Barthélemy Dias ne perd assurément jamais l’occasion de brocarder le régime de Me Wade dont il est le plus grand contempteur à l’étranger. Coordonnateur des jeunesses du Front Siggil Sénégal, le fils de Jean-Paul Dias promeut les Assises nationales que projette ce pôle de l’opposition, mais estime la « rue inévitable » pour combattre un « régime puéril », rapporte Océan Fm.
Les jeunesses du « Front Siggil Sénégal » sont en première ligne, avec les femmes, pour la mise en œuvre des Assises nationales auxquelles ce regroupement de l’opposition veut appeler toutes les forces vives. Barthélemy Dias, responsable des jeunesses socialistes, coordonnateur des jeunes du Front, marque leur volonté de vendre ce projet aux autres jeunes. « Nous oeuvrons pour vendre les Assises nationales aux jeunes et je pense que, de la même façon, les femmes sont actives pour faire participer le maximum de femmes en particulier et sensibiliser les populations en général. C’est de la même façon que nous, coordination des jeunes du Front Siggil Sénégal, avons aussi décidé de nous rapprocher du maximum de forces vives et jeunes de la nation, afin de leur vendre le projet des Assises nationales, parce que nous considérons que ces Assises plus ou moins constituent la seule issue de sortie de crise pour ce pays », a dit Barthélemy Dias, responsable des jeunesses du Parti socialiste, coordonnateur des jeunes du « Front Siggil Sénégal » et grand contempteur du président Wade qu’il ne se prive jamais de brocarder à l’étranger. L’on se rappelle les huées dont le chef de l’Etat avait été l’objet lors de sa rencontre à Washington avec le « Black Caucus », cette organisation d’élus noirs aux Etats-Unis. Le fils de Jean-Paul Dias était au centre de cette manifestation organisée par « African New Vision ».
C’est donc dans cette veine que Barthélemy ajoute que « la rue est inévitable » pour lutter contre le régime libérale de Me Abdoulaye Wade, à l’instar des marchands ambulants le 21 novembre dernier. « Aujourd’hui, la rue est inévitable. Je suis obligé de le dire mais la rue est inévitable et cela est dû au comportement puéril de ce régime. Malheureusement, on ne peut pas vivre dans un pays où nous n’avons pas le droit de manifester notre mécontentement, ce quel droit est reconnu par la Constitution. Face à cette situation, nous sommes à la limite obligés de nous concerter et de voir éventuellement quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour libérer ce pays. Et la rue est incontournable et inévitable », martèle Barthélemy Dias, qui conclut, énigmatique : « Ce n’est qu’une question de temps et d’accords ».
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