Encore une mère qui se débarrasse d’un nouveau-né encombrant. Pour ne pas faire avorter une promesse de mariage avec un autre homme résidant à Kaolack, K.S, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’enterrer tout bonnement le bébé qu’elle venait de mettre au monde. « Je n’ai pas voulu qu’il me trouve avec une grossesse ou un bébé dans les bras », s’est défendue la femme pour justifier son acte. Tout est parti de dénonciations anonymes qu’aurait reçues le commissaire de police du département de Mbacké. Les habitants du quartier de Mbacké Khéwar se sont d’abord, renseignent nos sources, étonnés de la disparition de la grossesse, sans l’ombre d’un bébé. Subitement des soupçons commencent à se faire jour. Et certains ne tardent pas à s’en ouvrir aux limiers de Mbacké. K.S est convoquée dans les locaux de la police judiciaire pour une série de questions. Pour toute réponse, les policiers n’auront que des dénégations. « Je n’ai jamais été enceinte, j’ai eu un retard de menstrues de trois mois, rien de plus », a expliqué la jeune femme aux policiers enquêteurs. Cependant les limiers décident d’en avoir le cœur net que la dame raconte la vérité. Le plus simplement du monde, ils la conduisent au centre de santé de la ville pour une consultation aux fins de savoir s’il s’agissait d’un accouchement récent, d’un avortement ou d’un retard de règles menstruelles. Au terme de la consultation, la sage-femme décèle un accouchement récent. La nouvelle maman est reconduite au poste de police et des recherches sont alors entamées par retrouver le corps du nourrisson. Ce n’est qu’hier, aux environs de 10 heures, que l’endroit où était enseveli a été identifié et l’enfant retrouvé. Il est déterré mais les enquêteurs n’ont pu savoir le sexe du bébé du fait d’une décomposition avancée. Ainsi les sapeurs-pompiers sont requis pour l’enterrement du nourrisson au cimetière de Mbacké. Visiblement confondue par les faits, K.S reconnaît son acte et soutient avoir été engrossée par un coiffeur qui habite Mbacké avant d’essayer de se justifier en évoquant une relation qu’elle voulait sauver. Elle est actuellement en garde-à-vue au commissariat de Mbacké. Elle sera déférée incessamment.
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INFANTICIDE A MBACKE : La mère tue son bébé pour un mariage
Pour ne pas repousser ou tout bonnement annuler son mariage, K.S a simplement voulu effacer de la planète terre, l’enfant qu’elle venait de mettre au monde avec un autre homme que celui qui lui avait promis le mariage. Mais son acte est découvert. Arrêtée par la police de Mbacké, elle attend d’être déférée au parquet.
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