Dakar, 20 déc (APS)- Le Fonds monétaire international (FMI) a ‘’reconnu les efforts du Gouvernement sénégalais pour améliorer la transparence budgétaire’’, souligne un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances reçu à l’APS.
Le département dirigé par Abdoulaye Diop rappelle à ce propos ‘’qu’une mission d’assistance technique du FMI a séjourné au Sénégal et a confirmé la fiabilité du système budgétaire’’.
‘’Toutefois, des insuffisances ont été relevées et le Gouvernement s’est engagé à les corriger de manière urgente en vue de respecter les standards internationaux en matière de Finances publiques’’, souligne le ministère de l’Economie et des Finances.
Il ajoute ‘’qu’un plan d’actions visant à assainir les finances publiques, a été validé par le président de la République et jugé pertinent par le FMI’’.
‘’Il est prévu notamment dans ce plan d’actions, de mener un audit approfondi des dépenses extrabudgétaires d’ici fin mars 2009 et d’améliorer l’élaboraton de la loi de finances et de la situation d’exécution budgétaire’’, explique-t-il.
‘’En attendant, le Gouvernement a procédé à la recherche de financement en vue d’apurer l’ensemble des instances de paiement d’ici fin janvier 2009’’, ajoute le ministère de l’Economie.
Poursuivant ses explications, il souligne que, ‘’pour boucler ce financement, les autorités ont sollicité et obtenu un accord d’un an au titre de la Facilité de protection contre les Chocs exogènes (FCE) dans le cadre de la composante à accès élevé, qui permet à la fois de régulariser les créances du secteur privé et d’atténuer l’impact sur la balance des paiements de la flambée des prix internationaux de produits alimentaires et énergétiques’’.
‘’Cette facilité est compatible avec l’ISPE (Instrument de Soutien à la Politique Economique) qui demeure l’instrument de dialogue entre le FMI et les autorités’’, assure-t-il, soulignant ‘’qu’avec la mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures, le cadre macroéconomique sera assaini dès 2009 et l’activité économique devrait être soutenue, malgré l’environnement international défavorable lié à la crise financière’’.
‘’En effet, assure le ministère de l’Economie, le taux de croissance du PIB devrait progresser de 5,2% en 2009 et est projeté à près de 6% à moyen terme. Le déficit public serait maintenu à moins de 3% du PIB en 2009 et à environ 4% du PIB à moyen terme en vue de préserver la viabilité de la dette publique déjà consacrée et reconnue par le FMI, malgré la conjoncture économique difficile’’.
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