Au 12ème jour de la campagne, la région de Dakar a accueilli des candidats pour l’élection présidentielle. Louis Jacques Senghor qui étéait à Cambérène veut gouverner ce pays avec des mains propres. Aujourd’hui, à l’hôtel Téranga, Me Mame Adama Guèye sera l’hôte du Conseil national du Patronat (Cnp) et du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) avant de se rendre dans la banlieue de Rufisque. Hier, les candidats Doudou Ndoye et Petit Mbaye étaient face aux hommes d’affaires.
Le candidat Louis Jacques Senghor, leader du Mlps, a interpellé à Cambérène le pouvoir actuel et ceux qui le considèrent comme tocard qu’ils le regretterons au soir du 25 février, puisque la cagnotte va tomber avec la lourde défaite des soi-disant favoris
. Celui qui veut rendre le pouvoir au peuple et gouverner le pays avec des mains propres s’est insurgé contre les paroles en l’air et les promesses utopiques et irréalisables des différents candidats qui, à longueur de journée, promettent ciel et terre aux populations qu’ils prennent pour des sériels. Selon M. Senghor, il est inutile de dire des choses qu’on ne fera point, il faut juste travailler, rétablir la paix dans le pays, avoir une bonne politique hydro-électrique, de jeunesse, d’infrastructures viables et utiles et réparer les innombrables injustices sociales pour avancer.
En imaginant la situation de notre pays, M. Senghor a comparé celle-ci à une avenue où se déroulent des combats de lutte. Louis Senghor et son mouvement ne font pas de la lutte avec frappe assortie d’agressions et d’injures verbales de toutes sortes, mais évoluent dans le ring de la lutte simple où la bonne gouvernance et le travail et seulement le travail seront leurs seules armes.
Après avoir averti les militants et sympathisants des risques qu’ils encourent en vendant leurs cartes d’électeur à 3000 F ou 5000 F, le candidat Louis Jacques Senghor a invité les nombreux sympathisants à voter utile avec lui pour qu’il n’y ait plus cette image noire de l’immigration clandestine et ce chômage endémique qui gangrènent notre cher Sénégal et découragent nos populations, et plus particulièrement notre jeunesse qui est ainsi sacrifiée sur l’autel du pilotage à vue
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