Est-ce la poisse qui poursuit la marée chaussée ? Hier encore, le juge des flagrants délits a appelé à la barre, Pape Massar Ndiaye et Adama Diagne, gendarmes à la brigade de recherches. Ces hommes en bleu sont poursuivis pour l’infraction de tentative d’extorsion de fonds. Cependant, le procès n’a pu se tenir hier faute de la présence de la partie civile, qui est présentée par les avocats de la défense comme un dealer, et du témoin. Ainsi, le tribunal a ordonné le renvoi de leur dossier au 17 août pour la comparution de la partie civile et du témoin.
Sur les faits, il faut retenir que les deux gendarmes s’étaient rendu à Guédiawaye, au domicile d’un trafiquant de drogue, pour exiger de sa part le versement d’une somme de 100 000 FCfa à défaut d’être arrêté. Averti d’avance par on ne sait qui, le dealer s’en est ouvert à la police qui s’est pointée sur les lieux pour arrêter Pape Massar Ndiaye et Adama Diagne. Cependant, les mis en cause ont nié les faits pour lesquels ils croupissent en prison bien qu’ils aient écopé de 35 jours d’arrêt de rigueur, une sanction disciplinaire prise par la hiérarchie.
Toujours avec les hommes en bleu, c’est aujourd’hui que les quatre éléments du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) feront face au juge pénal pour répondre du même délit d’extorsion de fonds.
EN ATTENDANT LA FERMETURE DE KEUR SERIGNE BI : Des vendeurs de médicaments encore devant le juge pénal
Entre hier et avant-hier, huit prévenus ont défilé devant le juge des flagrants délits pour répondre du chef d’accusation de vente illicite de médicaments. Leur point commun, à part le délit est qu’ils se sont tous approvisionnés à Keur Serigne bi. Le premier lot de prévenu est composé de Cheikh Sow, Baye Saliou Cissé, Cheikh Sèye et Modou Touré. Ils ont tous reconnu les faits pour lesquels ils comparaissaient à la barre, hormis le nommé Cheikh Sèye. Après le réquisitoire du parquet qui a demandé l’application de la loi, le tribunal a condamné les trois prévenus à une peine d’avertissement d’un mois avec sursis. Le second lot est formé de Moustapha Ndiaye, Mor Seck, Gora Dièye et Pape Touré. Pour ces derniers, la saisie de médicaments est plus importante puisque la police a mis la main sur des médicaments d’une valeur de 80 000 FCfa chez le nommé Moustapha Ndiaye. Comme pour le premier lot, Moustapha et Cie ont également reconnu les faits. Ils ont, toutefois, ajouté qu’ils ignoraient qu’il était interdit de vendre des médicaments dans la rue. Les avocats de la défense ont demandé la fermeture de Keur Serigne bi pour régler définitivement le problème. Moustapha Ndiaye et Mor Seck ont écopé d’une peine de 3 mois assortis du sursis.
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