C’est un véritable cri de détresse que lance le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) de Amath Dansokho dans un « appel au peuple Sénégalais » daté du 19 mars dernier. Pour lui, le temps est venu d’arrêter la machine « ravageuse » du Président Wade par une résistance populaire.
Le Pit soutient, dans cet appel, que le « Sénégal croule littéralement sous le poids de la super corruption, de l’incompétence, du harcèlement et de la remise en cause systématique des libertés démocratiques ». C’est pourquoi, les camarades de Amath Dansokho considèrent « qu’il est du devoir, et même de l’obligation de l’opposition d’assumer toutes ses responsabilités en ce moment crucial du devenir de notre nation »
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Pour les camarades de Ahmath Dansokho, leader du Pit, il « s’agit d’une grave interpellation qui monte dans le pays ». Et sont convaincus que « tout dialogue véritable avec Abdoulaye Wade passera par la construction d’un puissant mouvement populaire hautement conscient et déterminé ». Le temps est venu « d’arrêter, sans tarder, l’emballement de la machine infernal d’Abdoulaye Wade . Pour ce faire, il importe de renforcer la résistance populaire et de transformer toutes les luttes qui se développement en un torrent impétueux pour mettre un terme à cette politique désastreuse qui, de toute évidence, si elle persiste, plongera notre pays dans des troubles aux conséquences incalculables. La paix et la cohésion nationale sont dangereusement menacées ».
Le Secrétariat du Pit soutient que depuis que Me Abdoulaye Wade est à la tête du pays, « il s’est appliqué avec détermination et sans états d’âme à détruire tous les piliers des institutions de la République, tous les ressorts de notre économie et tous les facteurs qui ont assuré à notre pays une cohésion, une convivialité et une tolérance qui ont participé très largement à façonner l’autorité du Sénégal dans le concert des nations ». Il est convaincu que le « Sénégal croule littéralement sous le poids de la super corruption, de l’incompétence, du harcèlement et de la remise en cause systématique des libertés démocratiques. Les scandales des Ics, de la Sonacos, de la Lonase, attestent de la mise en place, autour des sociétés nationales, de véritable dispositif de « cannibalisation », de pompage des ressources nationales au profit de la nomenklatura et d’affairistes du Pds, associés à des aventuriers et à des mafieux internationaux ».Les camarades de Ahmath Dansokho pensent que la politique de création d’agences nationales logées à la Présidence et à la Primature est faite pour « contourner la réglementation financière et le code des marchés publics, pour leur appliquer une gestion informelle qui autorise toutes les corruptions ». Et d’ajouter, « par ce biais, la surfacturation des marchés publics s’élève à 6% de la valeur des marchés, selon le rapport en 2005 de la Banque mondiale sur la gouvernance au Sénégal ». Me Abdoulaye a, selon le Secrétariat du Comité Central du Pit, « installé le Sénégal dans une spirale de corruption cancéreuse, de transfert de ressources financières énormes de la Nation à l’étranger à des fins de spéculations ». Toutes choses qui font que « les Sénégalais sont scandalisés par le silence du pouvoir sur les 280 milliards légués par l’ancien régime du parti socialiste et sur le sort des 440 milliards transférés à l’étranger en 2005 ». Et de renchérir : « les Sénégalais exigent le rapatriement sans délai de ces énormes ressources de la nation et le châtiment des prévaricateurs ».Les conséquences d’une telle politique, de l’avis des camarades de Ahmath Dansokho, ont pour nom la « ruine du monde rural, tenaillé par la famine et menacé d’inactivité », le « tourisme à l’agonie », la « pêche qui est dans des difficultés sans précédent », le « système de la santé publique en déliquescence » etc.
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