Le gouvernement travaille à la création d’un laboratoire national chargé de superviser tout le processus de construction des routes en vue de disposer d'infrastructures routières de qualité, a indiqué Pape Diop, directeur des Routes au Ministère des Infrastructures et des Transports.
‘’L’Etat va être plus regardant sur les études de redimensionnements avec la création en vue d’un laboratoire national pour superviser tout le processus de construction des routes. Ce laboratoire qui est en train d’être créé va veiller sur la mise en œuvre desdites études’’, a expliqué M. Diop, au cours sur l’axe Dakar-Tambacounda.
Le ministère des Infrastructures et des Transports a initié depuis samedi une visite sur les routes du corridor Dakar-Tambacounda. Conduite par Pape Diop, Directeur des routes, cette équipe comprend le chargé de projets de l’AGEROUTE de Kaolack, Baye Diassé, des experts en génie civil, des journalistes et d’autres responsables du département des Transports.
Cette visite qui a pris fin dimanche a été effectuée sur une bonne partie du Corridor Dakar-Bamako. Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne de contrôle de la surcharge à l’essieu.
A propos de la mission de ce laboratoire, il a déclaré : ‘’Si nous jetons un coup d’œil sur l’état de nos infrastructures routières, nous constatons qu’il y’a beaucoup de malfaçons dues à de mauvais contrôles’’.
‘’Nous mettons beaucoup d’argent à disposition des entreprises chargées du contrôle, mais nous devons renforcer le dispositif pour que tous les éléments qui interviennent dans la construction routière soient à notre contrôle’’, a souligné Pape Diop.
''Avec ce laboratoire, nous avons la possibilité de réaliser des infrastructures routière pérennes avec une durée de vie de plus de 15 ans. C’est en tout cas l’ambition des nouvelles autorités. Ce laboratoire va remplacer l’ancien CEREEQ (Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement)’’, a-t-il dit.
Construite au milieu des années 2000, la route Dakar-Tambacounda présente par endroits des signes de dégradation. Long de 45 kilomètres, le tronçon Fatick-Kaolack constitue la principale source de complaintes des voyageurs sur cette route nationale numéro 1. Il est jonché de nids de poule qui provoquent de grandes secousses et de nombreuses déviations.
Les usagers ont déploré, devant les responsables du ministère des Transport et des Infrastructures, l’état de dégradation très avancé de ce tronçon et appelé à la reprise des travaux de réhabilitation.
3 Commentaires
Moi
En Février, 2013 (16:32 PM)Lamine
En Février, 2013 (16:41 PM)AVANT DE CREER IL FAUT CONNAITRE LES DIFFERENTES STRUCTURES DE L'ETAT POUR NE PAS RE-INVENTER LA ROUE
AU SECOURS
AU SECOURS
L'AVENANT DE 60 MILLIARDS EST EN COURS D'EXECUTION ENTRE DIAMNIADIO ET AIEROPORT BLAISE DIAGNE 7.5 MILLIARDS LE KILOMETRES ALORS QUE DES CHINOIS PROPOSENT 2.5 MILLIARDS LE KILOMETRES CE QUI AMENERAIT L'AUTOROUTE JUSQU'A MBOUR AVEC LE MEME BUDGET.
C'EST DU NEO COLONIALISME AVEC EFAIGE ET LES JOURNALISTES N'EN PARLENT PAS
DESOLE MON PAYS
MACKY A MANQUE L'OCASION DE MONTRER QU'IL A DU CULOT EN CASSANT CET AVENANT POUR L'INTERET SUPERIEUR DE LA NATION.
Ibou
En Février, 2013 (19:48 PM)Participer à la Discussion