À 18 mois des élections, Me Wade double le budget de sa cellule de communication : une gabegie pour rien

Les membres de la fantoche cellule de communication du président doivent être aux anges : leur budget va doubler, grâce à la loi de finances rectificative. Il va passer de 88 millions à plus de 160 millions de francs Cfa, soit le double. Mais, leur employeur Wade va détrousser le peuple pour se faire rouler dans la farine.

Le président Wade sait qu’il ne peut plus, seulement, compter sur les médias d’État pour nettoyer et miroiter son image. Car la Rts n’est suivie que par des dinosaures. Ainsi, mise-t-il sur sa cellule de communication, dont les membres ne sont connus que par la présidence. Il va doubler leur budget pour rien. Car, même s’il a réussi à mettre dans sa poche le patron du groupe Wal Fadjri et neutraliser celui de Futurs médias, la réalité est qu’un homme de 86 ans ne peut pas avoir les traits d’un adulte. Il s’y ajoute qu’en dix ans passés au pouvoir, le président Wade a fini de déconstruire l’image qu’il agitait aux Sénégalais : il parlait de démocratie, il a tripatouillé la Constitution dix-huit fois, rien que pour ses ambitions machiavéliques. Il promettait des emplois, le chômage est devenu la règle. Son train de vie a engendré une dette intérieure, qui a poussé les entreprises à la faillite. Ainsi le panier de la ménagère est devenu sans fond, pendant que les denrées de première nécessité ont, au moins, quadruplé et se sont raréfiés. Pis, il passe son temps à guerroyer avec des valeurs sûres du pays.

L’augmentation du cercle de ses contempteurs est symptomatique. Ses membres même payés à dix milliards ne pourront faire oublier qu’il a banalisé les institutions, terni l’image du Sénégal et érigé la corruption, le népotisme et le clientélisme politique en règle de gouvernance. Il disait qu’étudiant il avait foulé au pied un papier qui portait des écrits de Kwame Nkrumah, et que se rendant compte de son méfait il en avait déduit qu’il est son héritier. Il risque plutôt avec son fils d’avoir le destin des Duvalier. Ceci, d’autant que ses plumitifs et autres sentinelles sur la toile ont un impossible délai pour lustrer son image, à 18 mois du jour qui l’obsède.