Voici comment le franc CFA, l'une des deux monnaies coloniales encore en circulation dans le monde, essaie de survivre sous un nouveau nom : “l'eco”.
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51 Commentaires
Vigil
En Septembre, 2019 (08:22 AM)Ibrahima TraorÉ
En Septembre, 2019 (09:13 AM)Mamadou Abdourahmane Ndour
En Septembre, 2019 (09:40 AM)Tout le reste, c'est du pipeau.
Que peut régler un micro-état comme le Sénégal à part des affaires courantes? Rien ! Politique, paratonnerre, Moutons de tabaski, ouverture des classes, bref yena ma gueneu xam, on partage tous le meme triste quotidien... Nous avons des présidents qui par leur pilotage à vue et la gestion des affaires courantes joue en réalité le rôle de gouverneur d'état fédéral. Alors que le poste de président de la Fédération, qui devait planifier, assurer la responsabilité globalement de développement et gérer les questions stratégiques et civilisationnelles d'ici 30 ans reste quant ) lui inoccupé. Pire, la nature ayant horreur du vide, cette responsabilité de vision globale et d'action synchronisée est corrompue par des puissances comme la France qui finalement, donne la direction aux micro états que nous sommes selon ses propres intérêts.
J'espère très sincèrement que ça changera. Et vite !
Soigneur De Fous
En Septembre, 2019 (11:11 AM)Je suis toujours amusé de voir les pays Africains toujours assisté par l'Occident croire qu'ils pourraient se gerer tout seul d'un coup de baguette magique !!!!
Vsfvfs
En Septembre, 2019 (12:09 PM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2019 (12:38 PM)Bravo
En Septembre, 2019 (12:50 PM)Bro
En Septembre, 2019 (12:56 PM)Ddd
En Septembre, 2019 (13:35 PM)Les benêts sont francophones....dukon !!
Le président nigérian Muhammadu Buhari qui avait déjà placé son mandat finissant sous le signe de la lutte contre la corruption,
Lebaolbaol Tigui
En Décembre, 2019 (19:45 PM)Tokora
En Décembre, 2019 (20:36 PM)%atar
En Décembre, 2019 (21:43 PM)Moussa
En Décembre, 2019 (21:48 PM)Independance
En Décembre, 2019 (21:59 PM)UE= UA
EURO=L'ECO
Toujours arrimés à la France jusqu'au nombre de carctéres de l'abréviation de nos institutions.
Marley Bob
En Décembre, 2019 (22:35 PM)Vous avez bien lu. Il dit bien « j’ai engagé cette réforme ». Une fois encore Macron fourre son nez et son nom dans ce qui ne le regarde pas. Lui et ses amis ouest africains cherchent à nous doubler en s’accordant la paternité de l’ECO. C’est une arnaque politique. Le processus devant conduire à la création de l’ECO est conçu, pensé et entretenu par la Cedeao hors de tout lien avec le CFA. Rien dans l’ECO ne regarde la France.
Benewaye5
En Décembre, 2019 (23:59 PM)Cette declaration subite, une entreprise de sabotage du projet d'union de la CDEAO, une surprise de ouattara, macron, et Al... met a nu leur mepris envers les peuples d Afrique, comment comprendre leur maniere de decider une question de souverainete monetaire, cad une question d'existence de dignite de tant de millions de personnes en afrique, et sans les consulter ni leurs deputes, leurs intellectues, etc... l'africain merite il encore du respect??!
Le pbm des africains est ailleurs,...Meme Obama s'est trompe en disant k l'Afrique n'a pas besoin "d'hommes forts mais d'institutions fortes"!?? Comment avoir des institutions fortes si tu as des leaders de vas-nus-pieds de la trempe de abdoulaye wade, outtaras, maky sall, k zero, alpha con, etc...?
Encore comme je l'ai deja dit, le pbm de l'afrique c les colonisations orientales comme occidentales qui ont reussi a reduire l'homme africain a sa plus simple expression! et que les africains ne veulent pas confronter! Aujourd'hui tous ces leadeurs africains, ils sont devenus ce qu'ils sont pas par l'amour de leur peuple, mais pour leurs propres interets et clans, c pourquoi tu les vois devenir millardaires dans l'opulence sans etres genes par les conditions de vie de misere de leurs concitoyens! et tout ceci a ete planifie par le colonisateurs en mettant un systeme d'education qui ne forge pas des individus qui apprennent a reflechir par eux meme et qui prennent leur destin en mains, mais plutot des hommes "talubes" qui deleguent leurs responsabilites ailleurs. Si c pas leur marabout, c l'ancien colon, ou un autre a sa place....l'africain ne pose pas les bonnes questions et cela l'ecole ne l'a pas enseignee!
Je vais revenir dans un autre jour pour developper!
Note: mon clavier n'a pas d'accent!
Africain reveillez vous car l'heure est grave!!!
wayayoye
Sanb
En Décembre, 2019 (04:30 AM)Bilbo
En Décembre, 2019 (06:56 AM)économiste
En Décembre, 2019 (10:24 AM)Des années durant, nous avons demandé la fin du cfa et maintenant nous râlons pour la même chose mais en sens inverse ¨
la majorité des pays africains utilisant comme monnaie le franc cfa est sous perfusion financière de la banque mondiale, du FMI et de pays internationaux qui nous prêtent à taux usuriers de l'argent et pire nous font signer des contrats que nous devront honorer des décennies.
Les riches vont accentuer leur évasion fiscale avant la grande débâcle financière qui suivra l'Eco.
Notre première dame en tête fera des aller/retour vers la France sous le couvert de shopping ou de sa fondation/cassette noire pour mettre à l'abri l'argent volé au peuple, sans oublier l'éléphantesque fiston du côté de Dubaï !
à vouloir toujours tout et son contraire, nous allons nous retrouvez encore davantage dans le pétrin ( je parle de la populace qui a élu le pétard mouillé qui nous sert de président)
Le cortège des pleureuses s'est mis en route , une fois de plus
Talla
En Décembre, 2019 (11:43 AM)Onditout
En Décembre, 2019 (15:06 PM)Xeme
En Décembre, 2019 (15:19 PM)1 - Macky Sall expulse Kémi Seba du Sénégal. Sa faute: s'être investi contre le franc CFA.
Macky Sall ajoute même que "Le FCFA est une bonne monnaie qu'il faut conserver".
Alassane Ouattara réplique que "c'est une monnaie solide et stable".
Et puis brusquement, Macron débarque chez Alassane Ouatta, tous les deux annoncent la fin du FCFA, qui était "bon à conserver, solide et stable", pour le remplacer par l'ECO.
Moi, franchement, je trouve qu'il y a des gens qui ont plaisir à s'auto tromper. Ils savent que le père Noël n'existe pas, mais ils ne peuvent se passer du mensonge de l'arrivée du père Noël.
2- Alassane Ouattara annonce fièrement, sous le regard de Macron, qu'avec la nouvelle monnaie ECO, aucun représentant de la France ne fera partie des instances de décisions et gestions. Mais, tiens alors, cela veut dire qu'il y avait des représentants de la France dans les instances du CFA ? Il le reconnait. Mais le problème c'est qu'ils le niaient, tous, il y a juste 5 mois.
L'Afrique ne commencera à se libérer que lorsqu'elle comprendra qu'elle est dirigée par des légionnaires qui sont membre d'une religion dont le mensonge est un credo..T puisque leurs "vérités" d'aujourd'hui vous permettent de comprendre leurs mensonges d'hier, pourquoi vous ne pouvez pas comprendre leurs mensonges du moment, leurs mensonges de l'instant.
Ibrahima Sene Pit/senegal
En Décembre, 2019 (15:35 PM)le 1er Juillet 2020 !
Le tollé général dans les médias, au Sénégal, en Afrique et en France, témoigne du degré de surprise de l’opinion ébranlée par la nouvelle.
Cette surprise est due essentiellement par
- l’absence de la question de la souveraineté monétaire de nos peuples dans l’espace UEMOA, dans les agendas politiques des grands Partis qui influencent le plus l’opinion les populations, particulièrement dans leurs programmes en période de campagne électorale,
- et le silence assourdissant des organisations patronales nationales sur la problématique, et qui revendiquent pourtant « la préférence nationale », alors que leurs entreprises sont directement impactées dans leurs activités de production, d’importation et d’exportation.
Comme la nature a horreur du vide, le terrain de la lutte pour le recouvrement de notre souveraineté monétaire fut alors occupé par des activistes universitaires et des organisations de la société civile, qui, par leurs critiques des méfaits des accords monétaires entre nos pays et la France, largement soutenus par les réseaux sociaux, sont parvenus à mettre cette revendication dans l’agenda de la politique africaine du Président Macron, qui fut obligé de répondre à la jeunesse africaine, sur la question, depuis l’Université de Ouaga, lors de sa visite au Burkina.
Cependant, notre Parti, le PIT/SENEGAL, dans ses « Thèses d’Orientation et de Programme » adoptées en en VIème Congrès de 2016, s’est démarqué de ces agitations qui étaient centrées sur le retrait individuel de nos pays du Fr CFA pour assumer leur souveraineté monétaire, sous prétexte que les accords qui les lient à la France, sont des accords individuels et non un accord collectif.
Cette approche de la lutte pour la souveraineté monétaire de nos peuples nous est apparue, comme une approche aventureuse qui ne tient pas en compte l’expérience de nos Etats qui avaient, pour le même objectif, décidé de sortir individuellement, pour du CFA bâtir leur propre monnaie.
Les peuples de Guinée, sous le Président Sécou Touré, et du Mali, sous le Président Modibo Keïta, du fait des représailles de la France, ont vécu une dure expérience de cette sortie individuelle, qui a contribué à ramollir, dans les autres pays, l’aspiration à la souveraineté monétaire.
Par contre, la réussite de la sortie de la Mauritanie de la zone Franc n’a été un succès que grâce à son adhésion à la « Communauté des Etats Arabes du Maghreb ».
En outre, cette approche était obsolète depuis la décision de nos Chefs d’Etat de créer une monnaie commune, l’ECO, en 2020, ouvrant ainsi une véritable perspective de sortir de la Zone Franc collectivement, sans gros risques de déstabilisation par la France.
Dans un tel contexte, cette approche de nos activistes résonnait comme une provocation visant à mettre nos Chefs d’Etat dans l’embarras, en les présentant comme des « valets de la France », incapables de rupture avec elle, et comme une stratégie de mettre en échec le projet d’intégration sous régionale portée par la CEDEAO, qui , après avoir adopté un « Tarif Extérieur Commun », s’est attelée à la création d’une monnaie commune pour renforcer la mise en œuvre de son projet d’intégration sous régionale.
Le Président Macron n’a pas hésité à exploiter cette approche provocatrice de nos activistes, pour dire haut et fort, que la sortie du CFA dépend de la volonté de chacun de nos Chefs d’Etat, les mettant davantage dans l’embarras face à leurs peuples.
Mais c’est raté ! Au lieu d’une sortie individuelle, Macron a récolté une sortie collective sans lui donner de prétexte de prendre des mesures de représailles à leur encontre.
C’est ainsi que nos Chefs d’Etat ont obtenu cet « Accord d’Abidjan du 21 Décembre 2019 », portant sur le retrait des 50% de nos réserves du Trésor Français qu’ils vont confier à notre propre Banque Centrale, la BCEAO, et le départ des représentants de la France , des organes de gouvernance de notre monnaie commune baptisée Eco, en prélude à sa création le 1er juillet 2020, comme en ont décidé les Chefs d’Etat de la CEDEAO, qui ont prévu à cet effet, la création d’une Banque Centrale Fédérale.
Tous les griefs de manque de souveraineté monétaire soulevés par le Nigéria et le Ghana envers les pays de l’UEMOA, ont été ainsi satisfaits pour baliser la voie à la monnaie commune CEDEAO.
Ainsi, les évènements se sont produits exactement tels que nos « Thèses de Programme et d’Orientation de 2016» l’avaient préconisés, et que je n’ai eu de cesse à défendre dans les réseaux sociaux, contre les activistes qui ont continué de plus bel, leurs agitations.
Aujourd’hui, pour sauver la face, ils s’accrochent sur le maintien de la « Garantie de la France » pour la reconduction de la parité fixe Euro -CFA, au profit de l’ECO, pour chercher à discréditer cette conquête historique de nos peuples dans leur aspiration à la souveraineté monétaire, dans la stabilité et la paix.
Ils présentent cette « Garantie », comme le symbole de la continuation de la confiscation de notre souveraineté monétaire, alors que tous les économistes avertis non politiciens dans le monde entier, savent, que cette garantie nous est indispensable, en attendant la mise en place de la Banque Centrale Fédérale de la CEDEAO, qui devra définir un panier de devises auquel l’ECO sera arrimé avec un taux de change flottant, comme retenu par nos Chefs d’Etat,
En effet, sans elle, nos économies allaient connaître dès ce 21 Décembre historique, une telle fuite de capitaux et un déclenchement de la spirale inflationniste, qui ruineraient tous nos espoirs de souveraineté monétaire, et d’intégration économique sous régionale !
La France pouvait la refuser à un pays de l’UEMOA pris individuellement, mais jamais à tous les 8 pays de l’UEMOA qui ont décidé ensemble de quitter la Zone Franc, compte tenu des risques pour ses propres entreprises, qu’un tel refus allait engendrer.
C’est pour cette raison que ces activistes qui exigent la fin immédiate de cette « Garantie » sous prétexte de défendre la souveraineté monétaire de nos peuples, jouent en fait la carte de l’échec de cette transition vers la création de la Banque Centrale Fédérale, faisant ainsi le jeu des autorités Françaises qui rêvent de cet échec, pour pouvoir transformer cette « Garantie » qui nous est provisoirement nécessaire dans cette transition, en moyen de chantage sur nos Etats, pour revenir au statut quo dans la Zone Franc.
C’est à ce jeu apatride qu’il faut mettre en échec, en se mobilisant le largement possible pour le maintien de cette « Garantie », aussi longtemps que nécessaire pour la mise en place de notre Banque Centrale Fédérale.
C’est pour cette raison, tous ceux qui cherchent à mettre en mal les pays de l’UEMOA avec le Nigéria et le Ghana, cherchent en fait, à faire capoter le processus de la création de la monnaie commune et sa Banque Fédérale sans laquelle, seront mises en cause irrémédiablement, les conquêtes actuelles de nos peuples en matière d’intégration sous régionale.
D’ailleurs certains économistes activistes n’hésitent même pas de soutenir que sans un « Etat Fédéral de la CEDEAO », et d’autres disent même, sans un « Etat Fédéral Africain », toute monnaie commune est vouée à l’échec, cherchant ainsi à justifier le retrait individuel par Etat, et leur thèses « d’Intégration politique d’abord avant toute intégration fiable au plan économique et monétaire ».
Cette tentative intellectualiste est en fait, un rejet aux calendes grecques, de la réalisation de l’aspiration à l’intégration sous régionale.
Face à cette contre- offensive, les véritables pan- africanistes, dans les partis politiques au pouvoir comme dans l’opposition, dans les organisations patronales et syndicales nationales, comme dans celles de la société civile, sont interpellés, pour faire que ce « gros pas » vers notre souveraineté monétaire au sein de la CEDEAO, ne soit pas bloqué dans son élan, par ces énergumènes mis « ko debout » par ce tournant historique !
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Dakar le 23 Décembre 2019
Je ne pense pas que la monnaie est le problème des Africains, c'est les dirigeants. Pour avancer, on a besoin d'un président qui est la pour le peuple et pas lui même et sa famille. Il nous faut un Donald Trump pour quelque années et on sera dans une situation économique ou on aura plus besoin du CFA ou ECO.
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