Pour évaluer la saison touristique de l’année scolaire 2007/2008, le Syndicat patronal de l’industrie du tourisme (Spihs) et le Syndicat des agences de voyage et du tourisme (Savts) ont fait face à la presse, ce 25 Août 2008. Beaucoup de travaux restent à faire dans ce secteur, surtout de la part de l’Etat, dans ce secteur qui commence à agoniser.
Des acteurs du tourisme, se sont réunis à quelques mois de la fermeture de la saison pour faire le bilan de l’année 2007/2008, mais aussi pour donner la position du patronat face aux multiples problèmes qui assaillent le monde de ce secteur. En effet, un nombre de 800 000 touristes a été enregistré pour cette année, soit un taux de 34 pour cent, un résultat jugé catastrophique, comparé aux saisons précédentes. Ce bilan loin d’être satisfaisant, est dû à beaucoup de paramètres que sont l’état des routes, le problème de visibilité de la destination Sénégal concurrencée par d’autres pays à vocation touristique comme le Maroc, la Tunisie, la Turquie et autres, le problème de l’érosion côtière sur le littoral allant de Dakar à Joal, mais aussi, et surtout, la commission zéro qui annule le pourcentage que les agences de voyages gagnaient par billet vendu, déjà appliqué dans plusieurs pays ce qui n’arrangerait pas le Sénégal. « Les agences de voyage vivent de la commission, maintenant les compagnies aériennes veulent supprimer cette commission, et cela va naturellement entraîner la suppression des emplois engendré par la fermeture des agences. Nous sommes en train de lutter pour que cette décision prise par l’Iata ne puisse pas s’appliquer au Sénégal », explique Racine Sy, président du syndicat. Les acteurs de ce secteur pointent un doigt accusateur sur l’Etat qui, disent-ils, ne les aide pas comme il le faut. Ils exigent la mise en place d’un crédit hôtelier, pour que ceux qui s’intéressent à ce secteur puissent êtres aidés, et sauver le monde tourisme, asphyxié par les multiples problèmes précités.
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