Le ministre Samuel Sarr qui rencontrait la presse au 4ème étage du Building administratif a effectivement déclaré que la situation va revenir à la normale "dès cette semaine", après l’intensification des délestages constatée à Dakar et à l’intérieur du pays.
Il a expliqué que la reprises des coupures d’élecricité était en partie due à un déficit de 80 Mégawatt constaté sur le réseau. Déficit causé en partie par le non-payement de redevances dues à Gti, producteur privé d’énergie qui alimente la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec). Samuel Sarr de dire que la dette due à GTI a été partiellement payée ; 2 milliards ayant été avancés à cette société sur une créance de 2,5 milliards de francs Cfa.
D’autres raisons à la reprise des délestages ont été évoquées comme les problèmes de ravitaillement en fuel sur le marché international, de livraison des combustibles, les problèmes de trésorerie à la Sénélec et le coût devenu exhorbitant du baril de pétrole.
Jean Pierre Dieng, Président de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs) a écarté les arguments avancés par le ministre Samuel Sarr. S’exprimant sur les ondes de Walf Fm, il a plutôt évoqué des problèmes budgétaires qui empêchent l’Etat de faire face à ses engagements. En effet, déclare-t-il, depuis que le représentant résident du Fonds monétaire international (Fmi) Alex Segura a déclaré que les finances publiques au Sénégal connaissaient une certaine tension, les délestages ont repris de plus belle.
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