Ce n’était pas la première fois que M.S. débarquait dans la cour de la maison familiale ivre comme un Polonais. Aussi, lorsque ce fameux jour, il traverse la cour en titubant, personne ne fait attention à lui. On préfère plutôt l’ignorer. Cependant, piqué par on ne sait quelle mouche, il commence à injurier tout le monde, proférant les pires insanités qui soient. Finalement, sa mère qui habite avec sa coépouse et les enfants de cette dernière, ne pouvant plus supporter tant d’insanités, essaye de le raisonner. C’est alors qu’il s’en prend à elle, allant même jusqu’à la traiter de prostituée. C’en est trop pour la mère qui en voulait déjà énormément à son ivrogne de fils à cause de qui sa réputation était ternie dans le voisinage. Deux heures plus tard, elle se retrouve au commissariat pour déposer une plainte contre lui pour injures et menaces de mort. Après l’ouverture d’une enquête, le fils, interrogé, reconnaît être rentré ce jour-là dans un état d’ivresse avancé. Il nie, toutefois, avoir insulté et menacé de mettre un terme à la vie de sa mère. Se contredisant, il avoue qu’étant ivre, il ne se rappelait plus les propos tenus. Et de préciser qu’en temps normal, il a un comportement irréprochable et que c’est la boisson qui le pousse à créer des troubles qui occasionnent parfois des écarts de langage. Il a imploré la clémence de la justice, après avoir demandé pardon à sa mère. Au terme de sa garde-à-vue pour les besoins de l’enquête, il a été mis à la disposition du délégué du procureur près le tribunal départemental de Rufisque.
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