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ATTEINTE DE PLUSIEURS MALADIES : Une Sénégalaise répudiée par son époux Mauritanien

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ATTEINTE DE PLUSIEURS MALADIES : Une Sénégalaise répudiée par son époux Mauritanien

Depuis plus de 22 ans, un policier mauritanien et une femme sénégalaise s’étaient mariés et vivaient avec leurs six enfants. Depuis un certain temps, l’épouse est atteinte de diabète et de goitre. Selon Khadijétou, ce sont les raisons qui ont poussé son époux Issagha à se passer d’elle. Clandestinement, il a épousé une nouvelle femme dans la «Moughatâa» (commune) d’El Mina. Sa première femme ayant découvert sa nouvelle situation, il l’a répudiée.  

«Depuis plus de 22 ans, Issagha Fall et moi sommes mariés et avons 6 enfants. Depuis plus d’une année, je suis atteinte, à la fois, de plusieurs maladies, notamment le diabète, le goitre... Informé de mon état de santé par les médecins, mon mari Issagha a déserté la demeure conjugale et est resté trois mois durant sans y mettre pied. Revenu à la maison, il m’a laissé entendre qu’il était consigné dans son service. Un peu plus tard, j’ai appris, par le truchement de ses amis et ses connaissances, que Fall venait de se marier avec une autre femme à El Mina», s’est lamentée la Sénégalaise Khadijétou Brahim Diakité. Poursuivant sa déclaration, elle a dit : «Depuis un certain temps, mon époux ne s’occupe plus de moi et de nos enfants. Non seulement, il ne prend pas en charge nos dépenses nutritionnelles, mais aussi nos factures d’eau et d’électricité.» Ne pouvant plus continuer à tirer le diable par la queue, Khadijétou est allée porter plainte contre son mari auprès du Cadi de Tevrgah-Zeina. Malgré sa convocation par trois fois de suite, Issagha ne s’est pas donné la peine de venir répondre à cette autorité en charge des conflits familiaux.

Ayant pris la mesure de la détermination de sa femme à le traduire devant la loi, le policier est devenu violent. Il a commencé à proférer des menaces à l’égard de Khadijétou, puis il l’a violemment frappée tout en lui demandant de déguerpir de sa demeure. Comme en témoigne la directrice du Centre d’écoute des femmes victimes de violence, Siniyah Mint Mohamed Saleck : «Pour la toute première fois, Khadijétou est venue me voir au mois de mars 2009 pour m’expliquer ses déboires conjugaux. Par la grâce d’Allah, nous avons trouvé une solution auprès de la chargée des affaires sociales de la direction de la Sûreté nationale.» Cette dernière, connaissant personnellement le mari policier de Khadijétou, a rassuré les deux dames de régler ce problème. Et elle n’a pas manqué de traduire dans les faits sa promesse en obligeant son collègue Issagha Fall de verser à la fin de chaque mois la somme de 25 000 UM, soit 50 000 FCfa, de son salaire à sa femme. Cela n’a duré que quatre mois.

 

Divorcée, elle tient à rester dans la demeure

D’avril à juillet, Khadijétou est venue prendre, sans aucun problème, ladite somme. Revenue à la direction de la Sûreté à la fin du mois d’août 2009, elle n’en est pas sortie rassurer. Pour cause, elle est informée qu’elle ne doit plus percevoir la somme que la chargée des affaires sociales l’a allouée à la fin de chaque mois. Elle est également informée que la décision est venue d’en haut. Les mains vides, elle a quitté les locaux de la Direction nationale de la Sûreté. Sa protestation à la condition féminine n’a pas changé la donne. Pis, Issagha Fall l’a remise une lettre de divorce. Comme en atteste son contenu : «Je soussigné Issagha Fall, né en 1957 à Saint-Louis, fils de Bilal Fall et d’Aminetou, policier de profession, que je reconnais avoir divorcé d’avec Khadijétou Brahim Diakité, née à Nouakchott.»

Après la réception de cette lettre, Khadijétou a catégoriquement refusé de quitter cette concession. Pour passer à la vitesse supérieure, le mari a changé les serrures de la maison. Il a trouvé une chambre pour ses trois garçons chez une amie. Et les deux filles ont été logées chez sa sœur. Pour la seconde fois, Khadijétou est nuitamment allée voir la directrice du Centre d’écoute des femmes victimes de violence. L’affaire est, cette fois-ci, portée devant la Brigade des mineurs par les deux femmes. Issagha est contraint à vivre dans la même maison avec ses enfants, Khadijétou et sa nouvelle femme. Un règlement à l’amiable qu’il n’a pas pu supporter longtemps. Il a fait sortir de la maison Khadijétou Brahim Diakité pour faire de la place à sa nouvelle épouse. Pour se défendre, elle a porté plainte contre son mari auprès du Procureur général.



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