La nouvelle structure des prix des produits pétroliers raffinés, entrée en vigueur depuis ce samedi, 26 janvier 2008, à 18 heures, selon un communiqué émanant du ministère de tutelle, affiche un scénario aigre-doux à la pompe qui combine hausses des prix d’un côté et baisses de l’autre.
Scénario aigre-doux à la pompe, au bout de quatre semaines, période d’ajustement automatique suivant les évolutions enregistrées au niveau des cours internationaux du pétrole. Alors que la structure du 29 décembre 2007 était caractérisée par une hausse généralisée des prix à la consommation de tous les hydrocarbures raffinés, les nouveaux prix se traduisent par une hausse des prix à la consommation des essences et des fuels et une baisse des prix à la consommation des autres produits. Aussi, les prix des produits blancs comme les essences super, ordinaire et pirogue augmentent désormais chacun de six (+6) francs CFA le litre soit respectivement 728 FCfa, 695 FCfa et 547 FCfa. Une accalmie cependant sur le gasoil dont le prix du litre passe tombe de 652 FCfa à 647 FCfa soit une variation absolue de –5 FCfa tandis que le pétrole lampant lâche –7 FCfa, sur le litre.
Les prix du gaz butane restent maintenus en tout cas en ses emballages de 2,7 et 6 kg respectivement à 1.000 FCfa et à 2.500 FCfa.
Il faut dire que ces dernières semaines, les cours du brut ont amorcé un net repli surtout après le pic historique à 100 dollars atteint en début d’année. Cependant, le baril reste sous l’œil circonspect des grands pays consommateurs dont les ministres en charge de l’Énergie ont partagé leurs inquiétudes sur l’enchérissement des prix pétroliers et son effet sur la croissance économique, lors d’une conférence téléphonique, vendredi dernier, avec l’Agence internationale de l’énergie et la Commission européenne. Et pour cause… le baril se rapproche des 91 dollars après avoir reculé jusqu’à 88 dollars sur les marchés de New york et Londres.
Par ailleurs, quand bien-même l’Organisation des pays exportateurs de pétrole se réunit à Vienne le 1er février prochain, pour faire le point sur sa production, de nombreux analystes estiment que le cartel n’augmentera pas ses quotas. Pendant ce temps, la demande chinoise qui a fait un bond en décembre dernier, inscrivant sa croissance à son rythme le plus rapide depuis sept mois, risque de rebondir encore.
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