Si Me Abdoulaye Wade ne se sépare pas ‘des éléments de violence qu’il entretient’, l’on peut s’attendre à voir d’autres Penda Kébé. C’est du moins la conviction du leader du Parti de l’indépendance et du travail (Pit). Il s’exprimait, hier, en marge de la cérémonie de levée de corps de Penda Kébé, décédée, en Italie depuis le 29 décembre. A en croire Amath Dansokho, la leçon à tirer de la mort tragique de Penda Kébé est que ‘le président de la République doit éliminer les éléments de violences qu’il entretient autour de lui’. Ceci, du fait que c’est à cause d’eux que Penda Kébé s’est donnée, de manière violente, la mort. Une peine qui, visiblement affecte le leader du Pit qui semble ne rien comprendre au point de se demander ‘pourquoi il (Me Wade) persiste à s’accompagner de gens qui sont extrêmement violents et qui n’hésitent pas à provoquer la mort’. Car, selon lui, ‘c’est parce que Penda Kébé a été atteinte dans sa dignité qu’elle a choisi cette manière pour contester’. Ainsi, face à ce drame, Amath Dansokho a manifesté sa ‘tristesse de voir une jeune dame emportée, de cette manière, par le destin’.
Un sentiment partagé par les membres de la délégation du Parti démocratique sénégalais (Pds). Laquelle a été dirigée par le ministre d’Etat auprès du président de la République, Ablaye Faye, accompagné, entre autres, de Babacar Gaye, Directeur de cabinet politique de Me Wade et de la présidente du mouvement des femmes.
Interpellé, Ablaye Faye soutient que ‘la disparition de Penda Kébé est une perte cruelle, non seulement pour sa famille mais aussi pour le Pds et le président de la République’. Qui, de son avis, ‘était fortement lié à la famille de Penda Kébé’. Un lien qui, poursuit le ministre d’Etat auprès du président de la République, a résisté ‘aux épreuves et a été, en toutes circonstances et à tout lieu, cultivé et entretenu de la façon la plus humaine par le président de la République’.
La dépouille mortelle de Penda Kébé, décédée le dimanche 29 décembre en Italie après 29 jours de coma, est arrivée à Dakar dans la nuit du mardi au mercredi. La levée du corps a eu lieu, hier à dix heures à la mosquée de Mermoz. Une cérémonie à laquelle ont pris part ses parents, ses amis et une partie de la classe politique.
Après la prière mortuaire, le convoi a pris la direction de Kébémer où l’enterrement était prévu, hier, à 17h.
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