Au moment où, les avocats de l’ex-Premier ministre, Idrissa Seck, préfèrent attendre les appréciations des membres de la commission d’instruction de la Haute cour de justice au lieu de déposer une demande de mise en liberté provisoire ; Me Baba Diop, conseil de son bras(Yankhoba Diattara) condamné à six mois de prison ferme à Thiès depuis le 2 décembre 2005, va lui introduire une demande de mise en liberté provisoire en début de semaine prochaine.
C’est ce week-end que Me Baba Diop, chargé de la communication du parti des Forces intégrées pour le développement et la liberté(Fidel)de Yankhoba Diattara va rencontrer ce dernier pour discuter avec lui de la stratégie à adopter suite à l’appel qu’il a interjeté. Il l’informera également de la demande de mise en liberté provisoire qu’il va introduire en début de semaine prochaine. En effet, la stratégie développée par Me Diop consiste à sauver le bras droit de Idrissa Seck condamné à six mois de prison ferme pour rassemblement non autorisé pour qu’il puisse être candidat aux élections présidentielles. Parce que, si la peine est définitive, elle sera inscrite dans le casier judiciaire. Et il risque d’être considéré comme un délinquant primaire. Alors que sur le plan électoral si la peine est définitive, l’article L24 et suivant du code électoral s’oppose à l’inscription de ce délinquant sur les listes électorales à fortiori quelqu’un qui veut se présenter comme candidat. « Pour éviter cela, raconte Me Diop, j’ai décidé de faire appel pour suspendre la décision de justice. Maintenant, tant que la Cour d’appel n’aura pas statué sur ce jugement, la peine ne peut pas être inscrite sur le casier judiciaire de Yankhoba Diattara ».
Par conséquent, son casier restera toujours vierge. Mais, le goulot d’étranglement du parti de Diattara, c’est qu’il n’a pas encore de récépissé. Ce qui n’inquiète pas ses militants. Surtout que d’autres formations politiques commencent à se rapprocher d’eux en vue d’une prochaine coalition. « Le refus des autorités de nous délivrer notre récépissé n’empêche pas les membres des Fidel de mener leur politique. D’ailleurs, des partis politiques sont prêts à coaliser avec nous tout en nous cédant leur récépissé. Je peux citer le cas du Rdr de El Hadji Malick Badji, Pape Mamadou Sy du Pep…Il y a également Serigne Mamoune Niasse », fait savoir le chargé de la communication.
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