Faits-Divers
Cambriolage à l’hôpital Général de Grand Yoff: Les locaux du service administratif et financier visités de nuit.
Au moment où les cœurs et les esprits sont tournés vers la ville de sainte du mouridisme, des individus non encore identifiés et dont la mission n’est pas encore connue, se sont introduits dans les bureaux de l’Administration de l’hôpital de Grand Yoff. Si aucune perte n’a pour le moment été enregistrée, l’attitude des agents de sécurité alimente déjà la polémique. Après le passage des malfaiteurs, si aucune perte n’a, jusqu'à présent, été déplorée, des informations, recueillies auprès de notre source, affirment que « c’est le Service Administratif et Financier (SAF) qui a été visité ». « En outre, soutient notre source, le cabinet du directeur général a été forcé, mais comme le blindage de la porte de ce bureau n’a pas cédé, ils se sont rabattus sur le secrétariat particulier du directeur ». Si, pour le moment, rien ne renseigne sur l’objet recherché, selon des informations recoupées, aucune perte financière n’a été enregistrée. Le ou les malfaiteurs ont profité de l’absence de la sécurité pour s’introduire dans le bâtiment et faire le tour des bureaux ciblés. Pourtant, l’accès de l’Hôpital est filtré par des éléments de la gendarmerie. Et, ces derniers, travaillant de concert avec des vigiles de la société de gardiennage ASEP, supervisent tous les mouvements. Tôt, ce dimanche matin, un fonctionnaire regagnant son bureau a découvert le passage par où les intrus sont passés. Ce dernier informera l’Administration pour le constat. De ce premier constat, il s’avère que les vigiles « pour des raisons non encore élucidées » n’ont pas assuré la permanence devant les bureaux visités. Les gendarmes qui répondent de la sécurité de cette structure sanitaire n’ont, aussi, pas pris les mesures idoines pour parer à toutes les éventualités. Malgré le bazar qu’ils ont créé, les malfaiteurs qui n’ont certainement pas mis la main sur l’objet recherché n’ont rien emporté. Coupables de complicité ou négligents, l’absence, ou l’abandon, de postes des agents de sécurité, en ce jour, où toutes les forces de l’ordre sont focalisées sur le « Magal de Touba » n’est pas fortuite. Pour le moment, une enquête est ouverte par le commissariat de police des Parcelles Assainies.
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