DAKAR, 15 février (XINHUANET) -- Le financement de l'aquaculture, défini dans le programme national pour 2006-2010, se chiffre à 18, 5 milliards de francs CFA, a annoncé Matar Diouf, directeur de la pêche continentale et de l'aquaculture du Sénégal, cité mercredi par la presse officielle sénégalaise.
"Le secteur très jeune, très dynamique, est plein d'espoir. Nous avons l'ambition de passer à 100.000 tonnes (de produits aquacoles) en moins de cinq ans", a-t-il déclaré lors d'une séance des "Grands débats de l'information", organisée mardi dans les locaux du ministère de l'Information.
Au Sénégal, les premières expériences d'élevage de poissons, crevettes, crustacés, remontent à une trentaine d'années. L'objectif poursuivi par le gouvernement est d'augmenter la contribution du sous-secteur dans la satisfaction des besoins alimentaires et la croissance économique.
La contrainte la plus posée est la non maîtrise de l'eau, tandis que l'aménagement coûte cher (jusqu'à 6 millions), a indiqué M. Diouf, estimant que le retard est également dû à l'insuffisance d'usines d'aliments pour espèces cultivées.
Pour combler le déficit de la pêche continentale, l'appoint vient du programme de bassins de rétention. Seuls une trentaine sur plus de 130 au Sénégal présentent des caractéristiques qui s'adaptent à l'aquaculture, selon le ministre.
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