Terrorisme : Le Sénégal et le Togo commandent de nouveaux navires de surveillance

Les marines sénégalaises et togolaises ont une commande de bateaux patrouilleurs devant renforcer la surveillance de leurs côtes contre toute attaque terroriste ou de prise d’otages.

Concernant le Sénégal, un vaisseau de 33 mètres de long sera réceptionné entre août et septembre 2013. Ce navire patrouilleur sera destiné à la surveillance maritime avec comme priorité la prévention d’actes terroristes, la pêche illégale et la migration clandestine et la prise d’otages. 

Toujours pour assurer la surveillance de ses côtes, les autorités sénégalaises auraient aussi, selon la même source fait la commande d’un autre patrouilleur de 45 mètres de long, qui sera livré en septembre 2014. 

Pays côtier à l’instar du Sénégal, le Togo a lui fait la commande de deux navires qui seront livrés en mars et juillet 2014. 

Aucune indication n’est cependant fournie par defenceweb sur le coût de ses commandes faites par ses deux pays chez le constructeur français Raidco Marine. 

Les pays d’Afrique de l’ouest vivent actuellement une réelle situation d'insécurité du fait des trafics en tous genres et l’action des pirates maritimes qui s’attaquent aux navires marchands et aux pétroliers. 

Début avril 2013, le gouvernement sénégalais a passé une commande de 03 Super Tucano, des avions à turbopropulseur conçus pour l'attaque légère, a appris koaci.com de sources militaires. 

Ces appareils également appelés ALX ou A-29 sont des avions à turbopropulseur conçus pour l'attaque légère, la lutte antiguérilla et les missions de formation des pilotes, intégrant avionique et systèmes d'armes modernes. Chacun des avions a une taille de « 11 mètres de longueur et doté d’une vitesse de 593 km/h. 

Selon la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui confirme l’information, l’acquisition de ces appareils est justifiée par un souci de «sécurité intérieure». 

Le Sénégal peine à faire face à la rébellion indépendantiste qui sévit depuis 1982 en Casamance, au sud du pays. Bien armé, le mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) cause souvent de lourdes pertes en vie humaine à l’armée dont les équipements laissent à désirer.

Fin 2010, les éléments armés dudit mouvement ont fait des offensives spectaculaires sur des bases militaires, entraînant le repli de certaines. A l’époque, le seul avion, rallye guerrier de l’armée sénégalaise s’était avérée inefficace face à la force de frappe du MFDC dont on disait que les armes iraniennes saisies la même année au Nigeria devant transiter par la Gambie lui étaient destinées.