Chaque combat de lutte organisé, équivaut à une série de violence où le sang coule. D’ailleurs, couteau et autres objets tranchant pullulent dans l’arène. Ce qui a causé des meurtres, parce que des lutteurs se disputaient la part belle auprès des supporters. Sur le même registre, le défaut de langage chez les lutteurs est devenu si chronique que les amateurs éprouvent de la peur. Leurs enfants, prenant comme référence nombre de ses adeptes de la boxe au vrai sens du terme et du « ciaxabal » d’une autre dimension. Manque de repères obligeant, pousse à se demander si l’heure d’un grand toilettage pour les écuries de lutte n’a pas sonné. À savoir s’encadrer de professionnels de la communication, mais aussi et surtout de psychosociologues. Une manière de susciter la bonne réflexion d’un point de vue comportemental à tous les niveaux, parfaire le langage, savoir où aller... Mais aussi et surtout gagner plus de millions, au-delà des cachets en se faisant sponsoriser par des sociétés pouvant jouir de la cote de popularité de lutteurs de la trempe de Modou Lô.
La lutte est devenue le sport le plus prisé au Sénégal. Car, si l’équipe nationale de football ne joue pas, c’est dans l’arène qu’est noté la forte présence des supporters. Comme pour dire, que les amateurs de la lutte avec frappe ne rate jamais l’occasion de voir le groupe de Balla Gaye se frotter à celui de Modou Lô. Des affiches qui créent des vastes mouvements de commentaires dans tous les sens. Pour preuve, au lendemain de chaque combat de lutte, c’est la grande retrouvaille de fans pour parler et reparler du face-à-face ayant opposé tel lutteur et tel autre lutteur. Seulement, il est encore noté dans l’arène, une violence où le sang coule à tous les coups. D’ailleurs, couteaux et autres objets tranchants pullulent dans les stades abritant les combats. Ce qui n’est pas sans grandes conséquences. Et pour cause. Des meurtres sont enregistrés sans compter les séries d’agression contre de simples citoyens, partis au stade pour suivre l’affiche du jour. Sur le même registre, le défaut de langage chez les lutteurs est devenu si chronique que les amateurs avertis éprouvent de la peur. Leurs enfants, prenant comme référence nombre de ses adeptes de la boxe au vrai sens du terme et du « ciaxabal » d’une autre dimension. Manque de repères obligeant, pousse à se poser certaines questions. Où ira la lutte avec de pareilles insuffisances ? Dans tous les cas, la violence sera encore et toujours de rigueur sans compter l’ensemble de ses lutteurs qui n’ont comme seul discours : « je rends grâce à Dieu, prie sur le prophète et remercie mes parents. Je lutte pour eux, car, je veux leur donner satisfaction en gagnant des millions ». Quoi que l’on puisse dire, tout fils aspire à cela. Mais, avec ces écarts de langage qui enfantent de la haine, les lutteurs devront marcher vers le chemin du positif. Celui qui est de passer au grand toilettage. En d’autres termes, élargir leurs écuries respectives en y introduisant des professionnels de la communication et surtout des psychosociologues. Une manière de rectifier le tir, en suscitant la bonne réflexion d’un point comportemental à tous les niveaux. Mais également gagner des millions, au-delà des cachets en se faisant sponsoriser par des sociétés pouvant jouir de la cote de popularité de lutteurs de la trempe de Modou Lô. Ce qui est sûr, Yékini dépasse les lutteurs de plusieurs générations pour avoir montré qu’il mérite son titre de « Roi » des arènes. La réflexion est engagée…
10 Commentaires
Boy Medina
En Avril, 2011 (05:57 AM)Ndoye
En Avril, 2011 (07:46 AM)Undefined
En Avril, 2011 (08:33 AM)Almoufti
En Avril, 2011 (08:46 AM)Undefined
En Avril, 2011 (09:12 AM)Fat
En Avril, 2011 (09:20 AM)11
En Avril, 2011 (09:26 AM)bonne journée
Bro
En Avril, 2011 (12:22 PM)BANDE MINABLES
Sea
En Avril, 2011 (14:04 PM)Pivot
En Avril, 2011 (11:50 AM)Participer à la Discussion