technicien du Real Madrid, Jose Mourinho.

Les deux coaches disposeraient d’un salaire annuel après impots de 7,4 et 7,3M€. Le Special One devancerait en revanche son confrère parisien avant imposition avec une rémunération donnée à 15,3M€ brut annuel pour Mourinho contre 13,5M€ brut annuel pour Ancelotti.

Ancelotti au PSG devancerait Mourinho au Real Madrid selon PluriConsultoria

Après impôt, Fabio Capello, le sélectionneur de la Russie, bouclerait le podium avec un peu moins de 6,8M€ net annuel, alors que 4 autres entraîneurs dans le monde dépasseraient les 5M€ net annuel, Marcelo Lippi à Guangzhou Evergrande, Frank Rijkaard (sélectionneur de l’Arabie Saoudite), Alex Ferguson (Manchester United) et Arsène Wenger (Arsenal). Au-delà de ce classement dont les chiffres peuvent surprendre quand on sait, par exemple, que l’enquête du magazine France Football de mars 2012 donnait un salaire annuel à 6M€ à Ancelotti alors que Mourinho dépassait les 10M€ dans la même étude, il est intéressant de noter les décalages d’imposition selon les pays.

L’intéressant comparatif des impôts…

Prenons par exemple le cas de Fabio Capello, le sélectionneur de la Russie. Celui-ci ne figure qu’à la 7e position de la hiérarchie en salaire brut. Il profite du peu d’imposition en Russie pour grimper à la 3e place en salaire après impôts. C’est encore plus fort pour Frank Rijkaard, le sélectionneur de l’Arabie Saoudite, classé « seulement » 11e avant impôt et qui grimpe à la 5e place après impôts. Il profiterait d’un taux d’imposition à 0% en Arabie Saoudite, selon les chiffres de Pluriconsultoria. Phénomène inverse, en revanche pour Mourinho et Vilanova. Les entraîneurs du Real Madrid et du FC Barcelone perdent respectivement 1 et 2 positions dans la hiérarchie du fait du taux d’imposition à 52% qu’ils subiraient en Espagne.