La Coalition populaire pour l’alternative (Cpa) compte faire, une nouvelle fois, le procès de l’alternance dans la capitale du Saloum. Elle organise un meeting le samedi 3 juin prochain à Kaolack. Les grands axes de ce qui sera développé lors de cette rencontre ont été évoqués hier à la réunion hebdomadaire de la Cpa chez Amath Dansokho.
L’opposition a choisi le bassin arachidier pour passer en revue l’ensemble des problèmes auxquels le monde rural est confronté. La Coalition populaire pour l’alternative (Cpa) est à la quête de la confiance des paysans. Les chefs de partis et responsables de ce cadre de l’opposition ont, lors de leur réunion d’hier, jeudi 1er juin, fait le point des préparatifs de ce meeting. Selon le coordonnateur du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) et par ailleurs porte-parole du jour, Massène Niang a confié que «tout est fin prêt. Le meeting est déjà autorisé par le préfet». Il a souligné que «la massification bat son plein et nous tiendrons un meeting monstre à Kaolack. Nous expliquerons aux populations ce qui se passe dans le pays». Massène Niang explique le choix de la région de Kaolack pour abriter le meeting : «Kaolack était le centre de gravité de la filière arachidière. La région de Sine Saloum Kaolack et Fatick produisait 50 % de la production arachidière du Sénégal. Le département Kaffrine seulement représentait le quart de la production. Avec la clôture de la campagne désastreuse que l’on vient de connaître et le démarrage d’une autre campagne avec les mêmes difficultés sans aucune amélioration, on s’est dit qu’il faut qu’on aille à Kaolack pour y tenir un meeting et sensibiliser les populations sur leur état économique, s’enquérir de leurs problèmes, mais aussi leur expliquer le système de blocage que le gouvernement est en train d’initier pour vicier le processus électoral surtout en matière d’inscription».
Par rapport aux risques de sabotage et violence, Massène Niang a expliqué que «toutes les dispositions seront prises pour éviter une violence. Et, nous allons massifier notre meeting de telle sorte que personne n’osera nous provoquer. Ils ne vont pas s’aventurer à venir nous créer des problèmes parce qu’ils savent que nous sommes plus nombreux». Le coordonnateur du Msu d’ajouter : «tout le monde sait que ces gens ne croient qu’à la violence. Ils le font entre eux et ils le font avec leurs adversaires». Ainsi, le prétexte est tout trouvé pour revenir sur la violence politique qu’a connu Fatick dimanche dernier. Pour lui, «Ils le font tous les jours, nous avons tous vu ce qui s’est passé à Fatick. C’est la provocation du Pds parce que des gens qui ont une autorisation et qui tiennent leur meeting, vous leur lancez des pierres, ils vont prendre leurs dispositions. Ils ont brûlé des maisons des partisans de Mamoune Niasse et malgré cela, la police qui a été instrumentalisée par le régime n’a arrêté que les militants de Mamoune Niasse». Il est d’avis que «ce n’est pas normal, il faut que l’on revienne à la logique. Il faut que les gens respectent les lois et les règlements que les gens se comportent en républicain. Si on veut que notre pays avance démocratiquement et que nous puissions vivre dans la sérénité et que ceux qui ont des prix sur la démocratie mérite ces prix, il faut qu’il se comporte en démocrate et en homme de paix. Ce que nous voyons et nous constatons tous les jours, c’est que les gens ne se comportent pas en démocrate et en homme de paix, ils ne sont pas des hommes de paix».
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