Après le père, le fils. Bartelémy Dias a déféré samedi à la convocation de la Division des investigations criminelles (Dic) où il est en garde à vue. Ses avocats qui n’ont pu lui parler attendent aujourd’hui la fin de la période de détention légale pour prendre contact avec lui.
Ce lundi, on en saura un peu plus sur cette affaire. En fait, Me Baudin révèle que la période de garde à vue doit expirer aujourd’hui, et c’est à partir de ce moment seulement qu’il pourra entrer en contact avec son client comme le prévoit la loi. «Même si ce délai est prolongé, son avocat pourra le voir, le faire examiner par un médecin ou examiner les éléments du dossier.» Le cas échéant, le fils unique de Jean-Paul Dias sera placé sous mandat de dépôt ou inculpé et placé sous contrôle judiciaire, renseigne M. Baudin.
La convocation de Bartelémy Dias n’a pas surpris. D’ailleurs, la semaine dernière, on savait l’imminence de son arrestation par les policiers de la Dic au risque même de lui faire subir «le sort de son père». C’est que Barthélémy s’était attaqué publiquement au chef de l’Etat. Par la suite, Barthélémy avait déclaré qu’il ne répondrait à aucune convocation de la Dic. Mais, il semble que ses amis socialistes l’aient dissuadé d’adopter une telle posture et l’ont convaincu de répondre à la police pour respecter la légalité. C’est ce qu’a expliqué Abdoulaye Willane, chargé de communication et membre du Bureau politique du Parti socialiste.
Dias fils risque de rejoindre son père à la citadelle du silence, placé sous mandat de dépôt depuis vendredi par le procureur adjoint Samba Faye.
C’était sans surprise. Barthélémy Dias est depuis samedi dernier entre les mains de la Police. Dans les cachots du commissariat du Port en garde à vue pour des motifs qui ne sont pas encore élucidés officiellement. En effet, c’est à une convocation de la Division des investigations criminelles que Dias fils a déféré le samedi matin. Mais une fois dans les locaux de la Dic, il a été retenu en garde à vue. Son avocat, Me Jacques Baudin, confirme la détention et précise qu’il n’est pas encore entré en contact avec son client. D’où l’absence d’information sur les motifs réels de sa détention. Seulement, tout porte à croire que ce sont ses déclarations à l’endroit du président de la République qui lui valent ses démêlés avec la justice. Mais son avocat, qui a pris part à la conférence de presse où M. Dias a fait ses déclarations, lors de la célébration du premier anniversaire de Convergence socialiste, atteste n’avoir rien entendu de grave qui puisse justifier la convocation de ce dernier à la police.
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