« Ce qui me gêne, c’est que le secteur privé est trop timide. Je lui demande à faire des interventions sur ce qui a été fait. Je veux avoir l’état de lieu de la situation ». Il a, à l’occasion, fait savoir que l’appui budgétaire de cette année s’élève à 25 millions d’Euros ; une somme qui va directement dans le trésor public. Ceci, dit-il, « avec des recommandations au gouvernement sénégalais à respecter ses engagements sur les réformes ambitieuses qu’il promet de faire au courant de 2009, le paiement des privés et la gestion rigoureuse des finances ».
S’agissant du train de vie de l’Etat, le chef de la délégation de l’Union européenne semble catégorique sur l’inopportunité du Sénat. "L’Assemblée nationale peut jouer le rôle du Sénat", a-t-il dit. Il a, également, fait savoir que « les bailleurs de fonds ont fait des remarques sur le nombre pléthorique du gouvernement (4 départements ministériels pour l’Education). Dans ce sillage, « on n’a jamais demandé de supprimer la subvention de tel ou de tel produit », dément-il la thèse avancée pour justifier la suppression de la subvention sur certains produits de consommation courante. Cela, soutient-il, « est un choix du gouvernement ».
Par ailleurs, il se désole des débats d’incompréhension soulevés autour du sujet des Accords pour le partenariat économique (Ape) et relève de la « mauvaise communication de l’Union européenne ». A cet effet, il a expliqué que l’impact fiscal qui a fait craindre à beaucoup de pays africains va être étendu sur plusieurs années et qu’ils (Ape) prévoient la protection de 20% des produits et favorisent l’intégration régionale ». Mieux, il déclare que les discussions vont évoluer dans le bon sens pour les Accords pour le partenariat de développement (Apd), la semaine prochaine.
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