En effet, interrogé par l’envoyée spéciale de la Radio futurs médias (Rfm), qui suit le candidat Moustapha Niasse, Amath Dansokho révèle avoir dit à Abdoulaye Wade de partir. Parce que, a soutenu le secrétaire général du Pit, de toute façon, les Sénégalais ne voteront pas pour lui.
Cependant, Dansokho reste convaincu que Wade n’est pas prêt pour quitter le pouvoir. D’ailleurs, Dansokho l’accuse de vouloir utiliser ses calots bleus (milice du Pds) pour procéder à un coup d’Etat et se maintenir au pouvoir. Mais, avertit Dansokho, aucun policier ou gendarme sérieux ne peut cautionner un coup d’Etat de Wade. Vrai ou faux ? L’avenir nous édifiera.
Quoi qu’il en soit, interpellé par la presse sur les moyens de l’Etat qu’il utilise pour faire sa campagne, Abdoulaye Wade avait répondu que ses calots bleus lui suffisaient pour assurer sa sécurité.
Sur un autre plan, le Parti socialiste (Ps) a accusé le pouvoir libéral de préparer une fraude massive lors de la prochaine présidentielle. Les socialistes ont formulé cette accusation lors d’une conférence de presse animée ce vendredi par Me Aïssata Tall Sall, porte-parole du candidat Ousmane Tanor Dieng.
Des craintes qui sont également partagées par And-Jëf/Pads de Landing Savané qui, au cours d’une conférence de presse, s’est étonné des cartes d’électeurs qui sont envoyées dans les régions sans l’avis de la Commission électorale nationale autonome (Cena).
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